10 septembre 2011

Sur les blouses des médecins, gare aux bactéries tueuses - Le Point

Une étude montre que les uniformes appartenant au personnel hospitalier sont porteurs d'agents pathogènes.

Sur les blouses des médecins, gare aux bactéries tueuses

Un médecin, la main sur la blouse. © Kevin Lamarque / Reuters

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09 septembre 2011

Droits d'auteur : 20 ans de plus pour les producteurs et musiciens

Le Conseil des ministres de l'Union Européenne devrait valider mercredi l'extension de la durée des droits des producteurs et artistes-interprètes, dont la protection passera de 50 à 70 ans après l'enregistrement de l'oeuvre.

Mise à jour : Comme prévu, le Conseil des ministres de l'Union Européenne a adopté l'extension de la durée de protection des droits voisins, allongée de 20 ans supplémentaires, avec effet rétroactifs pour les oeuvres qui devaient passer dans le domaine public. Rendez-vous dans 20 ans pour l'étendre encore une fois ? Puis encore une fois ? Puis encore une fois... ?

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Philo et jeux vidéo, quand Socrate rencontre Mario | Rue89

Quelle alliance incongrue que de mêler de la philosophie et du jeu vidéo ! Le jeu vidéo est souvent perçu comme un loisir superficiel et abrutissant (en témoignent les premiers commentaires dès la reprise de ce blog). Dès lors, comment parvenir à le marier à la pratique de la philosophie, plus habituée à s'interroger sur des sujets autrement plus profonds ?

Mathieu Triclot est maître de conférence en philosophie à l'université de technologie de Belfort-Montbéliard (Franche-Comté). Avec un panel d'étudiants dont la philosophie n'est certainement pas le premier souci, il fallait trouver un sujet qui puisse satisfaire ce public très technophile. Son livre « Philosophie des jeux vidéo » est le fruit des échanges qu'il a pu avoir avec ces étudiants au sujet du jeu vidéo.

Socrate et Mario, d'après une photo d'un buste de Socrate au Louvre (Eric Gaba/Wikimedia Commons/CC) et Mario (Nintendo) (Vincent Elmer).

L'ouvrage débute avec la rencontre incongrue entre Socrate et Mario. Le philosophe et le plombier entament une discussion sur les fondamentaux du jeu.

Qu'est ce qu'un jeu vidéo ? Une question a priori banale mais qui, soumise à Socrate, prend des tournures tout à fait intéressantes. La conclusion, on s'en doute, n'est pas évidente. Il n'y aurait pas un jeu vidéo, mais des jeux vidéos et autant de façons d'y jouer.

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The Art Of Clean Up | Fubiz™

The Land of Dream Flowers | English Russia

La maison Japon se fissure, par Harry Harootunian (Le Monde diplomatique)

Sécheresses, épidémies, éruptions volcaniques ou pluies d’étoiles filantes, le Japon traditionnel considérait les phénomènes naturels, mais aussi l’arrivée d’étrangers comme les conséquences de l’incurie des classes dirigeantes. L’ordre social était fondé sur la nature, qu’il tentait d’imiter. Dès lors, tout bouleversement était perçu comme une mise en garde, le signe avant-coureur de catastrophes plus graves, elles-mêmes annonciatrices de la chute du régime en place. « Lorsque les dirigeants sont mauvais, les catastrophes naturelles surviennent », expliquait avec fatalisme une vieille Tokyoïte citée par le New York Times du 20 mars. Son commentaire illustre une vision ancestrale de la sagesse en politique.

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L’Art d’aujourd’hui – Le bon grain et l’ivraie | Le nouvel Economiste

Les chemins de l’art contemporain sont multiples, entre autoroutes et nationales, raccourcis et impasses
L'Art d'aujourd'huiROXANA AZIMI – L’arte non e cosa nostra. Il y a de quoi tousser devant le libellé du Pavillon italien conçu par le politicien Vittorio Sgarbi à la Biennale de Venise. Connu pour sa haine de l’art actuel, ce conservateur prétend défier une supposée “mafia de l’art officiel”, qui serait incarnée par la Biennale, en montrant une centaine d’artistes écartés de l’establishment. Et de servir aux visiteurs une batterie d’œuvres médiocres, bavardes, croûteuses, dignes d’un vrai musée des horreurs… L’art contemporain a tellement fragilisé les codes de reconnaissance qu’il a généré des réactions populistes dont cet odieux pavillon n’est qu’un exemple. Pourtant l’art n’échappe pas aux hiérarchies à l’œuvre dans d’autres domaines. Personne ne songerait à confondre musique d’ascenseur et musique de chambre, Marc Lévy et Claude Simon. De la même façon, le peintre Philippe Pasqua n’est pas de la stature d’Arnulf Rainer, de Damien Hirst ou de Lucian Freud, artistes dont il essore l’iconographie ad nauseam.

