Que ce soit à cause de l’incongrue Palme d’Or décernée à Michael Moore en 2004, pour Fahrenheit 9/11, du succès de Une vérité qui dérange (et le tout aussi incongru prix Nobel de la Paix à Al Gore) ou de l’indignation, qui semble être dans l’air du temps, les documentaires rebelles, contestataires et irrévérencieux sont à la mode.
Ils envahissent les écrans depuis quelques années et les plus chanceux d’entre eux, comme Sicko, Food, Inc ou The Cove, s’invitent même aux Oscars. Inside Job, Gasland (les deux présents aux Oscars 2011), Water makes Money ou Plastic Planet, sont des exemples récents du genre le plus tendance du moment.
Au-delà de la justesse de leur combat, de la nuance de leur propos, de leur intérêt cinématographique et de la clarté de leurs positions (qui varient beaucoup), tous semblent utiliser les mêmes techniques et procédés narratifs. Comme les grosses industries qu’ils dénoncent, ces quatre documentaires (représentatifs d’une méthode plus large) appliquent des pratiques conventionnelles et bien rodées pour transmettre leur message et scandaliser à souhait le spectateur. Petit manuel du parfait documentaire engagé.
04 juillet 2011
Comment réussir son documentaire engagé? | Slate
via slate.fr
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