Vous l'avez peut-être remarqué, dans plusieurs régions, les marronniers des cours d'école
(et d'ailleurs) dépriment : feuilles marronnasses et recroquevillées, tronc attaqué, branches chétives.Un prédateur agressif et une bactérie ravageuse, complices dans l'affaire,
pourraient signer la disparition de nos marronniers, comme ce fut jadis le cas des ormes.La mineuse, chenille assoiffante
Le premier tueur est un papillon dont la chenille creuse des galeries à l'intérieur des feuilles, et obstrue les canaux qui acheminent des éléments nécessaires à la survie du marronnier. On appelle cette chenille la « mineuse ».
La maladie se traduit par un brunissement des feuilles et par leur chute prématurée dès les premiers mois d'été.
Les arbres, ainsi privés d'alimentation et d'eau, sont contraints de puiser dans leurs réserves. Ils sont alors soumis à un grand stress qui les épuisent. Ils pourrissent de l'intérieur, se fragilisent, et c'est alors « la porte ouverte à tous les champignons », explique Jean Mahaud, docteur en sciences de l'environnement et directeur des espaces verts de la ville du Havre.
Ils peuvent dans certains cas s'écrouler sans prévenir, et représentent alors un vrai danger pour l'homme.
C'est pourquoi la direction des végétaux édite régulièrement des avertissements visant à mettre en garde contre la plantation des marronniers. Le service de protection des végétaux dépendant du ministère de l'Agriculture confirme : « Nous n'encourageons pas la plantation de marronnier. »
26 septembre 2011
Après les ormes, les marronniers meurent à petit feu | Rue89
via rue89.com
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