Le tropisme asiatique de l’Australie est alternativement perçu comme le résultat d’une forte dépendance économique et stratégique vis-à-vis du continent voisin ou comme le fruit de l’adaptation du pays aux changements mondiaux. En écho à ces perceptions, la liste des principaux partenaires commerciaux est éclairante, puisque Canberra est passé en quelques décennies d’un horizon économique à un autre, du Royaume-Uni à la région est-asiatique, dominée par le Japon puis par la Chine. En dépit de l’ambigüité récurrente liée à la taille et à la diversité de cet espace, cette région a acquis une certaine cohérence autour de la proximité géographique, de la densité des interactions, d’identités culturelles communes et d’institutions partagées [1], jusqu’à faire émerger récemment des projets multiples de communauté asiatique. Face à ces projets ambitieux, l’Australie tente de s’amarrer à cette communauté en devenir, mais elle déplace avec elle certains impedimenta.
17 novembre 2010
Les noces de l'Australie et de l'Asie auront-elles lieu ?
via laviedesidees.fr
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