Ministre des affaires européennes jusqu'en juin, Laurent Wauquiez avait dressé un bilan flatteur de la façon dont le gouvernement du conservateur Viktor Orban a mené sa récente présidence de l'Union européenne (UE) : Budapest, disait-il dans l'hebdomadaire hongrois HVG, "a administré la preuve qu'elle méritait sa place au coeur de l'Europe".
Accueillant, fin juin à Budapest, le premier ministre chinois Wen Jiabao, M. Orban a pareillement vanté les vertus de son pays, qui offre aux investisseurs, dit-il, "le système politique le plus stable d'Europe".
Mais à quel prix pour la démocratie ?
Depuis son élection triomphale, en avril 2010, avec une majorité des deux tiers, l'ancien opposant au régime communiste, qui avait courageusement exigé, en 1988, le départ des troupes soviétiques, bâtit à marche forcée, sous le nez de Bruxelles, un modèle totalement étranger aux valeurs de l'Europe : une économie encadrée et des libertés restreintes. Un modèle qui trouve son inspiration à Pékin ?
S'y ajoute un nationalisme d'autant plus vif qu'il a été blessé par la perte des deux tiers du territoire hongrois, en 1920, à cause du traité de Trianon imposé par les vainqueurs de la première guerre mondiale. Dans le discours officiel, cette amputation est "la plus grande tragédie de la Hongrie moderne" - sans commune mesure, est-on prié de croire, avec l'extermination de plus de 400 000 juifs et Tziganes hongrois en 1944.
En un an, la liste est longue des initiatives conçues à Budapest qui devraient singulièrement inquiéter les Européens. Cette semaine encore, le gouvernement Orban a fait voter des lois attentatoires aux libertés publiques : travail obligatoire et sous surveillance policière pour les allocataires sociaux, allongement de la garde à vue et nouvelles restrictions imposées aux adversaires politiques.
Cela vient s'ajouter à nombre de décisions déjà prises et tout aussi contestables : encouragement de tendances irrédentistes chez les minorités magyares des pays voisins ; réduction drastique des pouvoirs de la Cour constitutionnelle ; loi sur les médias destinée à les mettre au pas ; une Constitution dont le préambule ouvre la voie au révisionnisme en faveur du maréchal Horthy, le Pétain hongrois.
M. Orban n'a cure des critiques, acerbes ou modérées. Devant les militants de son parti, le Fidesz, il s'est félicité d'avoir"envoyé des baffes" aux eurodéputés. La Hongrie rejette toutes les critiques. La seule dirigeante étrangère a avoir publiquement manifesté un début d'inquiétude est la secrétaire d'Etat américaine. En visite à Budapest, après Wen Jiabao, Hillary Clinton a incité "nos amis hongrois" à garantir une Constitution "qui reflète leurs propres valeurs démocratiques et les valeurs européennes".
Il est étonnant que les autres membres de l'Union n'aient pas encore réagi. Etonnant qu'ils n'aient pas compris que ce qui se passe à Budapest est indigne de l'Europe.
Ainsi, il ne manque que 2,5 milliards d’euros répartis entre neuf banques européennes pour leur permettre de faire face à une situation économique plus grave. Bref, pas de quoi fouetter un chat. Ce sont des montants de pacotilles.
Ainsi, seulement quelques « petites » banques grecques (2), espagnoles (5), autrichienne (1) et allemande (1) ont des manques de fonds propres et les autres se portent bien alors qu’aujourd'hui plusieurs d’entre elles ne sont plus capables d’emprunter sur les marchés des capitaux à des taux concurrentiels. Les banques portugaises qui viennent de perdre trois niveaux de notation vont très bien, merci. Il en va de même des banques irlandaises.
Ainsi, l’Europe a autorisé la Hessische Landesbank à ne pas faire connaître ses chiffres –qui ne peuvent être que très mauvais- parce que le Land de Hesse n’aime pas de se voir déculotter en public pour mauvaise gestion ou pire. Helaba est la seule banque allemande dans le lot des banques en déficit de fonds propres.
Et on espère sincèrement que nous allons gober cela ? L’Europe vient de franchir un pas dangereux pour sa crédibilité : si au cours des premiers stress tests il y a deux ans elle avait refusé de voir la situation en face, l’Autorité Bancaire Européenne annonçait des tests plus sévères. Aujourd’hui, alors que la situation est infiniment plus grave elle a accepté de camoufler une situation infiniment dangereuse pour une partie de son système bancaire.
Les chiffres ? Il ne s'agit évidemment pas de 2,5 milliards d’euros : l’encours de la dette sur les trois pays les plus menacés –Portugal, Grèce et Irlande- représentent environ 100 milliards d’euro pour les seules banques européennes, et au moins le même montant pour la Banque Centrale Européenne. L’amortissement à la valeur réelle de ces encours représenterait une charge de 50 à 70 milliards d’euros qu’on se refuse même à tester. Le lobby bancaire est passé par là.
Ce faisant, l’Europe vient de franchir un pas décisif dans la crise. Pour tenter désespérément de camoufler le coût de son indécision, elle vient de commettre un faux : les stress tests ne tiennent même pas compte des pertes de valeur actuelles, moins encore, d’une détérioration probable de la situation.
Alors que l’Italie et l’Espagne entrent dans une phase critique qui pourrait en entraîner d’autres, on ne tient même pas compte des 300 milliards d’euros détenus par les banques européennes sur ces deux pays.
Pour camoufler leur incompétence et leur manque de courage, les instances européennes viennent de commettre un faux. Si l’une des banques qui se porte bien venait à faire faillite, l’Europe risque d’être poursuivie pour faux en écritures.
C’est une génération entière de complicités de dirigeants européens qui vient de passer au mensonge pour tenter désespérément de camoufler les conséquences catastrophiques de leur inaction. Les agences de notation en perdent la raison, mais la culpabilité se situe à la Commission Européenne et auprès des Chefs d’Etat, de gouvernement et des Gouverneurs de Banques Centrales de l’Eurozone.
Les pays qui ont récemment rejoint l’Union sont, à juste titre, outrés de voir que ceux qui leur ont fait la vie dure pour les accepter en leur sein se sont comportés comme des gestionnaires irresponsables. La même critique dépasse largement les frontières de l’Europe où se situent des créanciers importants.
