Comme Balkany, on ne compte plus dans le paysage politique français, les bannis revenus en grâce, les escrocs financiers condamnés mais «blanchis» par le suffrage universel, les ex taulards arpentant les allées du pouvoir en costume trois pièces, les multirécidivistes de la fraude électorale bien installés au Parlement en bidouillant dans leur fédération PS ou UMP... C'est là une spécificité toute française. Et de tels moeurs assortis de tant de complaisances restent définitivement incompréhensibles pour la presse étrangère. A Paris, Philippe Dominati (UMP), héritier du système familial des faux électeurs mis en place par son père Jacques, va être réélu dimanche sénateur. Toujours dans la capitale, Jean Tiberi et sa batterie de casseroles est depuis près de trois décennies député et maire du Ve... Alain Carignon (UMP), trente mois de prison ferme au compteur pour corruption (notamment), brigue à nouveau des mandats depuis 2007 et conseille quasi officiellement Nicolas Sarkozy. Les socialistes Jacques Mellick (à Béthune) ou François Bernardini (Istres) ont aussi connu la bonne fortune électorale après de lourdes condamnations...
Quant à Alain Juppé, voué aux gémonies par les Français en 1997, condamné à 14 mois de prison avec sursis en 2004, il a été réélu maire de Bordeaux. Ministre des Affaires étrangères, il connaît aujourd'hui une popularité record qu'il goûte avec distance et ironie. Alors DSK et sa simple «faute morale»...
via liberation.fr
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