Le célèbre réseau social Facebook pourrait provoquer des crises d’asthme. En effet, selon une étude menée par cinq médecins italiens, ces crises peuvent intervenir auprès de sujets déjà fragilisés, après le visionnage de photos interposées. L’étude a mis en scène un jeune homme de 18 ans, souffrant d’asthme. Celui-ci déprimait après avoir rompu avec sa petite amie, qui l’avait radié de sa liste d’amis. Le patient a alors pris un nouveau pseudo, pour redevenir ami avec cette jeune fille et pouvoir à nouveau consulter les photos de son profil. Les médecins ont alors mesuré le flux respiratoire du jeune homme en lui faisant porter un masque, constatant que son volume respiratoire plonge (baissant jusqu’à plus de 20%) dès qu’il se connecte à Facebook.
19 novembre 2010
Facebook pourrait provoquer des crises d'asthme
L'ironie sur Facebook, motif valable de licenciement
Il s'agit d'une première : faire preuve de mauvais esprit sur sa page Facebook est un motif de licenciement valable. Le conseil des prud'hommes de Boulogne-Billancourt estime fondée la décision prise par l'entreprise d'ingénierie Alten d'avoir renvoyé trois de leurs employés en 2008, pour avoir ironisé sur leur hiérarchie lors d'une conversation privée sur le réseau social.
En décembre 2008, lors d'échanges sur le réseau social Facebook, l'un des trois salariés de cette entreprise, s'estimant mal considéré par sa direction, avait ironisé sur sa page personnelle, en disant faire partie d'un « club des néfastes ». Deux autres employées avaient répondu : « Bienvenue au club ».
C'est France Info, ayant révélé cette affaire en mai, qui annonce cette décision tombée dans la matinée. Comme le site de la radio le rappelle :
Climat: les messages apocalyptiques sont contre-productifs
Une étude vient en effet de démontrer que lorsque les gens sentent que le monde dans lequel ils vivent n'est plus sûr et stable, ils finissent par nier l'évidence... Plus le message est effrayant, plus cet effet agit. Pour que l'effet ne se produise pas, il faut que le message soit présenté scientifiquement et avec des propositions de solutions. Aux États-Unis, un récent sondage avait trouvé que pratiquement la moitié de la population estime que les inquiétudes sont exagérées.
Pour information le marche du carbone de Chicago est fermé : http://lapresseaffaires.cyberpresse.ca/bourse/201011/17/01-4343428-bourse-du-...
18 novembre 2010
Quand la tombe de «Harry Potter» devient un site touristique israélien
17 novembre 2010
Liberté de pensée
« Il y a deux manières de combattre la liberté de pensée: sa suppression pure et simple et le droit donné aux abrutis de la recouvrir de leur bavardages. »
Le Théâtre des opérations
Maurice Georges Dantec
Les noces de l'Australie et de l'Asie auront-elles lieu ?
Le tropisme asiatique de l’Australie est alternativement perçu comme le résultat d’une forte dépendance économique et stratégique vis-à-vis du continent voisin ou comme le fruit de l’adaptation du pays aux changements mondiaux. En écho à ces perceptions, la liste des principaux partenaires commerciaux est éclairante, puisque Canberra est passé en quelques décennies d’un horizon économique à un autre, du Royaume-Uni à la région est-asiatique, dominée par le Japon puis par la Chine. En dépit de l’ambigüité récurrente liée à la taille et à la diversité de cet espace, cette région a acquis une certaine cohérence autour de la proximité géographique, de la densité des interactions, d’identités culturelles communes et d’institutions partagées [1], jusqu’à faire émerger récemment des projets multiples de communauté asiatique. Face à ces projets ambitieux, l’Australie tente de s’amarrer à cette communauté en devenir, mais elle déplace avec elle certains impedimenta.
Karachi : devant le juge, Millon confirme les rétrocommissions | Rue89
L'ex-ministre de la Défense assure que des commissions illicites ont été versées dans le cadre des contrats d'armes avec le Pakistan.
Le trouble jeu de SOS attentats
Jean-Louis Bruguière : une instruction à sens unique
Le rôle ambivalent de la Direction des constructions navales (DCN)
Les mensonges du ministre de la Défense…… et les mensonges du chef de l'Etat
Les super-bactéries NDM-1 arrivent en France
Les dangereuses bactéries résistantes aux antibiotiques, grâce au gène NDM-1, seraient en train de se propager en Europe. En France, déjà quatre personnes ont été infectées... L’inquiétude des médecins est grandissante.
