Selon le quotidien Le Parisien-Aujourd’hui en France, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) aurait placé sous surveillance le Tramadol,un anti-douleur qui remplace le Di-Antalvic depuis son retrait du marché en mars 2011. Ce dérivé de l’opium aurait des effets secondaires importants et présenterait un fort risque d’accoutumance.
Depuis le retrait du Di-Antalvic, la consommation de cet anti-douleur, utilisé contre le mal de dos et les douleurs articulaires et délivré uniquement sous ordonnance, ne cesserait de croître. Au nombre de ses effets secondaires : vomissements, troubles du sommeil, désorientation et « addiction importante d’une partie des patients », prévient Le Parisien dans son édition du mercredi 25 janvier.
En effet, ces effets addictifs entraînent parfois une consommation détournée de psychotrope chez certains patients dépendants. Son arrêt nécessite alors une période de sevrage. L’Afssaps recense en 2010 sept cas de suicide de toxicomanes au Tramadol.
« En deux ans, 35 % des huit millions d’utilisateurs réguliers du Di-Antalvic se sont reportés sur des traitements plus forts, comme le Tramadol. En 2011, plus de 12 millions de boîtes ont été distribuées, soit une hausse de 30% », indique ce matin Europe 1.
La molécule de Tramadol est présente en France dans le générique du même nom et dans une vingtaine de médicaments, notamment le Tropalgic, le Contramal ou Ixprim.
26 janvier 2012
Le Tramadol, remplaçant du Di-Antalvic (merci l'Europe), placé sous surveillance par l’Afssaps MyPharma Editions | L'Info Industrie & Politique de Santé
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