Les commentaires ne se sont pas fait attendre : ce résultat, selon le Financial Times, jette un doute sur une « exercice qui n’est pas assez dur pour restaurer la confiance des investisseurs dans le système financier de l’Eurozone ». Et de conclure que « l’Union Européenne a failli à ses propres tests ».
Il aurait mieux valu ne rien faire que de se livrer à des stress tests qui jettent encore plus le discrédit sur les dirigeants européens. Ce faisant ils jouent avec le feu alors que la contagion a commencé à montrer le bout de l’oreille. Les investisseurs ne s’y sont pas trompés. Les actions des banques européennes sont en baisse et lundi matin, réveillés de cet exercice de malhonnêteté caractérisée, ils devraient massivement vendre des titres souverains et des actions et obligations de banques européennes.
L’ ABE ne se rend même pas compte du ridicule de son affirmation qui justifie ces tests non-stressés comme un « moyen de pression sur vingt banques à effectuer des augmentations de fonds propres ». Cette affirmation accuse l’ABE de prolonger le déni des tests d’il y a deux ans. Pas de référence à l’impact global de la crise de l’Eurozone. Nous savons pourtant que le « rééchelonnement » de la dette grecque a elle seule imposera des charges aux banques européennes. Cette quasi-certitude ne fait même pas partie des scenarios inclus dans les tests.
Vieilles charrues, Francofolies, etc... les festivals accueillent des dizaines de milliers de spectateurs chaque été. Sauveront-ils la musique des naufrages de l'industrie du disque ? Pas si sûr, pour Yves Bigot, c'est plutôt le fétichisme qui sauvera le 4e art...
Le Sénat a déposé plainte pour vol et abus de confiance après une série de révélations par la presse, fac-similés de documents à l’appui, sur des notes de frais douteuses d’un questeur PS et des primes versées aux sénateurs. La plainte a été déposée mercredi par le questeur (UMP)
De nombreux experts doutent que l'Allemagne puisse en même temps sortir du nucléaire et réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre d'ici à 2020.
Le gouvernement allemand veut aider à financer la construction de nouvelles centrales électriques au charbon et au gaz naturel grâce à des centaines de millions d'euros destinés à promouvoir les énergies propres et la lutte contre le changement climatique.
Les centrales au charbon fournissent encore 44 % de l'électricité allemande. [B. Rodrigues]
Une Allemande de 69 ans a fait le choix de délaisser son argent pour privilégier une vie plus simple. Elle mène son existence entre échanges de biens et de services pour être heureuse et débarrassée de ce qui n’est pas essentiel.
On laisse maintenant de manière autonome les ordinateurs acheter et vendre sur les places boursières en une fraction de seconde. Cette manière de faire pourrait conduire à une déstabilisation de tout le marché financier mondial si l'on écoute Andrew Haldane, responsable de la stabilité financière à la banque d'Angleterre. On nomme ces opérations sous contrôle informatique, les « transactions hautes fréquences » (HFT); elles s'exécutent en quelques centaines de microsecondes. On tire parti ainsi de toutes petites différences, mais qui, avec de grandes sommes, permettent de gagner. Les transactions doivent être si rapides qu'il est important de loger les ordinateurs aussi proches que possible du lieu réel de transaction.
On peut légitimement penser que ces transactions ont créé des « Flashs Crashs » comme celui de l'année passée ou le DOW JONES a perdu des milliers de milliards de dollars en une demi-heure... Des études auraient montré que les HFT accroissent la liquidité en fonctionnement normal du marché, mais faisaient le contraire en cas de tensions. Il faudrait idéalement encadrer la vitesse des HFT. En gros, il faut rouiller ce mécanisme au lieu de le lubrifier.
Pour échapper à la dissolution des droits de l’homme dans le relativisme culturel, et à leur imposition extérieure et dogmatique, Rainer Forst propose de faire droit, pour tout individu, à sa demande de justification des normes de sa propre société. Ce « droit de justification » oblige les États à respecter les droits sociaux.
En tant qu’économiste, Pierre Larrouturou n’a qu’un objectif, “éviter le krach ultime”. Il détaille toutes les raisons de le redouter dans un livre préfacé par Stéphane Hessel – qui trouve dans l’argumentaire toutes les résonances nécessaires pour “se libérer des féodalités économiques, comme au lendemain de la guerre”.
Un seul chiffre suffit à la démonstration : “Les Etats-Unis ont mis 380 milliards de dettes publiques supplémentaires pour accoucher d’un petit 60 milliards de PIB en plus.” En tant qu’adhérent d’Europe Ecologie, Pierre Larrouturou entend participer à l’élaboration du projet pour la présidentielle. Sa méthode est celle du dialogue approfondi avec tous les syndicats, y compris le Medef, pour déboucher sur un nouveau pacte social. Son ambition est même de le faire valider par référendum. Une attitude typiquement gaullienne.
Ce qui me paraît important de dire, c’est que la crise n’est pas du tout finie. Certains pensent que la croissance revient, c’est une erreur de diagnostic. Il y a au moins deux bombes dans la reprise mondiale : la situation des Etats-Unis et la situation de la Chine. Aux Etats-Unis, les déséquilibres se creusent. Il a fallu mettre 380 milliards de dettes publiques supplémentaires en trois mois, du jamais vu, pour accoucher d’un petit 60 milliards de PIB en plus. Il y a deux semaines, Ben Bernanke, le patron de la Réserve fédérale, a avoué que la croissance est désespérément lente. C’est la première fois qu’il parlait de son désespoir en public ! Même si on met 380 milliards d’argent sur la table – de l’argent qu’on n’a pas -, c’est de la planche à billets, le PIB ne réagit pratiquement plus.
De l’autre côté, la Chine. On voit que la bulle immobilière est en train de se dégonfler. Le prix de l’immobilier a chuté pour la première fois depuis 20 ans, presque moins 5 % au mois d’avril, c’est très rapide. Vous savez que la bulle immobilière chinoise a atteint le double du maximum qu’elle avait atteint aux Etats-Unis et elle est en train de se dégonfler. On va vers une aggravation de la crise.
l’envoi d’un email émet l’équivalent de 19 grammes de CO2 (à multiplier par le nombre de destinataires). Que les recherches sur internetsont à l’origine 9,9 kg de CO2 émis par an et par internaute(sachant qu’ internaute français réalise en moyenne 2,6 recherches par jour, soit 949 recherches).