16 novembre 2010
étude Smartdate: les femmes dont le prénom finit par «a» ont plus de partenaires sexuels
Par malko le mardi 16 novembre 2010, 15:53, - L'actu - Lien permanent
Mieux vaut s'appeler Zahia, Loana que Thérèse!
C'est le résultat d'une étude très sérieuse du site de rencontre en ligne Smardate qui révèle que les femmes dont le prénom finit en «a» ont plus de partenaires sexuels que les autres. Les Laura ont en moyenne 9,7 partenaires, alors que les Thérèse n'en ont que 1,1.
Selon cette étude les Tania ont en moyenne dans leur vie 9,6 partenaires sexuels, et les Lola 9,5, alors que les Thérèse n'avouent qu'une moyenne de 1,1 amant, les Françoise 1,2 et les Marine 1,3.
Pour Stiglitz, le système immobilier américain est à deux vitesses | Slate
Le Foreclosure Gate et la débâcle des prêts hypothécaires aux Etats-Unis soulèvent des questions sur l’«Etat de droit», ce gage suprême des sociétés civilisées et développées. Le principe de primauté du droit est censé protéger les faibles contre les puissants et assurer un traitement équitable à tout un chacun. En Amérique, dans le sillage de la crise des subprimes, aucune de ces garanties n’a été respectée.
L’Etat de droit concerne aussi la sécurité des droits de propriété: par exemple, si vous avez un crédit à rembourser, votre banque ne peut pas saisir votre maison sans suivre la procédure légale. Ces dernières semaines, pourtant, plusieurs familles américaines ont été expropriées alors même qu’elles n’avaient aucune dette envers leur banque!
Pour certaines institutions bancaires, il ne s’agit que de «dommages collatéraux»: des millions d’Américains doivent encore être chassés de leur foyer, en plus des 4 millions à qui c'est arrivé en 2008 et 2009. Et ce rythme des saisies immobilières augmenterait encore sans l'intervention du gouvernement américain.
Des saisies illégales!
Les raccourcis en matière de procédure, les documentations incomplètes et les fraudes endémiques qui ont accompagné l’émission par les banques de millions de créances douteuses pendant la bulle immobilière ont compliqué un processus d’assainissement devenu indispensable. De nombreux banquiers estiment que ce ne sont là que des détails mineurs. A leurs yeux, la plupart des gens qui sont expulsés de leur maison ne remboursent pas leur prêt hypothécaire et, dans la plupart des cas, ceux qui saisissent leur bien le font en toute légitimité.
Mais comment attendre des citoyens américains qu’ils croient en une justice approximative? On ne se permettrait pas de dire que la plupart des condamnés purgeant une peine de prison à perpétuité ont commis un crime à la mesure de cette sentence. Non, le système judiciaire américain est plus exigeant que cela! Et des garanties ont été imposées pour répondre à ces exigences.
Seulement, les banques veulent court-circuiter ces garanties procédurales. Et elles ne devraient pas être autorisées à le faire. Pour certains, toute cette histoire rappelle ce qui s’est passé en Russie, où on s’est servi du droit -en particulier la loi sur la faillite- comme d’un mécanisme légal pour remplacer un groupe de propriétaires par un autre. Les tribunaux ont été soudoyés, les documents falsifiés et tout s’est déroulé sans heurts.
Une nouvelle corruption à l’américaine
En Amérique, la vénalité est d’un autre niveau. Ce ne sont pas les juges qui sont corrompus à titre individuel, ce sont les lois mêmes, à travers les contributions de campagne et le lobbying. C’est ce qu’il est désormais convenu d’appeler la corruption, american style.
Il était de notoriété publique que les banques et les organismes de prêts hypothécaires se livraient à des pratiques agressives et exploitaient les couches les moins instruites et informées en matière de finance. Le but: vendre aux emprunteurs des prêts assortis à un maximum de frais et à des risques énormes (précisons que les banques n’avaient pas non plus l’intention d’épargner leurs clients plus calés en finance, comme en témoignent les titres émis par Goldman Sachs et voués à chuter). Mais les banques ont usé de leur influence politique pour empêcher les Etats de voter des lois interdisant les prêts pourris.
