23 septembre 2010
Consommation de produits laitiers et risque de diabète de type 2
En définitive on aura toujours des explications pour rendre le malade coupable de sa maladie, il n'aura jamais fait ce qu'il fallait faire.
Pharmacorama - Le régime méditerranéen, même exporté aux USA, ne perd pas ses vertus
Auteur : Pierre Allain | Date : 15-1-2008 |
Les bienfaits du régime méditerranéen ont été mis en évidence en Europe, notamment en Grèce. Jusqu'à présent aucune étude américaine ne lui a été consacrée.
Les Archives of Internal Medicine de décembre 2007, ont publié un article intitulé « Mediterranean dietary pattern and prediction of all-cause mortality in a US population » qui montre que le régime de type méditerranéen (riche en fruits, légumes, céréales complètes, oléagineux , huile d'olive, poissons, un peu d'alcool), appliqué à la population américaine, réduit d'environ 20 % la mortalité toutes causes confondues, la mortalité d'origine cardiovasculaire et par cancer. Il s'agit d'une grande étude qui a concerné près de 400 000 personnes et dont les résultats paraissent convaincants.
Nous avons déjà parlé à de multiples reprises dans Pharmacorama de l'intérêt du régime méditerranéen, voir par exemple cet article.
Il y a donc lieu, surtout si on a des facteurs de risque cardiovasculaire, d'adopter ou en tous cas de se rapprocher du régime méditerranéen.
Faut-il ajouter une statine ? La question qui se pose en réalité est de savoir dans quelle mesure les effets des facteurs protecteurs s'additionnent : activité physique, consommation modérée d'alcool, régime méditerranéen, prise de statines. Qu'apporte la prise d'une statine sur la mortalité totale et la mortalité par ischémie cardiaque de personnes ayant seulement comme facteur de risque une légère hypercholestérolémie et ayant une activité physique notable, une consommation modérée d'alcool et suivant un régime méditerranéen ?
Pharmacorama - Acides oméga-3 et protection cardiovasculaire
Le Lancet du 14 aout 2010 a publié une mise au point à partir des données de la littérature (106 références bibliographiques citées) concernant les effets cardiovasculaires des acides gras oméga-3, acide eicosapentaénoïque, EPA, et acide docosahexaénoïque, DHA. Les acides oméga-3 sont considérés comme ayant des effets bénéfiques et leur utilisation recommandée sous forme d'apport alimentaire (poissons par exemple) ou supplémentation. Selon cette revue bibliographique, les bienfaits des acides oméga-3 apparaissent assez modestes : à côté d'études montrant des effets très favorables, d'autres n'ont pas obtenu de résultats probants, notamment en ce qui concerne, les troubles du rythme cardiaque et la mort subite.
Le NEJM a publié « on line first » en aout 2010 les résultats d'une étude clinique comparant chez des personnes de 60 à 80 ans, ayant comme antécédent un infarctus du myocarde, les effets d'un apport d'acides gras oméga-3 pendant 40 mois, selon les 4 modalités suivantes : − 400 mg d'EPA plus DHA, − 2 g d'acide alpha-linolénique, ALA , − 3 acides gras précédents, EPA, DHA et ALA, − une margarine standard prise comme référence. La supplémentation en EPA + DHA ou en ALA n'a pas modifié d'une manière statistiquement significative la survenue d'événements cardiovasculaires ni la mortalité globale de ces malades ayant eu un infarctus du myocarde et par ailleurs pour la plupart traités par antihypertenseurs, statines et anticoagulants. Selon cette étude, la supplémentation en acides gras oméga-3 EPA et DHA ou aussi en ALA ne semble pas beaucoup apporter à des personnes déjà traitées d'une manière conventionnelle.
Ces résultats discordants ou même contradictoires appellent les remarques suivantes : − les « doses » d'acides gras utilisées en supplémentation diffèrent selon les essais, − l'apport alimentaire est variable et difficile à quantifier, − les habitudes alimentaires d'une population sont difficiles à quantifier et de plus elles évoluent, influencées par les conseils diététiques publicitaires, − parallèlement le recours à des médicaments susceptibles de réduire les risques cardiovasculaires s'étend.
GRIPPE : Après l’oseltamivir et le zanamivir, un 3è antiviral, le péramivir
Actualité publiée il y a 5h44mn
Après l’oseltamivir et le zanamivir, les médecins devraient bientôt disposer d’une troisième molécule antivirale pour prévenir ou combattre précocement la grippe. Il s’agit du péramivir, dont la présentation a été faite à Boston par le laboratoire BioCryst Pharmaceuticals lors de la 50e Conférence annuelle ICAAC (Interscience Conference on Antimicrobial Agents & Chemotherapy), l’un des grands rendez-vous internationaux sur les maladies infectieuses et leurs traitements.
Les premières données issues des études destinées à évaluer la sécurité du produit chez l’homme indiquent par ailleurs l’absence d’interaction pharmacocinétique entre le péramivir (600 mg en intraveineux) et la rimantadine (100 mg per os), cette dernière étant en quelque sorte l’ancêtre des antiviraux actuels, mais dotée d’une efficacité incomplète. De même, il n’existe aucune interaction entre péramivir et oseltamivir (75 mg per os) lorsqu’ils sont administrés simultanément aux patients grippés.
Une étude...