Avec la sortie sur les écrans, ce mercredi 13 juillet, du second volet de Harry Potter et les reliques de la mort, la saga cinématographique du jeune sorcier se termine. Ceux qui n’ont pas lu tous les livres de J. K. Rowling vont enfin savoir qui sortira vainqueur de l’affrontement final entre Harry et Lord Voldemort (même si quelque chose me dit que tout le monde connaît déjà le dénouement en détail…). Quant aux enfants qui ont dévoré les sept ouvrages de Joanne Rowling, ils ignorent sans doute que le petit pensionnaire de Poudlard a sauvé quelques-uns d’entre eux de l’hôpital, voire de la mort…
Le danger d’une nouvelle fracture: «exclus» contre «inclus»
La démocratie n’est pas un système figé et le clivage droite/gauche peut bien sûr évoluer, voire être dépassé. C’est d’ailleurs là une conviction libérale s’il en est: le partage entre «conservateurs» et «progressistes» ne recoupe en effet nullement ce clivage, comme le démontre l’exemple français.
Il est cependant dangereux qu’il soit aujourd’hui remplacé par une ligne de fracture qui, loin d’opposer deux façons différentes d’appréhender les problèmes, divise la société elle-même en deux camps: d’un côté, les inclus confiants dans leurs compétences et leurs capacités à trouver et à conserver leur place dans une société mondialisée (votant par exemple pour les verts); de l’autre, les exclus qui n’y trouvent plus leur place et ont le sentiment de ne plus avoir d’avenir. Ces derniers se servent des mouvements populistes pour exprimer leur malaise grandissant quand ils ne décident pas de se retirer tout simplement du débat démocratique en choisissant l’abstention.
La fracture inclus/exclus abolit tout sentiment d’un avenir commun et met à mal toute interdépendance des citoyens. Autant dire qu’elle pourrait finir par détruire l’idée même de société.
« Ionesco, chef de file du théâtre de l’absurde, aux côtés de Samuel Beckett »… La belle affaire ! L’absurde, c’est quoi ? Beckett, c’est qui ? A l’occasion du centenaire de la naissance d’Eugène Ionesco, Evene vous propose ce petit guide pratique, pour comprendre rapidement les origines du théâtre contemporain.
Eugène Ionesco, Samuel Beckett, l’absurde, les existentialistes… Des noms et des concepts déjà rencontrés, auxquels on n’a pas forcément compris grand chose. Et voilà que musées et bibliothèques n’en finissent plus de leur dédier expos et manifestations ! Vous avez manqué le cours sur Ionesco ? Vous vous êtes endormi pendant ‘En attendant Godot’ ? Vous n’êtes jamais allé au théâtre ? Auteurs, pièces, notions : en guise de rattrapage accéléré, Evene passe en revue les fondamentaux. De quoi combler les lacunes et évacuer les absurdités de vos dîners mondains…
A comme Absurde
Premier constat : les pièces du théâtre de l’absurde ne racontent rien. Il n’y a pas d’histoire à proprement parler. Certains diront qu’elles n’ont « pas de sens », et que c’est justement pour cette raison qu’on les qualifie d’absurdes. Ce n’est qu’à moitié vrai. Ici, le terme « absurde » renvoie d’abord à l’absurdité… de l’existence humaine – ni plus ni moins. A l’idée que l’Homme, condamné à la mort, est impuissant devant l’univers et sa propre destinée. C’est ce sentiment que Ionesco, Beckett et Arthur Adamov mettent en scène, à travers des dialogues eux-mêmes insensés.
B comme Beckett
On connaît son nom, certaines de ses pièces, et les idées reçues à son sujet vont bon train. Ecrivain d’origine irlandaise, Samuel Beckett est souvent présenté comme l’une des figures de proue du théâtre de l’absurde. Chacune de ses oeuvres met en scène une humanité perdue, prisonnière d’un corps meurtri, au bord du néant. Abordé par les universitaires sous un angle essentiellement métaphysique, Beckett a toujours affirmé qu’il ne visait pas un message de cette nature : « Tout ce que j’ai pu savoir, je l’ai montré (…). Quant à vouloir trouver à cela un sens plus large et plus élevé, à emporter après le spectacle, avec les programmes et les esquimaux, je suis incapable d’en voir l’intérêt, mais ce doit être possible. » Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1969, mais, exaspéré par les mondanités et l’industrie littéraire, considère la nouvelle comme une véritable « catastrophe ».
C comme Cantatrice chauve
« Prenez un cercle, caressez-le, il deviendra vicieux »… ‘La Cantatrice chauve’ est assurément l’une des oeuvres les plus connues de l’absurde. Ecrite par Eugène Ionesco et représentée pour la première fois en 1952, elle met en scène les élucubrations de la famille Smith et de la famille Martin. Ici, pas d’intrigue. Les dialogues ont abdiqué toute logique, les personnages sont plus décalés les uns que les autres. D’abord décriée par la critique – qui n’aime pas ne pas comprendre -, la pièce suscite rapidement l’intérêt de penseurs tels que Jean Tardieu ou André Breton. C’est aujourd’hui un classique français, joué sans interruption depuis 1957 au théâtre de la Huchette de Paris.
D comme Désillusion
Les camps de concentration et le désastre du nazisme ont précipité la chute de l’humanisme (la foi en l’Homme, parfait et sans limites). Si les artistes des années 1950 ont une conscience si aiguë du non-sens de l’existence humaine, c’est en partie parce qu’ils ont été désenchantés par les atrocités de la Seconde Guerre mondiale. Et c’est pour cette raison que certaines pièces de Samuel Beckett, notamment ‘Fin de partie’, baignent dans une atmosphère de cendres, post-apocalyptique.
E comme Existentialiste
Ionesco, Beckett et les autres n’ont pas l’exclusivité du sentiment de l’absurde. Celui-ci se rattache au courant de pensée dit « existentialiste », qui s’est développé en France sous l’impulsion de Jean-Paul Sartre. Les existentialistes ont eux aussi l’intuition de l’absurdité de la vie, mais, contrairement aux dramaturges de l’absurde, ils l’expriment à travers un discours parfaitement lucide et cohérent : « Jamais je n’ai eu si fort qu’aujourd’hui le sentiment d’être sans dimensions secrètes, limité à mon corps, aux pensées légères qui montent de lui comme des bulles » (Sartre, ‘La Nausée’). Malgré cette philosophie commune, Eugène Ionesco, Samuel Beckett ou encore Arthur Adamov refuseront d’être apparentés aux existentialistes.
