On peut se poser en effet des question sur l'utilité d'un "Comité National sur le Calcul Intensif", du "Comité de l'Environnement Polaire" ou la "Commission Consultative permanente d'Oenologie".....
Des comités pour les temps difficiles?
C'est le nombre (ahurissant) de comités officiellement dénombrés par le ministère des Finances. Selon Roland Cayrol, politologue, interrogé sur France 2, c'est la "professionnalisation" de la politique qui nécessite tant de comités : "Quand on n'a plus de fonction, élective ou ministérielle, on se retrouve un petit peu sans rien. Quand il y a des amis qui n'ont plus de job (...) il y a les comités, les hauts-comités, le Conseil économique et Social, où on peut, en attendant des jours meilleurs, recaser ses amis."
(Images : France 2)
Un député UMP se pose des questions.
Combien coûtent ces comités, et combien de personnes sont-elles concernées?
Difficile à savoir pour le député UMP Richard Maillé : "Il y a une opacité totale qui règne là-dessus. On ne connaît pas, bien souvent, le budget qui leur est consacré, on ne connaît pas le nombre de salariés qui leurs sont consacrés." déclare-t-il.
Le député constate : "Bien souvent on a des comités qui ne travaillent plus, qui font une réunion par an parce qu'il faut en faire une".
Le gouvernement avait promis de réduire le nombre de ces commissions nous dit France 2. C'est vrai: il en a effet supprimé 50... mais en a créé 30.
Note de la rédaction
Luc Ferry émarge quant à lui au Conseil d'Analyse de la Société, un job "prenant" d'après lintéressé et les quelques salariés autour de lui, qui est payé environ 1800 euros mensuels. Ce qui lui vaut d'être détaché de l'université Paris-VII, qui le paye 4800 euros par mois (la somme sera remboursée par Matignon).
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