Tous les astronautes, et la plupart des ingénieurs, connaissent bien cette caricature, épinglée dans des dizaines de cubicules d'employés de la Nasa, dans les années 60.
On y voit tout l'ingénieux dispositif technique allant de la base jusqu'au sommet de la fusée portant la petite capsule spatiale qui la chapeaute. Dans la capsule, un astronaute demande à son collègue :
« Ça te rassure vraiment, toi, de savoir que tout ce qu'il y a en dessous de nous a été fabriqué par le plus bas soumissionnaire ? »
En 2011, voilà une question que sont en droit de se poser presque tous les passagers aériens du monde et beaucoup de consommateurs de médicaments. Car c'est maintenant la norme. Le plus bas soumissionnaire – celui qui s'engage à respecter, à son prix, le cahier des charges d'un marché – répare les avions et teste les nouveaux produits pharmaceutiques.
Mais à la différence des années 60, l'entreprise impliquée n'est plus dans le voisinage. Avec la globalisation, elle est souvent sur un autre continent.
08 mars 2011
Avions, médicaments : le danger d'une sécurité sous-traitée | Rue89
via rue89.com
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