18 mai 2013
17 mai 2013
L'ONU adopte une résolution sur la décolonisation de la Polynésie française
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté vendredi 17 mai une résolution plaçant la Polynésie française sur la liste des territoires à décoloniser, malgré la défaite des indépendantistes aux dernières élections territoriales et des pressions de Paris.
François Hollande face à la presse : il y a 400 journalistes politiques qui ne servent à rien à Paris!
Lorsque l'on voit le niveau des enquétes journalistiques et des analyses et dire qu'ils sont 400 ! minimum de ces bons à rien!
François Hollande face à la presse : 63% des Français ne l'ont pas trouvé convaincant
François Hollande face à la presse : 63% des Français ne l'ont pas trouvé convaincant
La « hollangue », cette langue morte
e mot étrangement pénible, d'abord, qui court les rédactions et les discours officiels à une fréquence accélérée depuis le début de l'année : la « gouvernance ».
On le trouve sans relâche dans le quotidien les Echos ou chez la ministre Marisol Touraine, on l'entend en boucle chez les économistes de plateau télé, ou dans la bouche du président de la République, François Hollande, appelant, entre autres, le 17 avril dernier, à « renforcer la gouvernance mondiale » lors du forum Nouveau Monde.
Un brave new word pour un brave new world, un monde à la Huxley, où les gens auraient oublié ce que parler veut dire.
Substantif formé à partir d'un participe présent, celui du verbe « gouverner », le mot « gouvernance » mériterait de se voir appliquer le châtiment qu'Orwell, autre maître de l'anticipation, désirait appliquer en son temps à un certain nombre de trouvailles propagandisto-journalistiques : la peine de mort. Un essayiste canadien vient en tout cas de s'occuper de cet irritant vocable dans un livre intitulé Gouvernance. Le management totalitaire (éditions Lux).
Docteur en philosophie et spécialiste des paradis fiscaux, Alain Deneault y retrace le parcours de ce véritable « coup d'Etat conceptuel », dont on pourrait en réalité faire remonter l'origine aux années Thatcher, et que la Banque mondiale a intégralement adopté, allant jusqu'à faire de la « bonne gouvernance » la condition sine qua non de l'accès à ses aides.
D'une totale plasticité, quasiment indéfinissable, le mot « gouvernance » conspire à faire de la politique l'analogue de la gestion d'entreprise. C'est un mot qui coupe totalement les ponts avec le monde de la passion et des idées, le monde des entités historiquement habitées, celui des mots et expressions comme « justice », « République » ou « lutte des classes ».
Un mot qui habite un présent perpétuellement conjugué, la « gouvernance » ne désignant même plus l'acte de gouverner, mais un état à la fois désincarné et permanent, comme si l'« actance » se mettait soudain à désigner l'action.
On comprend, hélas, que le président Hollande s'épanouisse dans ce genre d'éther, lui qui ne s'est jamais distingué par une foi sans bornes dans les pouvoirs de la langue. Passé le fameux discours du Bourget qui fit battre les cœurs il y a un an, il y a un siècle, la « hollangue » n'aura cessé de nous anesthésier. Venue du fond des manuels de management anglo-saxons et des réunions d'apparatchiks du PS, elle n'empoigne jamais par une métaphore, une bourrasque lyrique, ne parlons même pas de souffle onirique.
« Soutenabilité », « stabilité », « crédibilité », tels sont les mots livides qu'elle égrène, quand elle ne se lance pas dans des pétrifications lexicales comme « choc de simplification administrative ».
Le 28 mars dernier, François Hollande déclarait sur France 2 : « Je laisse faire. Je laisse dire. Ce qui comptera, c'est d'être jugé sur les résultats. On n'est pas jugé sur les discours.» Au pays de Molière, de Chateaubriand et du général de Gaulle, on n'en jurerait pas.
