20 mars 2010
Ne pas croire ce que disent nos muscles
Ne pas croire ce que disent nos muscles
Depuis un siècle quasiment, on pense que la performance en endurance est limitée par la capacité des muscles, du coeur et des poumons : l'épuisement arriverait lorsque les muscles ne sont plus capables de produire la force requise pour poursuive l'exercice. Un spécialiste en physiologie vient de démontrer que c'est faux. C'est la perception (mentale) de l'effort fourni qui limiterait l'endurance physique et pas la capacité musculaire.Ce spécialiste a montré que l'on pouvait encore délivrer la puissance maximale même lorsque le point d'épuisement semblait atteint. Ce résultat va intéresser tous les sportifs et entraîneurs. La perception que l'on vient d'atteindre le maximum possible est un verrou de sécurité naturel et biologique afin de nous éviter de nous blesser en faisant trop d'exercices ; on peut faire une analogie avec la douleur qui nous empêche parfois de marcher alors que, physiologiquement, nous pouvons tout à fait le faire.
Noirs, Arabes et délinquance : retour sur la provoc de Zemmour | Rue89
Oui, ils sont plus délinquants que les Blancs, mais cet écart s'explique par des facteurs économiques et psychologiques.
Actualité > Il y a deux ans décédait Arthur Clarke, auteur de « 2010 : Odyssée 2 »
L'auteur de plus surfait de la SF mondiale
19 mars 2010
1 minute sur YouTube = 24 heures de vidéo en plus
Zoom24 heures de contenu uploadé toutes les minutes sur YouTube. Cette estimation gigantesque a été rendue publique par YouTube.
6 heures par minute il y a trois ans
Un mois seulement après avoir fêté ses 5 ans, YouTube annonce une croissance de l'activité sur son site. Cette année pour la première fois les ingénieurs ont constaté que chaque minute les utilisateurs du site uploadent sur le site l’équivalent de 24 heures de vidéo. En mai 2009, on atteignait déjà les 20 heures. En 2007, seulement 6 heures étaient téléchargées sur le même laps de temps.
On constate donc une augmentation exponentielle des contributions au site. YouTube est devenu un véritable réflexe pour les internautes et se décline désormais sur les mobiles. Rien de plus facile pour l’utilisateur de capturer une vidéo et de la poster directement sur le site.
17 mars 2010
Les économistes français plutôt de gauche ?
Les économistes français plutôt de gauche ?
Julien BonnetThierry Mayer et Étienne Wasmer, chercheurs à l’IEP-Paris, se sont amusés en octobre dernier à sonder les économistes français sur des sujets tels que la mondialisation, l’éducation ou la fiscalité. Plus de 300 d’entre eux ont répondu aux 82 questions de l’enquête « Y a-t-il du consensus entre économistes en France ? » Ils étaient invités à répondre en fonction de ce que la théorie économique a établi selon eux, et non pas en fonction de leurs convictions politiques.
Les économistes ayant participé privilégient la régulation publique plutôt que le marché. Un réel consensus se dégage ainsi parmi eux sur certaines questions : les États-Unis devraient ratifier le protocole de Kyôtô, la couverture des risques de santé doit être publique, la politique budgétaire doit être coordonnée au niveau européen… Mais les deux chercheurs ont aussi observé que les réponses dépendaient de la position sociale de l’enquêté : si, en moyenne, moins de 40 % des réponses des enseignants du second degré, maîtres de conférences et chargés de recherches sont favorables au marché, le taux frôle les 50 % pour les professeurs d’université et les directeurs de recherches. Les économistes seraient donc d’autant plus favorables au marché qu’ils ont réussi à obtenir des postes importants.
Se présentant comme une simple « expérimentation » à la représentativité limitée, cette étude a néanmoins suscité des réactions passionnées : cherchant explicitement à dégager des « consensus », l’enquête a été soupçonnée de légitimer certaines décisions politiques. Gilles Raveaud, sur son blog d’Alternatives économiques, a invité tous les économistes « de gauche » à remplir le questionnaire pour que les résultats de l’enquête soient défavorables au « libre-échange ou au système à points pour la retraite »., obtenant un réel succès : pendant les jours ayant suivi son appel, T. Mayer et É. Wasmer ont observé un afflux de réponses défavorables au marché. Au final, l’étude a ainsi surtout montré l’influence croissante de la blogosphère dans le débat public.
Thierry Mayer et Étienne Wasmer, « Y a-t-il du consensus entre économistes en France ? », novembre 2009, disponible sur
http://mpra.ub.uni-muenchen.de/18584/1/version_web_consensus_or_not.pdf
Gilles Raveaud, « Y a-t-il un consensus parmi les économistes ? À vous de le dire », disponible sur le blog http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud