Dominique Strauss-Kahn était nu dans sa salle de bain, dans une chambre de l'hôtel Sofitel de la 44ème rue à New York, quand une femme de ménage est entrée samedi, vers une heure de l'après-midi, rapporte le New York Post, un tabloïd de New York qui a été le premier à lancer la nouvelle. Le directeur du FMI a « sauté » sur sa proie, âgée de 32 ans, l’a jetée sur le lit de la chambre et l'a forcée à lui pratiquer une fellation, poursuit le Post, se basant sur des sources policières new-yorkaises. La jeune femme a ensuite réussi à s’enfuir et elle a aussitôt alerté d’autres employés de l’hôtel, tandis que Strauss-Kahn se rhabillait au plus vite et quittait l’hôtel. Dans la précipitation, DSK a laissé dans sa chambre son téléphone portable et d’autres effets personnels, a constaté la police, arrivée sur les lieux alors que le Français était déjà parti. Il a été appréhendé peu après, à bord d’un avion Air France qui devait s’envoler pour Paris à 16h40. La police new-yorkaise a confirmé l’avoir placé en garde à vue. Vers 22 heures (locales) samedi soir, la police américaine faisait savoir que DSK n’est « pas coopératif », « il ne fait aucune déclaration », rapportait CNN.
Quels que soient les détails de l’affaire, et les conclusions qu'en tireront les Français, une conséquence semble d’ores et déjà évidente : au FMI, le mandat de DSK s’est très certainement achevé ce samedi. En 2008, il avait été assez miraculeux que notre séducteur ait réussi à survivre à son aventure avec une économiste hongroise du Fonds, Piroska Nagy. Un certain nombre de collaborateurs du FMI lui en gardent encore rancune jusqu’à ce jour, soulignant que DSK est certes un économiste « très brillant » et un bon patron du FMI, mais qu’il avait exercé alors sur cette subordonnée des pressions « d’ordinaire tout à fait inacceptables aux Etats-Unis ». « Pourquoi en parlez-vous si peu ? », « Vous ne voulez pas enquêter sur cette affaire ? » nous demandaient certains collaborateurs du Fonds récemment encore, ce à quoi nous répondions qu’en France, on essaie autant que possible de garder la vie privée de nos dirigeants… privée. En octobre 2008, après que DSK a présenté des excuses, le FMI avait conclu qu'il n'y avait eu ni harcèlement, ni favoritisme, ni abus de pouvoir à l'égard de son amante hongroise.Parmi les journalistes, français du moins, Strauss-Kahn a -depuis longtemps déjà-, la réputation de "sauter sur tout ce qui bouge" mais... il n'est pas le seul homme politique français dans ce cas et jusqu'à présent, on évitait donc de trop mettre en lumière ce volet de sa personnalité.
...heureusement que des journalistes , des vrais existent encore aux US car en France on en aurait jamais entendu parler n'est pas les journaleux français!
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