On le trouve sans relâche dans le quotidien les Echos ou chez la ministre Marisol Touraine, on l'entend en boucle chez les économistes de plateau télé, ou dans la bouche du président de la République, François Hollande, appelant, entre autres, le 17 avril dernier, à « renforcer la gouvernance mondiale » lors du forum Nouveau Monde.
Un brave new word pour un brave new world, un monde à la Huxley, où les gens auraient oublié ce que parler veut dire.
Substantif formé à partir d'un participe présent, celui du verbe « gouverner », le mot « gouvernance » mériterait de se voir appliquer le châtiment qu'Orwell, autre maître de l'anticipation, désirait appliquer en son temps à un certain nombre de trouvailles propagandisto-journalistiques : la peine de mort. Un essayiste canadien vient en tout cas de s'occuper de cet irritant vocable dans un livre intitulé Gouvernance. Le management totalitaire (éditions Lux).
Docteur en philosophie et spécialiste des paradis fiscaux, Alain Deneault y retrace le parcours de ce véritable « coup d'Etat conceptuel », dont on pourrait en réalité faire remonter l'origine aux années Thatcher, et que la Banque mondiale a intégralement adopté, allant jusqu'à faire de la « bonne gouvernance » la condition sine qua non de l'accès à ses aides.
D'une totale plasticité, quasiment indéfinissable, le mot « gouvernance » conspire à faire de la politique l'analogue de la gestion d'entreprise. C'est un mot qui coupe totalement les ponts avec le monde de la passion et des idées, le monde des entités historiquement habitées, celui des mots et expressions comme « justice », « République » ou « lutte des classes ».
Un mot qui habite un présent perpétuellement conjugué, la « gouvernance » ne désignant même plus l'acte de gouverner, mais un état à la fois désincarné et permanent, comme si l'« actance » se mettait soudain à désigner l'action.
On comprend, hélas, que le président Hollande s'épanouisse dans ce genre d'éther, lui qui ne s'est jamais distingué par une foi sans bornes dans les pouvoirs de la langue. Passé le fameux discours du Bourget qui fit battre les cœurs il y a un an, il y a un siècle, la « hollangue » n'aura cessé de nous anesthésier. Venue du fond des manuels de management anglo-saxons et des réunions d'apparatchiks du PS, elle n'empoigne jamais par une métaphore, une bourrasque lyrique, ne parlons même pas de souffle onirique.
« Soutenabilité », « stabilité », « crédibilité », tels sont les mots livides qu'elle égrène, quand elle ne se lance pas dans des pétrifications lexicales comme « choc de simplification administrative ».
Le 28 mars dernier, François Hollande déclarait sur France 2 : « Je laisse faire. Je laisse dire. Ce qui comptera, c'est d'être jugé sur les résultats. On n'est pas jugé sur les discours.» Au pays de Molière, de Chateaubriand et du général de Gaulle, on n'en jurerait pas.
Voleur : Hollande songerait à taxer les propriétaires après le remboursement de leur emprunt | Jean Marc Sylvestre, le blog
La rumeur est de plus en plus persistante : l’Élysée plancherait actuellement sur la création d’une taxe qui frapperait tous les biens immobiliers non loués par leur propriétaire mais aussi leur propre résidence principale si l’emprunt du logement est remboursé. Dans son édition du 12 août, le journal Libération faisait part de l’idée de soumettre à l’impôt sur le revenu des « revenus fictifs », que constitue l’absence de loyer pour les millions de propriétaires ayant remboursé leur emprunt. Cette idée a été proposée par un groupe de sympathisants PS, Front de gauche et Europe Ecologie les Verts et remis au Président de la République lors de ses 100 jours à la tête du pays. Cette mesure serait déjà calculée et rapporterait 7,5 milliards d’euros dans les caisses de la France.