G comme Godot
« ESTRAGON – Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? VLADIMIR – On attend. » ‘En attendant Godot’ de Beckett est considéré comme l’une des oeuvres phare du théâtre de l’absurde, au même titre que ‘La Cantatrice chauve’ de Ionesco. Après avoir été refusée par des dizaines de directeurs de théâtres, la pièce est représentée pour la première fois en 1953 au théâtre de Babylone. On y découvre Vladimir et Estragon, deux vagabonds qui, en pleine campagne, attendent un mystérieux « Godot ». Là encore, pas d’action : seuls les échanges incongrus, les silences et la musique des mots ont le droit de cité. Véritable tour de force, quand on sait que la pièce dure près de trois heures…
H comme Humour
Télescopage de répliques improbables, comique de gestes et de répétitions, incongruité des situations et des réactions : le théâtre de l’absurde provoque très souvent le rire du spectateur. D’une certaine façon, l’humour omniprésent porte le tragique, et le tragique nourrit l’humour. Dans ses ‘Notes et contre-notes’, Ionesco ira jusqu’à dire que « le comique n’est comique que s’il est un peu effrayant ». Pressons-nous de rire de tout…
I comme Ionesco
Auteur de ‘La Cantatrice chauve’, des ‘Chaises’, de ‘La Leçon’ et de ‘Rhinocéros’, Eugène Ionesco est l’initiateur du théâtre de l’absurde (même s’il ne s’est jamais accommodé du terme, trop associé à son goût aux existentialistes). Dans un écrit de jeunesse, il affirme : « Il faut oser ne pas penser comme les autres, oser vivre l’expérience limite qui permet de tout remettre en question. » Tout remettre en question, à commencer par les fondements du théâtre traditionnel (intrigue, langage, personnages), qu’il désosse méthodiquement pour élaborer ses pièces ! C’est le premier auteur à être publié de son vivant dans la prestigieuse collection de la Pléiade. Il entre à l’Académie française en 1970.
L comme Langage
Le langage est le fait central des pièces du théâtre de l’absurde. Certains critiques vont même jusqu’à le qualifier de « personnage principal ». Déconstruit, malmené, constamment menacé d’extinction ou d’explosion, il est un objet d’incompréhension et de fascination. Il prend la place de la sacro-sainte intrigue, en étant ce qui permet aux spectacles de durer. Dans les pièces de Ionesco, pas de logique d’exposition, de noeud et de dénouement : seules les répliques invraisemblables, les bavardages improductifs, s’amoncellent et déroulent le temps. Preuve que parler longtemps pour ne rien dire – ou en tout cas rien d’explicite -, c’est possible.
M comme Mouvement
Romantisme, symbolisme, surréalisme, nouveau roman… Qu’il s’agisse d’écoles ou simplement de courants, les mouvements artistiques et littéraires sont nombreux et relativement identifiables. Le théâtre de l’absurde, lui, ne doit pas être envisagé d’une telle façon. Si Ionesco, Beckett, Adamov et autres Genet mettent tous en scène l’absurdité de l’existence humaine à travers un langage irrationnel, leurs univers et esthétiques diffèrent à de nombreux égards. L’étiquette « théâtre de l’absurde », qu’on utilise aujourd’hui à tout va, fut en réalité inventée par le critique anglais Martin Esslin, en 1963. La plupart des écrivains concernés contestèrent l’expression.
P comme Pantins
En lieu et place de personnages, le théâtre de l’absurde livre une galerie de pantins, de marionnettes aux identités instables et interchangeables. Chez Ionesco comme chez Beckett, pas de cohérence biographique (on ne connaît rien du passé des uns et des autres) ou psychologique (les réactions ne sont jamais celles escomptées). En clair, le processus d’identification est impossible, car les Smith (‘La Cantatrice chauve’), Estragon (‘En attendant Godot’) et autres Winnie (‘Oh les beaux jours’) ne ressemblent pas à des « personnes ». Les démarches sont raides, vacillantes, les corps meurtris, les regards vides, les voix blanches.
R comme Réalisme
Les dramaturges des années 1950 mettent fin à une conception réaliste du théâtre qui avait cours depuis des siècles. Le théâtre miroir (celui de Molière, ou même de Victor Hugo) s’appuyait sur la cohérence de l’intrigue, du langage et des personnages pour parler en termes explicites de la société des hommes – et donner une leçon. Chez Ionesco, Beckett et autres Adamov, le décalage constant des répliques, des réactions voire de l’univers dans son ensemble, tient toute forme de réalisme à distance. Le miroir que ces dramaturges tendent à leurs spectateurs est volontairement brisé, pour pousser ceux-ci à réfléchir sur leur condition par eux-mêmes.
V comme Vingtième siècle
Les dramaturges de l’absurde ont fait du XXe siècle un tournant dans l’histoire des arts de la scène. Depuis plus de cinquante ans, l’ensemble de la production théâtrale est influencé par les oeuvres d’Eugène Ionesco et de ses comparses. De Roland Dubillard à Valère Novarina, les héritiers sont aussi divers que nombreux. Un retour aux principes étriqués du théâtre traditionnel paraît aujourd’hui inenvisageable. Une révolution artistique a eu lieu.
Avec 177 euros en licence, 245 euros en master et de 359 à 372 euros en doctorat pour l’année 2011-2012, les droits universitaires français représentent des montants qui sont bien loin de ce que connaissent de plus en plus d'étudiants dans le monde, et notamment dans les pays anglo-saxons. Pour autant, leur augmentation (à la prochaine rentrée elle sera de +1,7% pour la licence soit 3 € ) n'en provoque pas moins toujours une levée de boucliers de la plupart des organisations syndicales étudiantes.
