Nous sommes en 1989 et le patron Jean Gandois fait des pieds et des mains pour attirer cette énarque au profil atypique. Les cadres de la boîte, eux, lui réservent un accueil plutôt froid. Dans le livre « Martine Aubry, enquête sur une énigme politique », la fille de Jacques Delors explique :
« Je venais de l'administration, j'avais participé aux lois Auroux, je n'avais pas fait Polytechnique. Dans cette entreprise ou l'X c'est quasiment le certificat d'études, j'incarnais l'horreur à l'état pur. »
La socialiste finit par se faire adopter. A l'époque, Gandois l'adore et évoque : « une amitié et une réelle complicité, fondée sur une conception commune de certaines valeurs ». Compliments étonnants de la part d'un homme qui deviendra président du CNPF, l'ancêtre du Medef.
14 octobre 2011
Aubry à Pechiney, dans le cercle des grands patrons | Rue89
via rue89.com
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