Hollande songerait à taxer les propriétaires après le remboursement de leur emprunt | Jean Marc Sylvestre, le blog
16 mai 2013
Cinéma : l'effarante invasion des « fils et filles de » - AgoraVox le média citoyen
Tout le monde connaît le lien de filiation entre l’acteur Bernard Blier et le réalisateur Bertrand Blier, entre le dialoguiste Michel Audiard et le réalisateur Jacques Audiard, ou bien encore entre Thomas Langmann, acteur puis producteur, et le réalisateur Claude Berri.
Très connue également, et nettement plus spectaculaire, la dynastie des Gélin, depuis les grands-parents Daniel Gélin et Danièle Delorme jusqu’à leur petit-fils Hugo Gélin, en passant par le père de ce dernier, Xavier Gélin et sa sœur Fiona Gélin, tous acteurs. Sans oublier l’actrice Maria Schneider, également fille de Daniel Gélin.
Une autre dynastie d’acteurs célèbres a marqué l’histoire du cinéma : celle des Brasseur, depuis Pierre Brasseur et son épouse Odette Joyeux jusqu’à leur petit-fils Alexandre Brasseur, fils de Claude Brasseur.
Belle brochette d’acteurs également dans la famille Depardieu, entre le père, Gérard Depardieu, la mère, Élisabeth Depardieu, et les enfants, Julie Depardieu et son regretté frère Guillaume Depardieu, trop tôt disparu.
Plus complexe est la situation de la famille Berry. On trouve là l’actrice Joséphine Berry, fille des acteurs Richard Berry et Jessica Forde. Lequel Richard Berry partage également la parentalité de l’actrice Coline Berry avec la comédienne Catherine Hiégel. Un Richard Berry par ailleurs oncle d’une autre actrice, Marylou Berry, elle-même fille de Josiane Balasko. Ouf !
Beaucoup de monde cinématographique également du côté de la nébuleuse familiale Gainsbourg-Birkin-Doillon. Quand on ne chante pas chez ces gens-là, on joue, et parfois les deux en même temps. Si tout le monde connaît Charlotte Gainsbourg, fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, moindre est la notoriété de Kate Barry, fille de Jane Birkin, au contraire de Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon.
Si les actrices Agathe Bonitzer, fille du réalisateur Pascal Bonitzer, Lola Dewaere, fille de Patrick Dewaere, ou Lolita Chammah, fille d’Isabelle Huppert et de l’acteur britannique Ronald Chammah, sont peu connues du grand public, tel n’est pas le cas de Romane Bohringer, la célèbre fille de Richard Bohringer.
Impossible évidemment de passer sous silence la filiation entre Laura Smet et ses parents Nathalie Baye et l’acteur occasionnel Johnny Halliday. Ou celle qui unit Thomas Chabrol à ses géniteurs Claude Chabrol et Stéphane Audran.
Un couple de parents acteurs d’un rejeton également comédien, rien de bien original. La preuve encore avec Bernard Giraudeau et Anny Duperey, parents de Sara Giraudeau. Idem pour Hippolyte Girardot et Isabel Otero et leur fille Ana Girardot, et pour Daniel Auteuil et Anne Jousset, parents d’Aurore Auteuil.
Autres cas intéressants : d’une part, celui de Salomé Lelouch ; fille de Claude Lelouch et Evelyne Bouix, c’est par sa mère et Pierre Arditi qu’elle a été élevée ; d’autre part, celui de Sagamore Stévenin et Robinson Stévenin, tous les deux acteurs comme leur père Jean-François Stévenin.