Un tabou majeur
Relevant que « l’accès gratuit aux études universitaires a beau constituer un tabou majeur », Pierre-André Chiappori, professeur d'économie à l'université américaine de Columbia, n’en dit pas moins que « sa remise en cause paraît inéluctable à moyen terme » dans une étude. Intitulée « Réforme de l’enseignement supérieur : quelle place pour les entreprises ? », elle est publié par l’Institut de l’entreprise, un centre de réflexion créé par une trentaine de grandes entreprises françaises comme Air France ou GDF Suez.
Son principal argument ? : « En l’état actuel, cette mesure a un effet redistributif au mieux très faible, au pire négatif – puisque, financée par l’impôt commun, elle bénéficie surtout aux enfants issus des classes moyennes supérieures ». Et le professeur Chiappori de constater qu’elle constitue « un handicap énorme pour les établissements français, les privant de ressources considérables ». Or seules quelques universités bénéficiant du statut dérogatoire de« grand établissement », comme Sciences Po Paris ou l’université Paris-Dauphine (pour certains masters), ont aujourd'hui franchi le pas de la revalorisation de leurs frais d'inscription.
L’exemple américain est-il à suivre ?
Alors bien sûr, le rapport reprend l’exemple américain : « Au lieu d’offrir gratuitement à tous un service qui profite surtout aux plus aisés, une logique redistributive bien comprise supposerait le paiement, par la grande majorité des étudiants issus de classes favorisées, de frais de scolarité significatifs – assortis, le cas échéant, de possibilités d’emprunts à taux privilégiés –, conjugué à une dispense au-dessous d’un certain seuil de ressources familiales, et à un système de bourses beaucoup plus développé qu’aujourd’hui pour les étudiants issus de milieux réellement défavorisés ». Et de noter que « dans les grandes universités privées américaines, environ un tiers du total brut des frais de scolarité est redistribué de cette façon aux étudiants issus de milieux modestes ».
Oui mais le système fonctionne tant que le gouvernement américain, ou les grandes fondations des universités privées, a les moyens de mettre suffisamment d’argent pour permettre à tous d’intégrer les universités : la redistribution ne suffit pas ! On voit d'ailleurs qu’aujourd'hui le système dérape avec des droits d’inscription en forte hausse qui empêchent beaucoup de jeunes Américains de s’inscrire à l’université. En moyenne, les droits de scolarités sont ainsi de 19 600 $ par an (14 350 €) dans les universités publiques et de 27 200$ par an (20 000 €) dans les universités privées. Des montants que les aides, que touchent effectivement souvent les 3/4 des étudiants, sont loin de ramener au niveau de la France !
Résultat, et même si les community colleges - qui proposent des formations proches de nos BTS et DUT) - permettent de scolariser les moins favorisés à moindre coût (2700 $ par an soit 2000 €), de plus en plus de jeunes Américains sont exclus de l’excellence. Quant à ceux qui vont dans les universités, ils s'arrêtent très souvent au niveau bachelor (bac+4), le temps de mettre de l'argent de côté en travaillant avant de se réinscrire en master plus tard.
Comment être certains que le même phénomène ne se produirait pas en France si l’université était demain soumise à un système où le payement de frais élevés est la règle et les bourses le système dérogatoire ?
Faire payer plus cher les étudiants étrangers ?
Dans le même rapport, le professeur Chiappori regrette également que les étudiants étrangers ne se voient pas imposer des droits d’inscription supérieurs aux Français : « Que les établissements français consacrent une part non négligeable de ressources largement insuffisantes à former gratuitement des dizaines de milliers d’étudiants chinois dépasse l’entendement – d’autant que rien ne garantit que ces étudiants soient d’un niveau particulièrement élevé ». Et là de prendre l’exemple britannique, « où le gouvernement a choisi depuis longtemps une voie rigoureusement inverse ».
Le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche signalait d’ailleurs dans une circulaire que « des contributions particulières peuvent être demandées aux étudiants étrangers (…) compte tenu des prestations supplémentaires mises en place par l'établissement, notamment liées aux aménagements spécifiques d'enseignement et aux prestations spécifiques d'accueil, au tutorat et au soutien pédagogique. »
Oui mais recevoir des étudiants étrangers est aussi un investissement en termes de rayonnement international pour la France. « Une fois de retour dans son pays l’étudiant devenu professeur reproduit le modèle qui lui a été inculqué lors de ses études », rappelait Lionel Collet, alors président de la Conférence des présidents d’université (CPU), devant le congrès de la CGE (Conférence des Grandes écoles) consacré aux relations internationales l’année dernière. En cela insistait-il « se joue rien de moins que le rayonnement de la France ». De beaux débats en perspective en tout cas...
Bientôt, les chaussettes sales auront peut-être une deuxième vie avant d'aller à la machine. Une équipe de scientifiques tanzaniens de l’Institut Ifakara Health vient en effet de mettre au point un piège à moustiques on ne peut plus original, rapporte The Washington Post.
Il utilise l’odeur, pourtant repoussante, des pieds sales pour attirer les insectes et les tuer. Les chercheurs espèrent ainsi lutter efficacement contre le paludisme, qui selon l’OMS, fait 800.000 victimes par an —essentiellement des enfants, précise Afriquinfos.
En 2008, avec des ventes atteignant plus de 14 milliards de dollars, les neuroleptiques sont devenus la catégorie de médicaments la plus prescrite aux Etats-Unis, et ont ainsi dépassé ceux utilisés dans le traitement des taux élevés de cholestérol ou des remontées gastriques. James Ridgeway considère que l’explosion de la consommation est telle qu’elle semble indiquer une «psychose nationale massive».
Les neuroleptiques étaient auparavant réservés à un petit nombre de patients aux lourds diagnostiques psychiatriques (schizophrénie, bipolarité…) afin de traiter des symptômes graves tels que la démence ou les hallucinations.
Mais aujourd’hui, «il semble que tout le monde consomme des neuroleptiques», s’étonne le journaliste de la revue Mother Jones. «On a dit aux parents que leurs enfants turbulents sont en fait bipolaires, et qu’ils ont donc besoin d’antipsychotiques, pendant qu’on bourre les personnes âgées de médicaments autrefois réservés principalement aux schizophrènes.»
Cette augmentation de la consommation correspond à la mise sur le marché de nouveaux médicaments dans les années 1990, appelés «neuroleptiques atypiques», qui avaient l’avantage de ne pas générer d’effets secondaires (tremblements, problèmes moteurs) comme les traitements plus anciens. L’apparition de cette nouvelle catégorie de médicaments, mise en avant par les laboratoires pharmaceutiques, a permis de faire décoller les ventes.