Confort ou chatouillement ?
Le distinguo semble difficile quand le marché l’entend d’une autre oreille. Ainsi Laurence Jenkell s’est taillé une petite notoriété avec des sculptures géantes représentant des bonbons. Ces berlingots ne dépassent pas le niveau d’une simple mignardise. Un bonbon s’est pourtant vendu en 2009 au prix record de 56 248 euros. En juin dernier, rebelote, une autre friandise a atteint 31 250 euros. Pour la même somme, il est pourtant possible de négocier une œuvre de François Morellet, l’un des artistes français les plus importants, à cheval entre le minimalisme et l’humour dada, et récemment exposé au Centre Pompidou… Bref, la valeur ne repose pas uniquement sur les prix décrochés à l’encan. Jean-Pierre Cassigneul est ainsi l’un des peintres français les plus chers en vente publique. Les portraits à la Van Dongen de cet illustre inconnu frisent les 200 000-300 000 dollars chez Christie’s ou Sotheby’s à New York. Soit bien plus que le prix moyen aux enchères d’un artiste majeur comme Daniel Buren. Cassigneul fait florès sans corpus critique, sans exposition institutionnelle ni soutien de galeries prestigieuses. Il jouit d’un fan club d’acheteurs fortunés, peu soucieux de son manque d’ancrage historique, mais séduits par son aspect décoratif et rassurant. Henri Matisse envisageait bien l’art comme un bon fauteuil enveloppant. Mais la plupart des artistes contemporains veulent bousculer nos repères, en premier lieu les idées de bon goût ou de joliesse. A l’amateur de voir s’il préfère le confort de la rétine ou le chatouillement intellectuel.

Il est fréquent d’ailleurs de commencer par l’un pour succomber à l’autre. Le milliardaire François Pinault a d’abord aimé les œuvres d’un peintre normand, Franck Innocent, avant de devenir un collectionneur de classe internationale. Encore aujourd’hui, il lui arrive d’acquérir des artistes secondaires qu’il ne montre jamais au grand jour. Bref, chacun a droit à son Mickey à roulettes, tant qu’il en mesure les limites créatives. Ainsi ne faut-il pas confondre les toquades qui nous désenchantent au retour des vacances, et les œuvres avec lesquelles on fait un bout de chemin, celles qui ne s’épuisent pas au premier regard. “On achète ce qu’on peut, ou ce qu’on mérite, estime le collectionneur Antoine de Galbert, fondateur de la Maison Rouge. A vrai dire, collectionner est un mode de vie, une aventure, l’expression d’un doute et surtout une manière de mieux se connaître. Il faut acheter réellement et tout bêtement ce qu’on aime, avec, à la clé, une chance infime et finalement secondaire d’être reconnu ou rattrapé par l’histoire.”

Avec les oreilles ou les yeux ?
Ce qu’on aime, certes, mais avec discernement. Ainsi faut-il séparer le bon grain de l’ivraie dans la production d’un artiste. “La pire des choses est d’acheter avec ses oreilles et pas avec ses yeux, en prenant une pièce moyenne ou mauvaise d’un artiste célèbre, insiste le collectionneur Steve Rosenblum, cofondateur du site Internet Pixmania. On cherche à être assuré, car beaucoup de paramètres entrent en jeu, les institutions, les collectionneurs, les critiques, les maisons de ventes. Si on achète comme les autres, on pense ne pas pouvoir se tromper : c’est bien l’erreur du collectionneur débutant ou confirmé.” Ainsi, si le travail du Britannique Damien Hirst fut intéressant à ses débuts, il s’est depuis noyé dans une surproduction insipide. Le trublion a viré à la rock star boulimique. D’autres se sont mués en créateurs mondains, avides de séduire les notables. C’est le cas de Bernard Venet qui a troqué son costume d’artiste conceptuel talentueux pour la casaque du Vulcain moderne, produisant à satiété Arcs et Lignes indéterminées. Les créateurs peinent parfois à tenir sur la durée… Politiques et corrosifs dans les années 1960, Bernard Rancillac ou Peter Klasen n’ont cessé de se répéter. Aussi mieux vaut-il se reporter sur leurs pièces du début que leurs resucées actuelles. Il faut toutefois distinguer la répétition née de l’usure, et celle inscrite d’emblée dans le programme conceptuel d’un artiste comme Niele Toroni, lequel aligne depuis quarante ans des points monochromes espacés régulièrement tous les 30 cm.