Reste la pléthore de comédiens, fils et filles d’un acteur ou d’une actrice célèbre : Nicolas Bedos, fils de Guy Bedos ; Vincent Cassel, fils de Jean-Pierre Cassel ; Emma de Caunes, fille d’Antoine de Caunes ; Michel Colucci, fils de Coluche ; Clovis Cornillac, fils de Myriam Boyer ; Lola Creton, fille de Michel Creton ; Anouchka Delon, fille d’Alain Delon ; Louis Garrel, fils de Philippe Garrel ; Izia Higelin, fille de Jacques Higelin ; Arthur Jugnot, fils de Gérard Jugnot ; Léo Lanvin, fils de Gérard Lanvin ; Delphine Rich, fille de Claude Rich ; Lambert Wilson, fils de Georges Wilson. Sans oublier les regrettées Marie Trintignant, fille de Jean-Louis Trintignant, et Pauline Lafont, fille de Bernadette Lafont.
Avoir un parent puissant, même s’il n’appartient pas au milieu, ne peut évidemment pas être un handicap. Cela n’a pas nui à Léa Seydoux, fille de l’industriel et financier Jérôme Seydoux. De même, avoir un père producteur ou metteur en scène célèbre, ne peut être un frein à une ambition cinématographique ; n’est-ce pas, MM. Romain Gavras, fils de Costa-Gavras, et Félix Moati, fils de Serge Moati ?
Un oncle célèbre, c’est bien aussi, et Lucie Boujenah, nièce de Michel Boujenah, doit en convenir. Et à défaut d’oncle ou de tante, il arrive que l’on puisse s’appuyer sur un frère ou une sœur : aux fratries déjà évoquées plus haut, ajoutons Catherine Frot, sœur de Dominique Frot, et Armelle Deutsch, sœur de Lorànt Deutsch.
Très connue également, et nettement plus spectaculaire, la dynastie des Gélin, depuis les grands-parents Daniel Gélin et Danièle Delorme jusqu’à leur petit-fils Hugo Gélin, en passant par le père de ce dernier, Xavier Gélin et sa sœur Fiona Gélin, tous acteurs. Sans oublier l’actrice Maria Schneider, également fille de Daniel Gélin.
Une autre dynastie d’acteurs célèbres a marqué l’histoire du cinéma : celle des Brasseur, depuis Pierre Brasseur et son épouse Odette Joyeux jusqu’à leur petit-fils Alexandre Brasseur, fils de Claude Brasseur.
Belle brochette d’acteurs également dans la famille Depardieu, entre le père, Gérard Depardieu, la mère, Élisabeth Depardieu, et les enfants, Julie Depardieu et son regretté frère Guillaume Depardieu, trop tôt disparu.
Plus complexe est la situation de la famille Berry. On trouve là l’actrice Joséphine Berry, fille des acteurs Richard Berry et Jessica Forde. Lequel Richard Berry partage également la parentalité de l’actrice Coline Berry avec la comédienne Catherine Hiégel. Un Richard Berry par ailleurs oncle d’une autre actrice, Marylou Berry, elle-même fille de Josiane Balasko. Ouf !
Beaucoup de monde cinématographique également du côté de la nébuleuse familiale Gainsbourg-Birkin-Doillon. Quand on ne chante pas chez ces gens-là, on joue, et parfois les deux en même temps. Si tout le monde connaît Charlotte Gainsbourg, fille de Serge Gainsbourg et Jane Birkin, moindre est la notoriété de Kate Barry, fille de Jane Birkin, au contraire de Lou Doillon, fille de Jane Birkin et du réalisateur Jacques Doillon.
Si les actrices Agathe Bonitzer, fille du réalisateur Pascal Bonitzer, Lola Dewaere, fille de Patrick Dewaere, ou Lolita Chammah, fille d’Isabelle Huppert et de l’acteur britannique Ronald Chammah, sont peu connues du grand public, tel n’est pas le cas de Romane Bohringer, la célèbre fille de Richard Bohringer.
Impossible évidemment de passer sous silence la filiation entre Laura Smet et ses parents Nathalie Baye et l’acteur occasionnel Johnny Halliday. Ou celle qui unit Thomas Chabrol à ses géniteurs Claude Chabrol et Stéphane Audran.