Lorsqu’il était évident qu’un emprunteur n’était plus capable de rembourser son prêt, les règles du jeu changeaient. La loi américaine sur la faillite a été amendée afin de prévoir une espèce de contrat de servitude partielle («partial indentured servitude»). Concrètement, si un particulier a des créances équivalentes à 100% de son salaire, la banque peut lui imposer de lui verser 25% de son revenu brut avant impôt pour le restant de ses jours. Car la banque est en droit d’ajouter, par exemple, 30% d’intérêts annuels aux dettes déjà existantes de cette personne. En fin de compte, un débiteur peut finir par devoir beaucoup plus à la banque que ce qu’elle devait recevoir initialement, et ce alors que le débiteur aurait, de fait, consacré un quart de son temps de travail à cette banque.
Les prêteurs avaient prévu leur coup
Lorsque cette nouvelle loi sur les faillites a été adoptée, personne n’a dénoncé le fait qu’elle entrait en conflit avec l’inviolabilité des contrats: à l’époque où les emprunteurs avaient contracté leur dette, la loi américaine sur les faillites, plus humaine -et plus rationnelle d’un point de vue économique- leur laissait une chance de nouveau départ si le remboursement de leur dette devenait trop lourd.
Dans ces circonstances, les prêteurs avaient tout intérêt à ne proposer des crédits qu’à ceux qui étaient en mesure de les rembourser. Seulement voilà, à l’époque, les organismes prêteurs savaient sans doute qu’ils pouvaient compter sur le soutien de l’administration républicaine. Ils allaient émettre des prêts à haut risque, puis modifier la loi et s’assurer de presser le citron des pauvres.
Une protection des débiteurs contre l’insolvabilité?
Aux Etats-Unis, un prêt hypothécaire sur quatre est «sous l’eau». Autrement dit, les sommes dues par les emprunteurs sont supérieures à la valeur du bien. De plus en plus d’analystes estiment que le seul moyen de gérer ce problème est de réduire la valeur du principal (la dette).
Il existe une législation spécifique relative aux faillites commerciales, le «Chapitre 11», qui permet aux entreprises de se restructurer rapidement en réduisant la valeur de le leur dette et d’en convertir une partie en actions. S’il est important de protéger les entreprises pour préserver les emplois et la croissance, il l’est tout autant de protéger et de préserver les familles et les communautés humaines. L’Amérique aurait grand besoin d’un «Chapitre 11 pour particuliers».
Les sociétés de prêt ont fustigé une telle loi qui, selon elles, violerait le droit immobilier. Naturellement, tout amendement apporté à une loi bénéficie à certains et porte préjudice à d’autres. Lorsque la loi sur les faillites de 2005 fut votée, les prêteurs en étaient les bénéficiaires; ils ne se sont pas souciés de savoir si cette loi écornerait les droits des débiteurs.
Une justice pour les puissants
Des inégalités croissantes, associées à un système pernicieux de financement des campagnes, risquent de décrédibiliser complètement le système judiciaire américain. Certains ont beau continuer de parler d’«Etat de droit», à l’heure actuelle, la loi ne protège pas les faibles contre les puissants. Au contraire, ces derniers peuvent exploiter les faibles en toute impunité.
Dans l’Amérique d’aujourd’hui, la noble revendication d’une «justice pour tous» est en train d’être supplantée par une ignoble «justice pour ceux qui en ont les moyens». C'est-à-dire pour une minorité décroissante.
Joseph E. Stiglitz
Traduit par Micha Cziffra
15 novembre 2010
Nourrisson réanimé de force : l'hôpital de Châteauroux condamné
La cour d'appel de Bordeaux a condamné l'hôpital de Châteauroux à indemniser la famille d'une jeune femme handicapée.
La cour administrative d'appel de Bordeaux a donné raison à la mère d'une jeune femme handicapée qui poursuit l'hôpital de Châteauroux, où elle a accouché il y a 28 ans, selon une information RTL.
Le 11 août 1982, Annie Amouriq vit un dramatique accouchement. Quinze jours après le terme de sa grossesse, elle accouche d'une petite-fille en arrêt cardiaque. En salle d'accouchement ne sont présents qu'une sage-femme et une infirmière. C'est un pédiatre, en charge d'un autre cas dans l'établissement, qui va prendre en charge l'enfant, le réanimant malgré l'opposition du père du nourrisson.
Une fois le bébé revenu à la vie, le médecin prévient les parents que leur fille ne marchera pas et ne parlera pas non plus. Le praticien avait raison. Aujourd'hui âgée de 28 ans, Elodie Amouriq est très lourdement handicapée, ne pouvant effectuer le moindre geste seule.
