Le procureur de New York a déjà lancé l’argument lors de l’audience de ce lundi : si Dominique Strauss-Kahn ne peut être libéré c’est aussi à cause du précédent Polanski, le cinéaste poursuivi pour viol qui s’était enfui des Etats-Unis en 1977 pour couler ensuite des jours paisibles en France. Dans son édition de ce mercredi, le New York Times reprend ce lien et l'oppose aux indignations françaises sur le traitement infligé à DSK. « En provenance de France on apprend que beaucoup de gens sont scandalisés par le fait que Strauss-Kahn a eu droit à l’habituelle perp walk qui a permis de le photographier menotté. Cette coutume est incontestablement injuste pour les accusés de crimes. La seule chose comparable en France est peut-être ce qui se déroule tous les ans à Cannes, ironise le NYT. Année après année, le cinéaste Roman Polanski a arpenté le tapis rouge, souriant aux caméras, manifestement sans s’inquiéter –à juste titre- que les autorités françaises puissent s’apercevoir qu’il était en cavale de la justice de Los Angeles, où il avait drogué, violé et sodomisé une fillette de 13 ans ». Polanski a réduit les chances de Strauss-Kahn d'obtenir prochainement à New York sa libération sous caution, conclut le New York Times.
18 mai 2011
DSK: la faute à Polanski - Great America
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