Un couple de parents acteurs d’un rejeton également comédien, rien de bien original. La preuve encore avec Bernard Giraudeau et Anny Duperey, parents de Sara Giraudeau. Idem pour Hippolyte Girardot et Isabel Otero et leur fille Ana Girardot, et pour Daniel Auteuil et Anne Jousset, parents d’Aurore Auteuil.
Autres cas intéressants : d’une part, celui de Salomé Lelouch ; fille de Claude Lelouch et Evelyne Bouix, c’est par sa mère et Pierre Arditi qu’elle a été élevée ; d’autre part, celui de Sagamore Stévenin et Robinson Stévenin, tous les deux acteurs comme leur père Jean-François Stévenin.
Reste la pléthore de comédiens, fils et filles d’un acteur ou d’une actrice célèbre : Nicolas Bedos, fils de Guy Bedos ; Vincent Cassel, fils de Jean-Pierre Cassel ; Emma de Caunes, fille d’Antoine de Caunes ; Michel Colucci, fils de Coluche ; Clovis Cornillac, fils de Myriam Boyer ; Lola Creton, fille de Michel Creton ; Anouchka Delon, fille d’Alain Delon ; Louis Garrel, fils de Philippe Garrel ; Izia Higelin, fille de Jacques Higelin ; Arthur Jugnot, fils de Gérard Jugnot ; Léo Lanvin, fils de Gérard Lanvin ; Delphine Rich, fille de Claude Rich ; Lambert Wilson, fils de Georges Wilson. Sans oublier les regrettées Marie Trintignant, fille de Jean-Louis Trintignant, et Pauline Lafont, fille de Bernadette Lafont.
Avoir un parent puissant, même s’il n’appartient pas au milieu, ne peut évidemment pas être un handicap. Cela n’a pas nui à Léa Seydoux, fille de l’industriel et financier Jérôme Seydoux. De même, avoir un père producteur ou metteur en scène célèbre, ne peut être un frein à une ambition cinématographique ; n’est-ce pas, MM. Romain Gavras, fils de Costa-Gavras, et Félix Moati, fils de Serge Moati ?
Un oncle célèbre, c’est bien aussi, et Lucie Boujenah, nièce de Michel Boujenah, doit en convenir. Et à défaut d’oncle ou de tante, il arrive que l’on puisse s’appuyer sur un frère ou une sœur : aux fratries déjà évoquées plus haut, ajoutons Catherine Frot, sœur de Dominique Frot, et Armelle Deutsch, sœur de Lorànt Deutsch.
15 mai 2013
26 juillet 1847 - Le Libéria indépendant - Herodote.net
Le 26 juillet 1847, le Libéria (en anglais, Liberia) devient le premier État africain officiellement reconnu par les puissances occidentales.
C'est aussi au XIXe siècle le seul État indépendant d'Afrique noire à l'exception de l'Éthiopie (ou Abyssinie). Il compte aujourd'hui environ 3 millions d'habitants sur 111000 km2.
Les émigrants baptisent Liberia leur nouveau pays. Son drapeau est calqué sur celui des États-Unis, avec une seule étoile. La capitale, appelée Monrovia en l'honneur du président américain, tire fierté d'une copie du Capitole de Washington.
Les anciens esclaves eux-mêmes reproduisent les comportements de leurs anciens maîtres, jusque dans leur habillement et leur logement...
Cette situation prend fin avec le massacre du président Tolbert et de ses ministres sur la plage de Monrovia, la capitale, le 4 décembre 1980. Le sergent Samuel Doe s'empare du pouvoir à la faveur d'une épouvantable guerre civile qui l'oppose bientôt à un autre seigneur de la guerre, Charles Taylor. Massacres, mutilations, viols ramènent le pays à la plus extrême barbarie.
Le Liberia retrouve un semblant de stabilité le 8 novembre 2005, avec l'élection à la présidence, sous contrôle international, d'Ellen Johnson-Sirleaf, une Afro-Américaine formée dans les universités américaines.