La mère d'Elodie, seule depuis le décès de son mari, mène un combat pour obtenir réparation et assurer la survie matérielle de sa fille, dont les soins coûtent chers.
La cour d'appel de Bordeaux, qui a jugé que l'hôpital de Châteauroux avait commis des fautes, l'a condamné à verser 1,3 million d'euros à la famille d'Elodie et à la caisse primaire d'assurance maladie de l'Indre. L'hôpital va saisir le Conseil d'Etat, ultime recours en matière administrative.
14 novembre 2010
Permanence des empires - La vie des idées
L’empire n’est pas cette forme politique caduque que l’historiographie tend à mépriser à peu de frais. L’histoire globale de Jane Burbank et Frederick Cooper en montre toute l’actualité et la complexité. L’Union européenne n’aurait-elle pas intérêt à regarder du côté des formes impériales pour parvenir à définir sa souveraineté ?
Juppé, Bertrand et Lefebvre arrivent, Woerth et Yade partent : voici le nouveau gouvernement Fillon - LePost.fr
2 commentaires :
- comment Bachelot peut elle être encore au gouvernement après tant de conneries
- les postes vraiment importants sont donnés à des nuls : PME, commerce extérieur, etc.. sans parler de Lagarde à l'économie qui ne foutait rien dixit Chirac qui savait ce que ne rien faire voulait dire...
Blog de Paul Jorion » COMMENT FURENT AUTORISES LES PARIS SUR LES FLUCTUATIONS DE PRIX (I) INTRODUCTION
La « financiarisation » de l’économie observée au cours du dernier demi-siècle est la conséquence d’une concentration excessive de la richesse. On constate à un bout de l’échelle sociale un manque de ressources et à l’autre, des ressources en excès cherchant à se placer qui, n’arrivant pas à le faire dans le secteur de la production en raison d’une menace constante de surproduction, se consacrent du coup à des paris sur les fluctuations de prix. Il faut interdire de tels paris qui non seulement ponctionnent des sommes astronomiques sur l’activité de l’« économie réelle » (ponctions qu’alimentent les consommateurs quand le prix spéculatif est à la hausse, et les producteurs quand il est à la baisse) mais fragilisent aussi son fonctionnement en créant de longues chaînes de créances dont le défaut d’un maillon quelconque signifie la défaillance tout au long. La finance dite « d’investissement » aura alors été ramenée à sa taille naturelle, sa taille humaine, soit une fraction de ce qu’elle est aujourd’hui, libérant des ressources nécessaires à une multitude d’objectifs positifs comme le bien-être des ménages dont les revenus sont constitués de salaires ou la remise en état de l’environnement.
Blog de Paul Jorion » COMMENT FURENT AUTORISES LES PARIS SUR LES FLUCTUATIONS DE PRIX (II) LA VENTE A DECOUVERT
L’ordre des agents de change est créé en France en 1723 (1) dans un but précis : il s’agit avant tout de régler la question des ventes fictives d’« effets publics » visant à en faire baisser le prix. Les effets publics sont alors : « les fonds d’État, inscriptions de rentes, bons du Trésor, actions et obligations de certains canaux, chemins de fer et compagnies garanties par l’Etat, titres émis par les villes, les établissements publics et les sociétés anonymes » (Maréchal 1901 : 8). Ces « ventes fictives » visant à faire baisser les prix, ce sont les ventes à découvert.
Je pue mais je sauve la planète : enquête sur la douche pas écolo
Se priver de sa douche quotidienne, un grand progrès pour l'humanité. C'est ce que tente de nous faire avaler le New York Times, média de référence dans le pays des deux salles de bains minimum. Comme si les Français avaient besoin de ça. Alors que la moitié de l'humanité n'a pas accès aux commodités de base, prétendre que ne plus se laver est du dernier chic, voilà qui va encore faire passer les écolos pour de sombres bouseux privilégiés donneurs de leçons.
Le PS entre cynisme et incompétence
Le PS entre cynisme et incompétence
Gérard Grunberg 12 Novembre 2010
Y a-t-il un pilote dans l’avion socialiste ? La réponse est non. Il y a deux façons pour le leader du grand parti d’opposition qu’est le Parti socialiste d’exercer positivement son leadership : présenter un programme de gouvernement crédible, et déclarer clairement son intention de briguer la présidence de la République. Martine Aubry ne fait ni l’un ni l’autre.