A qui le tour ? Après le transport aérien, la grande distribution et la téléphonie mobile, le low cost gagne tous les secteurs et oblige les acteurs installés à se réinventer. Une révolution à laquelle personne ne pourra échapper. L'intégralité du dossier de couverture dans Enjeux-Les Echos, Mai 2013.
Prendre l’avion avec Hop, la filiale d’Air France, à partir de 55 euros ; le train avec le Ouigo de la SNCF pour 10 euros ou louer une voiture chez InterRent, nouveau bébé d’Europcar, pour 20 euros par jour… Ces dernières semaines, tous les transporteurs semblent s’être entendus pour faire voyager à prix cassés ! Après avoir nié la menace des concurrents low cost puis vainement tenté de les dénigrer aux yeux d’un consommateur que la crise pousse à « acheter malin », les acteurs traditionnels ont fini par prendre la mesure de cette révolution.
Contrairement aux soldes ou aux sites de déstockage, le low cost n’est pas seulement synonyme de prix bas. Il repose sur un modèle alternatif et innovant, fondé sur quelques caractéristiques désormais bien connues des professeurs de stratégie et des consultants : standardisation des produits, transfert des coûts au client, utilisation intensive du matériel, relation optimisée avec les fournisseurs, etc. Des conditions nécessaires pour pouvoir proposer à un large public une offre simple, dépouillée du superflu, mais de grande qualité pour ce qui touche à l’essentiel. Etre transporté d’un aéroport à un autre à l’heure et en toute sécurité, par exemple. Si l’aérien est, à ce jour, le secteur le plus touché, ce nouveau modèle gagne un peu l’industrie (automobile, pharmacie) mais surtout les services. On peut se faire soigner les dents, couper les cheveux ou même inhumer low cost ! La banque, la santé ou les services aux entreprises ne sont plus protégés que par des régulations plus ou moins désuètes ou de vieux réflexes psychologiques du consommateur… Pour combien de temps encore ? I.L
Retrouvez l'intégralité de l'enquête dans le numéro de Mai 2013 d'Enjeux-Les Echos : en kiosque les 3 et 4 Mai, avec Les Echos ; sur l'appli Enjeux (App Store) ; abonnés : chargez Enjeux via l'appli Enjeux, l'appli Les Echos ou feuilletez le magazine en ligne sur la "liseuse" disponible sur http://www.lesechos.fr/enjeux/.
- SEPT SECTEURS EN EFFERVESCENCE
Optique, coiffure, soins dentaires, centres de fitness, contrôle technique, pompes funèbres, déménagement : autant d’activités défrichées par une deuxième génération de « low-costeurs ». Comment ils réinventent les process… et cassent les prix.
- LES LEADERS HISTORIQUES ORGANISENT LA RIPOSTE
Confrontés à la concurrence low cost, ils répondent désormais avec mêmes armes : des offres simplifiées à petits prix. Ce qui les obligent à repenser une organisation qu'ils pensaient intouchable. Un électrochoc salutaire ?
- LE LOW COST BON POUR LE CLIENT, PAS POUR L'ECONOMIE ?
Les chercheurs tentent de mesurer et d'analyser les conséquences de la révolution low cost.
Low cost: le nouveau modèle, Actualités
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