Et si votre activité sur Facebook était le reflet de votre état de santé psychique ? C'est l'hypothèse émise par des chercheurs américains, qui ont découvert une corrélation entre l'activité de leurs cobayes sur le réseau social, et les symptômes de troubles psychiatriques qu'ils présentaient.
25 janvier 2013
Montre-moi ton Facebook et je te dirai ta maladie mentale ?
24 janvier 2013
Il faut cesser de s'en prendre à l'industrie pharmaceutique
Serrer la main d'un industriel de la pharmacie revient aujourd'hui à se commettre avec Satan. Que doivent penser les employés de ces firmes qui travaillent honnêtement ? Exposés à la vindicte publique, ils ne peuvent réagir, alors qu'ils sont plus de 100.000 en France à oeuvrer au développement et à la production de médicaments qui sauvent des milliers de vies et soulagent tant d'hommes, de femmes et d'enfants. Oui, l'industrie médicale, dans le cadre de contrats de partenariat et de protocoles réguliers, a fourni à de nombreux acteurs sanitaires, chercheurs et services hospitaliers en tête, des aides financières que les recettes publiques ne pouvaient supporter. L'affaire du Mediator, puis celle des pilules de dernières générations anéantissent ces collaborations au prétexte de dérives médiatisées à outrance occultant les vrais enjeux. C'est un changement profond de nos mentalités qu'il faut opérer afin de promouvoir ce renversement conceptuel qu'appelle l'indispensable collaboration directe entre les patients et une industrie honorable et utile.
Deux raisons plaident pour cette collaboration. Premièrement, l'amélioration de la qualité des produits et des prestations offerts passe toujours par un accès direct à ceux qui les utilisent, les malades. En matière de santé, les intermédiaires que nous sommes, médecins prescripteurs, sont les seuls évaluateurs des résultats. Erreur partielle de cible, car, si nous savons analyser l'action et les éventuelles complications d'un produit, nous ne pouvons en déterminer l'effet profond, sauf à devenir malade nous-mêmes. Deuxièmement, la montée en puissance du malade, acteur de sa souffrance et non plus patient ignare, sans voix ni jugement. Son immixtion dans la sphère de la décision thérapeutique devient incontournable dans les maladies chroniques, où il acquiert une connaissance fine de ce qui lui arrive, des risques encourus et des modifications à adopter pour y parer. Il sait parfois mieux que le médecin comment gérer personnellement son traitement ! Refuser cette collaboration entre industrie et patients serait une erreur magistrale en ce qu'elle perpétue un ordre sanitaire fondé sur l'ignorance de celui qui subit les traitements au bénéfice exclusif du professionnel « sachant » qui les prescrit.
Se dessine donc un nouveau rôle pour les industriels de la santé : celui de conseil en éducation et observance thérapeutique auprès des malades, nouveaux lanceurs d'alertes visant à informer directement les fabricants. La puissance des systèmes informatiques devrait grandement aider à cette collection inestimable de données transmises en temps réel. J'entends d'ici les cris d'orfraie des amateurs de la pureté divine et les tenants de la séparation des intérêts. Revendiquons au contraire haut et fort ces liens entre les deux parties : intérêt du malade à guérir, intérêt de l'industriel à produire un médicament à l'effet primaire puissant et aux effets nocifs minimes. Sortons de ce débat stérile, englués que nous sommes dans une sémantique moralisatrice perverse. De la notion de lien, on est passé sciemment à celle de « conflit d'intérêts », ruinant tout effort de travail partagé. Il existe, bien sûr, des comportements déviants et des pratiques malhonnêtes qui méritent sanction, mais regardons d'abord le bénéfice thérapeutique apporté aux malades, qui, lui, dépasse et de loin les conséquences nocives de ces attitudes scandaleuses.
22 janvier 2013
Mali : ce que cache le masque de Ghost (la bêtise des gens de l'arriêre qui veulent la guerre sans la faire?)
En 1917 on a fusillé un soldat pour un pantalon, va t-on recommencer