Le chien est vraiment le meilleur ami de l’homme. C’est désormais prouvé scientifiquement.
Beaucoup de recherches ont déjà montré qu’avoir un chien ou un chat aidait les gens à être plus heureux, ou à vivre en meilleure santé. Mais, jusqu’à présent, le lien de cause à effet (avoir un animal domestique donc se sentir bien) n’était pas très clair.
Désormais, souligne Rob Stein dans le blog The Checkup du Washington Post, de nouvelles recherches indiquent que les avantages d'avoir un compagnon canin ou félin sont réels et importants.
Une équipe de psychologues de l’université de Miami et de l’université de Saint-Louis ont cherché quels étaient les réels avantages à posséder un animal de compagnie. Ils expliquent dans le Journal of Personality and Social Psychology:
«Il était prouvé que les animaux domestiques peuvent aider des personnes à faire face à des facteurs de stress importants, en revanche, on sait peu de choses sur les avantages pour le bien-être de personnes au quotidien.»
Qu’ont-ils trouvé? Que les bénéfices émotionnels à posséder un animal de compagnie peuvent être équivalents à ceux d’une amitié humaine, souligne The Huffington Post.
Freedom House est une organisation non gouvernementale indépendante qui soutient l'expansion des libertés dans le monde. L'organisation soutient le changement démocratique, surveille l'état de la liberté dans le monde et défend la démocratie et les droits de l'Homme.
C'est de sexomnie, une variation sexuelle du somnambulisme, qu'il s'agit. Lundi 4 juillet, un Britannique accusé du viol d'une adolescente de 16 ans était relaxé au pays de Galles. Beau-père de la jeune fille, il n'a pas contesté l'agression mais a fait valoir qu'il souffrait de ce trouble du sommeil.
Les faits se sont produits pendant la nuit. Selon le Telegraph, Stephen L. D, qui hébergeait l'adolescente, lui avait proposé qu'ils dorment ensemble. Elle était malade et « sa chambre était plus fraîche ». Elle raconte s'être ensuite réveillée alors que son beau père l'agressait.
L'énorme porte centrale sur le coté de l'Arche a été ouverte à la foule curieuse et étonnée de la ville de Schagen. Bien sûr, c'est seulement une réplique précise de l'Arche qui a été construite par le créationniste hollandais Johan Huibers qui démontre sa foi en la véracité de la Bible.
Affaire Lagarde-Tapis reporté au 4 août, le Défenseur des droits fraichement nommé, Dominique Baudis, épinglé par l'Urssaf : Philippe Bilger s'interroge sur l'éthique des personnalités nommées au sommet de l'Etat.
Les sciences sociales ont longtemps vu dans la circulation des rumeurs les symptômes d'un dérèglement social. Pourtant, scientifiquement parlant, la rumeur n'a rien de péjoratif. Vue comme une forme d'échange social, souple et multiforme, elle éclaire le débat sur la confiance envers les médias et le rapport des citoyens au pouvoir.
Le phénomène des rumeurs fascine, passionne, intrigue. De Virgile (L'Enéide) à Beaumarchais (Le Barbier de Séville), en passant par Gabriel Garcià-Marquez (La Mala hora), la rumeur compose pour la littérature une matière première dont les ressorts sont infinis. Notre quotidien, lui aussi, fourmille de ces nouvelles où le réel côtoie l'imaginaire. Les attentats du 11 septembre, le tsunami en Asie ou, plus près de nous, la vie privée de Nicolas Sarkozy démontrent que les événements qui pénètrent l'espace public et médiatique sont très souvent, pour ne pas dire immanquablement, escortés par leur cortège de rumeurs :« Le gouvernement et les services de renseignements des Etats-Unis savaient que les Twin-Towers allaient être la cible d'un attentat, ils auraient averti leurs proches travaillant dans les tours qui ne sont pas allés travailler ce jour-là. Aucun avion n'a frappé le Pentagone... Le tsunami est le résultat d'une nouvelle bombe naturelle testée par les Américains... » Contre-versions des versions officielles, ces rumeurs flottent dans l'opinion, surnagent au conditionnel dans les médias et inondent Internet.
Du point de vue sociologique, ce que le langage commun nomme « rumeur » est la diffusion d'une information doublement illégitime, au regard des discours conventionnels et des canaux de contrôle de l'information, aujourd'hui les autorités et les médias habituels, plus généralement tous les « centres de vérité » (conciles, tribunaux, académies) (1). De ce fait, les acteurs sociaux qui veulent échanger des rumeurs ont recours au registre de la connivence et du secret (« Puisqu'on est entre nous, je peux vous raconter que... ») ou font appel à la force anonyme du nombre (« Toute la ville sait que... »). La rumeur ne pouvant être énoncée publiquement sans des préventions d'usage, le colporteur emprunte donc les formes d'énonciation propres aux informations clandestines : référence à l'indéfini (« on raconte... »), à l'impersonnel (« il se dit... »), usage du conditionnel. Quand il souhaite marquer une certaine distance avec le récit, parce que trop peu crédible ou trop scabreux, il le présente comme une « rumeur », des « on-dit », des « racontars ». Si, au contraire, il se l'approprie pleinement et veut lui donner tout crédit, il dit le tenir d'un ami, ou de l'ami d'un ami très bien informé. Quel que soit l'habillage que choisit l'énonciateur, la rumeur est identifiable par le recours au registre de la révélation. Certaines situations sont plus propices à l'échange de rumeurs. Face à un événement troublant dont les causes restent obscures, l'absence de vérité publique ou le scepticisme envers les institutions qui la délivrent rendent l'espace public plus perméable aux informations non vérifiées. Poussé par une volonté de savoir urgente et insatisfaite, le colportage intensif d'une rumeur résulte de la forte valeur d'information que lui attribue une partie du public.
Des chercheurs canadiens ont trouvé qu'un insecte du type phasme se serait passé de relations sexuelles durant 1,5 million d'années. Le risque de ce comportement est que des mutations génétiques peu propices à la survie pourraient s'accumuler avec les générations. Ces chercheurs ont établi le moment où cette espèce aurait utilisé le sexe en étudiant les taux de mutations de deux gènes.