26 juillet 1847 - Le Libéria indépendant - Herodote.net
C'est aussi au XIXe siècle le seul État indépendant d'Afrique noire à l'exception de l'Éthiopie (ou Abyssinie). Il compte aujourd'hui environ 3 millions d'habitants sur 111000 km2.
Alban Dignat
Une création philanthropique
Sur ce petit territoire du golfe de Guinée, limitrophe de l'actuelle Côte-d'Ivoire, s'installent à partir de 1822 quelques milliers d'anciens esclaves originaires des États-Unis, à l'initiative d'une association philanthropique désireuse d'organiser le retour des Noirs sur le sol de leurs ancêtres, selon les préconisations du président James Monroe («L'Amérique aux Américains»).Les émigrants baptisent Liberia leur nouveau pays. Son drapeau est calqué sur celui des États-Unis, avec une seule étoile. La capitale, appelée Monrovia en l'honneur du président américain, tire fierté d'une copie du Capitole de Washington.
Les anciens esclaves eux-mêmes reproduisent les comportements de leurs anciens maîtres, jusque dans leur habillement et leur logement...
La fin du rêve américain
Derrière cette vitrine moderne, la réalité est celle d'une poignée d'Afro-Américains exploitant une écrasante majorité d'indigènes pour le plus grand profit de quelques multinationales comme le caoutchoutier Firestone, propriétaire de plantations d'hévéas.Cette situation prend fin avec le massacre du président Tolbert et de ses ministres sur la plage de Monrovia, la capitale, le 4 décembre 1980. Le sergent Samuel Doe s'empare du pouvoir à la faveur d'une épouvantable guerre civile qui l'oppose bientôt à un autre seigneur de la guerre, Charles Taylor. Massacres, mutilations, viols ramènent le pays à la plus extrême barbarie.
Le Liberia retrouve un semblant de stabilité le 8 novembre 2005, avec l'élection à la présidence, sous contrôle international, d'Ellen Johnson-Sirleaf, une Afro-Américaine formée dans les universités américaines.
26 juillet 1847 - Le Libéria indépendant - Herodote.net
14 mai 2013
Inégalités : le retour des pharaons (Le Monde diplomatique)
Ainsi que le rappelle Business Week (1), qui ne passe pas pour une publication anticapitaliste, le très célèbre théoricien du management Peter Drucker avait théorisé en 1977 qu’une entreprise dans laquelle les écarts de salaires dépassaient un rapport de 1 à 25 voyait ses performances diminuer. Car plus les inégalités se creusent, plus une mentalité individualiste destructrice sape le travail collectif, l’esprit d’équipe et, au final, les résultats de l’entreprise, y compris pour ses actionnaires. Être payé autant en une journée que d’autres en un mois semblait donc représenter la limite à ne pas dépasser. Non pas tant pour les ouvriers et employés qui, en général, ne se font guère d’illusion sur le côté « famille heureuse » de la structure privée qui les emploie (« Ils sont déjà persuadés, écrivait Drucker, que leurs patrons sont des escrocs »). C’est donc plutôt de l’encadrement que les problèmes surgiraient : au-delà d’un certain écart de rémunération, le cynisme gagne, le cœur à l’ouvrage se perd, l’absentéisme s’envole.
Inégalités : le retour des pharaons (Le Monde diplomatique)
Inégalités : le retour des pharaons (Le Monde diplomatique)
Les chomeurs ou allocataires RSA ne cherchent pas de travail : L’opération recrutement de Free n’a attiré que 20 demandeurs d’emploi pour 100 postes à pourvoir
Nous vous rapportions hier que la Mairie de Cormeilles-en-Parisis, en Ile de France, mettait à disposition des recruteurs de Free ses locaux. A la clé, 100 postes en CDI à pourvoir dans les centres d’appels de Colombes, Vitry sur Seine et Paris VIIIème.
