Face à tant d’inerties et de conservatisme dans le système, il nous a pris l’envie d’assumer, au Nouvel Economiste, la volonté de tout balancer, cul par-dessus chaise, pour faire bouger les choses. Et de réhabiliter un concept usé – et même discrédité – par les convulsions du XXe siècle : la révolution ! Certes, la tentation des révolutionnaires d’écrire l’histoire sur une “feuille blanche” et de faire “table rase” du passé n’est pas sans danger. Mais l’exercice ne mérite-t-il pas d’être malgré tout exploré, à la condition d’accoler à la révolution l’indispensable adjectif pour tempérer ses excès. Révolution “de velours”, révolution “orange”, révolution réformatrice… les variations révolutionnaires sont suffisamment nombreuses pour que la France puisse à son tour mettre en musique la sienne en puisant avec son génie propre dans les pages les plus glorieuses de son histoire. Le jeu en vaut la chandelle car si la France n’est pas capable de ce sursaut, alors elle déclinera inévitablement et les Français seront hélas disponibles – on l’a déjà vu par le passé – pour des aventures plus funestes.
07 décembre 2010
Table rase – La révolution avant la révolte | Le nouvel Economiste
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