Il faut toutefois se dire qu'1,5 million d'années ne sont pas une longue période sur le plan de l'évolution. L' « asexualité » pourrait donc intervenir de manière plus fréquente qu'on ne le croyait puis disparaître aussi bien qu'elle est venue.
L'indice « vivre mieux » a été mis en place fin mai par l'OCDE, le club des pays riches. Cet indicateur, qui regroupe 19 variables, est destiné à mesurer le bien-être des habitants des 34 pays développés membres de l'OCDE. Mais il reflète une conception individualiste et anglo-saxonne du bien-être personnel.
Cliquez sur les différents indicateurs pour afficher la carte qui y correspond. Pour connaitre les classement des états membres passer la souris sur chacun d'entre eux.
Dans le dilemme quotidien de recherche d’un juste équilibre entre temps de travail et temps personnel, les cadres arbitrent le plus souvent en faveur du temps travail. Ils aggravent ainsi, bien malgré eux, l’intensité de frustration et de stress contre laquelle ils se battent si courageusement chaque jour. C’est un vrai cercle vicieux.
Strong evidence for repeated tsunamis came from the presence of molluscs, snail shells and the remains of abundant foraminifera (marine protozoa). The sediments were transported inland at high speed and energy, reaching Olympia although the site lies some 108 feet above sea level.
“In earlier times, Olympia was not 22 kilometers (13.6 miles) away from the sea as it is today. Back then, the coastline was located eight or perhaps even more kilometers further inland,” said Vött.
In this scenario, tsunamis came in from the sea and rushed into the narrow valley of Alpheios, into which the Kladeos River flows, forcing their way over the saddles behind which Olympia is located.
The case for Lean Six Sigma in pharmaceutical formulation and process development
The evolution of the pharmaceutical industry has made product formulation, process development, and life cycle management more critical than ever. Expiring patents and the rise of generics, in addition to increasing drug development costs and regulatory requirements, are forcing pharmaceutical companies to develop products faster, cheaper, and better compared with just a few years ago. Formulation and process development is one of the key—and at the same time most difficult and costly—segments in product development and commercialization. It is also one of the most critical functions, in which the future of a product, its potential success, the level of quality risks, and the strength of its patents, manufacturing capabilities, and customer satisfaction are determined. For the development of products with good formulation and manufacturing processes in the least time possible at reasonable costs, the trial-and-error approach isn’t the best one—but shortcuts should be avoided. Indeed, the process of product development requires a systematic approach that ensures that only the right steps are taken, and in the most logical sequence. With the increasingly competitive landscape of the industry, rapid and significant productivity improvements are becoming a prerequisite for every pharmaceutical company’s survival. Six Sigma tools and techniques, used in conjunction with methodologies common to Lean practice, have fostered a powerful performance system that has enabled noticeable productivity growth in other industries over the past few years. Indeed, Lean Six Sigma provides the basis for the strong complementary relationship that is shared by process, quality, and performance, a relationship that leads to sustainable competitive advantages.
Le gaz naturel est au cœur d'une épreuve de force entre Israël et le Liban. Les deux pays, officiellement en état de guerre, se disputent sur le tracé de leur zone économique exclusive de 200 miles au large de leurs côtes méditerranéennes.
Pour les touristes, l'Inde serait la destination la moins chère alors qu'en réalité il s'agit de la Pologne. Le pays des maharajas est en réalité au 10e rang des destinations les plus coûteuses. Les touristes auraient donc tendance à mal juger le coût d'un séjour à l'étranger. C'est du moins ce qui ressort d'une étude présentée par le comparateur de vols Skyscanner.fr, classant les pays du moins cher au plus onéreux. Ce dernier indique que le coût estimé d'un séjour à l'étranger est souvent loin du coût réel.
Lorsque l'on interroge les touristes sur les destinations qu'ils estiment les moins chères à l'étranger, ils citent spontanément l'Inde, la Thaïlande et le Maroc. Or, pour les deux premières destinations, ils se trompent.
L'étude de Skyscanner montre que l'Inde est en réalité la 10e destination la plus coûteuse du classement (coût réel + vols) et la Thaïlande occupe la 18e place de ce palmarès. Pour le Maroc, les vacanciers ne sont pas loin de la réalité. Au classement finale cette destination du Maghreb arrive au 2ème rang.
Avec le Maroc (2e, donc), la Pologne (1ère) et l'Irlande (3e) s'affichent comme les destinations les plus abordables, toujours en coût réel (+ vols).
Les touristes classent, eux, la Pologne à la 6e position des destinations les plus chères tandis que l'Irlande est perçue comme très coûteuse et se trouve ainsi positionnée au 23e rang.
Concernant la France, les vacanciers estiment que l'Hexagone est une destination assez coûteuse (22e) pour passer ses vacances. En réalité, le pays n'est pas aussi cher qu'on le pense puisqu'il se situe 15e rang du classement final.
L'appui du monde agricole vaut-il une ou deux marées vertes ? Jeudi 7 juillet, Nicolas Sarkozy, s'exprimant sur le sujet des algues vertes lors d'une visite à Crozon (Finistère), refusait "de désigner des coupables, de montrer du doigt les agriculteurs", et dénonçait les "intégristes" de l'écologie.
Coïncidence malheureuse, le même jour, vient de révéler la préfecture des Côtes-d'Armor, deux marcassins étaient retrouvés morts sur la plage Saint-Maurice, à Morieux, envahie par une marée verte. Une plage aussitôt fermée en raison des poches de gaz toxique dans les amas d'algues vertes en décomposition.
Dopée par les rejets d'azote dus à l'agriculture et à l'élevage et par une météo favorable, la prolifération des algues vertes s'est accentuée cette saison : fin juin, 25 000 m3 avaient été ramassés en Bretagne, le double de juin 2010.
A Crozon, le chef de l'Etat a affirmé deux priorités pour enrayer le phénomène : le ramassage des algues et le développement de la méthanisation, qui transforme en biogaz le lisier riche en azote.
Une double erreur, selon Alain Menesguen, directeur de recherche à l'Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (Ifremer). Ce spécialiste de la modélisation des écosystèmes marins côtiers a été l'un des premiers à démontrer la responsabilité des épandages agricoles dans la prolifération des algues vertes.