Mais les demandeurs d’emplois sont loin de s’être déplacés en nombre. Face aux recruteurs seuls une vingtaine de chômeurs ont fait le déplacement, laissant la salle à moitié vide. Quelques-uns sont même partis sans laisser de CV.
Pour Free, le bilan serait tout de même positif. « Dès lors que l’on a 3 ou 4 candidats intéressants, c’est positif. Un des candidats pourrait être intégré dès lundi » indique ainsi un recruteur. Pour la mairie, ce manque de postulants pourrait être lié à la rapidité avec laquelle a été mise en place l’opération. « J’ai rencontré la DRH de Free fin mars. L’action a été mise en place très vite » a expliqué le maire de Cormeilles-en-Parisis. Les services de la ville avaient pourtant invité par écrit chaque bénéficiaire dur RSA
Univers Freebox - L’opération recrutement de Free n’a attiré que 20 demandeurs d’emploi pour 100 postes à pourvoir
13 mai 2013
"Emmanuel Todd, un intellectuel nationaliste et germanophobe à Mots Croisés" - L'EXPRESS
Un discours proche de la germanophobie
Il est frappant de voir à quel point durant toute l'émission, Emmanuel Todd justifie son propos par le biais de ses "compétences d'historien ou d'anthropologue". Le tout, bien sûr, accompagné d'un rejet de la classe politique dans son ensemble (même de Marine Le Pen pour le coup!), ponctué de "les gens n'ont pas encore compris" ou "c'est quoi la réalité". On mettra de côté l'utilisation permanente du "je", du "moi je pense que" ou du "ce que j'avais déjà dit en...". On n'est jamais aussi bien servi que par soi-même pour les citations.Ce qui est plus navrant, c'est le discours où il définit les personnes en fonction de leur nationalité.
- "Les Allemands ont culturellement un réflexe d'auto-protection".
- Yves Calvi lui demande si les ouvriers allemands seraient toujours plus forts que les nôtres (déjà qu'on en arrive à formuler ce genre de phrase dans un débat télévisé...), la réponse d'Emmanuel Todd est "ils feront toujours différemment".
- "La vie allemande n'est pas marrante tous les jours. Ce sont les Français qui trouvent l'énergie de faire des enfants et de se reproduire". Remplaçez les nationalités par les blancs et les noirs, vous aurez froid dans le dos.
- "C'est pas culturel, le style des Anglais n'est pas d'obéir aux Allemands".
- "Si on pense qu'on peut demander à un ouvrier français la même chose qu'à un ouvrier allemand, on ne comprend pas l'échec de l'Union européenne."
Comment peut-on accepter de tels propos définissant un groupe de personnes en fonction de leur origine A croire qu'il n'y a pas de différence en Allemagne entre un Bavarois et quelqu'un de Hannovre, entre un ouvrier du Sussex et un ancien du collège d'Eton comme David Cameron...
Ce grand penseur en a aussi profité pour refaire l'Histoire avec son "Les Anglais ont créé les Etats-Unis "...
"Emmanuel Todd, un intellectuel nationaliste et germanophobe à Mots Croisés" - L'EXPRESS
Goodbye Hollande !
Mais l'Allemagne, qui a déjà foutu en l'air deux fois le continent, est l'un des hauts lieux de l'irrationalité humaine. Ses performances économiques « exceptionnelles » sont la preuve de ce qu'elle est toujours exceptionnelle. L'Allemagne, c'est une culture immense, mais terrible parce que déséquilibrée, perdant de vue la complexité de l'existence humaine. Son obstination à imposer l'austérité, qui fait de l'Europe le trou noir de l'économie mondiale, nous impose une question : l'Europe ne serait-elle pas, depuis le début du XXe siècle, ce continent qui se suicide à intervalles réguliers sous direction allemande.
Goodbye Hollande !
Goodbye Hollande !
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