Voici le Plan Londres … cette carte montre les meilleures places à Londres … les monuments historiques les plus connus… Plan Londres est aussi riche que le plan de Paris
Erwann Gaucher : Elle est surtout marquée par une totale méconnaissance d'Internet et des phénomènes qui agitent la toile tels que les réseaux sociaux. Une écrasante majorité de responsables politiques français n'ont, au mieux, qu'une vision technique du web, une conception "télécommunications" plus proche du minitel que de Twitter, apprise sur le papier des grandes écoles. Ils ne se rendent absolument pas compte que sur le web, et sur les réseaux, une vie sociale, économique, culturelle se développe. Cela les pousse à avoir une vision monolithique du web, alors qu'il est aussi ridicule d'essayer de résumer le web en quelques phrases que de résumer la variété des idées politiques en France par un lapidaire "tous pourris".
Avec l'émergence des réseaux sociaux, ce décalage devient tous les jours plus flagrant. Pour comprendre Facebook ou Twitter, on ne peut pas se contenter d'une note de synthèse de son conseilleur ou de son chargé de com. Sur le papier, la définition de Twitter n'est pas très intéressante, il faut l'expérimenter pour comprendre réellement ce que c'est.
Tout cela se développe en totale désintermédiation vis-à-vis d'eux et en pousse beaucoup à avoir un jugement péremptoire et décalé sur des phénomènes qu'ils n'appréhendent pas. Balayer d'un revers de la main un phénomène utilisé quotidiennement par plus de 20 millions de personnes me paraît intellectuellement limité de la part de ceux qui veulent présider aux destinées des Français.
Tout ramener au « racisme », c’est méconnaître la distinction des sphères de l’action sociale. Bref, comme le demandait Claude Lévi-Strauss, il faut cesser de mettre le mot « racisme » (ou ses dérivés comme « racisation ») à toutes les sauces. En finir aussi avec la paresse intellectuelle qui consiste à faire un usage magique du mot « racisme » pour conjurer le Mal. Et se garder enfin de lancer des chasses aux sorcières sur la base d’accusations abusives de « racisme ». Tous ces mésusages de l’action antiraciste empoisonnent l’esprit public et corrompent le débat politique en même temps qu’ils contribuent à racialiser et conflictualiser les rapports sociaux. Les effets pervers existent, comme on peut s’en convaincre en observant sans lunettes idéologiques les conséquences indésirables d’un antiracisme devenu machine à exclure, à salir et à tuer socialement. L’antiracisme est en attente d’une réforme intellectuelle et morale.
C’est la phrase que faisait dire le célèbre dialoguiste, scénariste et réalisateur Michel Audiard à Lino Ventura dans le film culte de Georges Lautner « les tontons flingueurs ».
Frédéric Dard, le prolifique auteur des « San Antonio » avait un avis sur la question et déclarait : « le con ne perd jamais son temps, il perd celui des autres ».
Et même s’il affirme aussi que : « on est toujours le con de quelqu’un », un prix est décerné chaque année aux Etats Unis pour en récompenser les champions es connerie, le « Darwin Awards ».
Ce prix, crée en 1993, est remis à des personnes qui, « à la suite d’un comportement stupide, ont trouvé la plupart du temps la mort », faisant mentir en quelque sorte la théorie de l’évolution, chère à Darwin, d’où le nom de ce prix que l’on doit à une certaine Wendy Northcutt, surnommée à juste titre par ses amis, Darwin, laquelle en publie régulièrement des récits sous titrés « les sommets de la bêtise humaine » paru aux éditions « fleuve noir ». lien
Evoquons par exemple cet homme qui jouait à la roulette russe avec un pistolet semi-automatique, ou ce braqueur qui, pour ne pas être reconnu, s’était peint le visage en or, à l’aide d’un spray, ce qui provoqua, quelques heures après, sa mort, à cause des produits toxiques contenus dans la peinture. lien
« L’échec, c’est la réussite du con » disait encore Frédéric Dard comme le prouve cette vidéo, où l’on découvre un braqueur bien mal embarqué.
Et quid de cet homme qui décide d’improviser un pas de danse sur une route très fréquentée, et dont l’issue tragique ne fait aucun doute comme on peut le constater sur cette vidéo.
Un autre décide de prendre l’ascenseur alors que celui-ci est déjà parti, et pour se faire, défonce la porte avec un scooter (vidéo) ce qui confirme la jolie phrase de Frédéric Dard « il arrive à un con d’avancer, mais seulement à reculons ».
Au chapitre des morts fatales, on peut citer l’exemple de cet homme qui, voulant tester l’efficacité de sa veste anti-poignard, trouva la mort en se poignardant, ou évoquer celui qui tenta d’ingérer de l’alcool par le rectum. lien
Le gagnant 1995 ayant décidé d’envoyer une lettre piégée en omettant d’y mettre un timbre, s’est vu retourner la lettre, qu’il a bien sur ouverte.
En 1998, un jeune homme de 25 ans, au cours d’une scène de ménage, empoigna son épouse, et la projeta dans le vide, du balcon du 8ème étage de son immeuble.
La providence fit que celle-ci atterrit sur des câbles électriques en contrebas, et l’époux plein de remords bondit dans le vide pour la rejoindre, mais s’écrasa au sol, alors que sa jeune veuve parvenait tant bien que mal à regagner un balcon voisin.
L’époux impulsif et maladroit obtint le prix cette année là.
En 2002, un autre, voulant vérifier si un réservoir d’essence contenait encore du carburant, y avait allumé son briquet pour en éclairer le fond, faisant tout exploser, et lui avec.
« Etre conforme, forme des cons », disait Patrick Vernier, mais pour faire sauter la glace d’un lac gelé, un chasseur lança un bâton de dynamite, n’ayant pas prévu que son chien serait parti le récupérer et le lui ramener en remuant la queue.
En 1996, un canadien voulant vérifier la résistance des vitres d’un gratte ciel, se précipita, chaise en avant, faisant éclater la vitre, se retrouvant 24 étages plus bas. Mort. lien
Rosanna Tippett faillit se noyer, après être tombée avec sa mobylette dans un fleuve en crue, et fut sauvée de justesse par un policier.
Réalisant que sa chère mobylette était restée au fond de l’eau, elle plongea pour la récupérer et se noya, bien évidemment. lien