On l’aura compris, il y a artiste et artiste. Il y a tout autant galerie et galerie. Une enseigne saisonnière d’Honfleur ou de Noirmoutier ne rivalise pas avec des structures qui s’échinent à placer leurs poulains dans les meilleures collections privées ou institutionnelles et accompagnent réellement la production des œuvres. En revanche, se restreindre aux éléphants du marché ne suffit pas. Car bien souvent les découvertes s’effectuent dans les jeunes galeries et celles de taille intermédiaire. Certaines œuvres peuvent d’ailleurs passer inaperçues dans une galerie de taille modeste et exploser dans une autre. Les acheteurs branchés ne font pas toujours le siège du galeriste parisien Jean Brolly. Voilà quelques années, celui-ci présentait en vain pour 18 000 euros les toiles froissées de l’Américain Steven Parrino. Il a suffi que la succession de ce créateur décédé en 2005 soit captée par la puissante galerie new-yorkaise Larry Gagosian pour que ses prix frisent le million de dollars

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If we don't, remember me.

July 2011:

“That pregnant slut is playing us like a cheap fiddle!”

The Life Aquatic with Steve Zissou (2004)

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08 septembre 2011

Réchauffement climatique : la faute au soleil ? (étude du cern) | Atlantico

Certes, l'actualité est bien remplie. Entre les dettes souveraines qui prennent l'eau, le retour de DSK et le reste, la presse traditionnelle a bien du mal à évoquer des sujets qui fâchent comme, par exemple, le réchauffement climatique. C'est dommage : il se trouve que les résultats de l'étude CLOUD du CERN ... ajoutent quelques clous au cercueil du réchauffisme.

Oh, attention : ne vous attendez pas à lire dans la presse des articles expliquant pourquoi et combien les thèses climato-catastrophistes sont remises en cause par l'expérience en question, dont les résultats viennent d'être publiés. Il s'agit ici d'un lien en anglais parce qu’en France, ce n'est guère la bousculade.

Pourtant, cette étude est plutôt marquante puisqu'elle remet fondamentalement en cause les modèles climatiques utilisés pour prédire un réchauffement, à tel point qu'on peut lire dans le communiqué de presse accompagnant l'étude : « Il est clair qu’il conviendra de réviser sensiblement le traitement de la formation des aérosols dans les modèles climatiques ».

Certes, cette expérience n'est que le début d'une longue suite d'expérimentations qui permettront d'en savoir plus patati patata. Mais les faits s'accumulent : l'hypothèse de Henrik Svensmark a soudainement gagné ses lettres de noblesse et peut sortir de l'opprobre dans laquelle elle était soigneusement tenue par un GIEC qui n'a jamais, réellement, joué le jeu scientifique.

Pour rappel, Svensmark a postulé, en 1997, qu'une partie importante de la nébulosité doit sa formation à l'activité solaire. Or, elle joue un rôle fondamental dans le réchauffement climatique. Toute la question devient alors de savoir quelle proportion de nuages est liée à cette activité solaire, puisque, nous, humains, ne pourrons influer sur cette proportion, excitations carbono-centrées ou pas.

On comprend que toute étude qui conclurait que le réchauffement récent est avant tout lié à l'activité solaire déclencherait une crise de moiteur dans les mains d'un directeur d'institution scientifique dépendante des subventions étatiques. D’ailleurs, le directeur du CERN, Rolf-Dieter Heuer, a tout fait pour éviter trop de bruit autour de l'étude, en disant, le 15 juillet dernier dans le Welt Online, qu’il avait demandé à son équipe… "de rendre les résultats clairs sans, toutefois, les interpréter. Ce serait aller directement dans l’arène hautement politique du débat sur le changement climatique. Il faut être clair que le rayonnement cosmique est seulement un des nombreux paramètres."

Sauf qu'une fois l'étude analysée, le doute n'est plus guère permis ; Nigel Calder, l'un des journalistes qui a suivi Svensmark dès le début, écrit ceci, dans l'article cité plus haut : “It’s so transparently favourable to what the Danes have said all along that I’m surprised the warmists’ house magazine Nature is able to publish it, even omitting the telltale graph.” ("C'est si favorable à ce qu'a dit le Danois (Svensmark) depuis toujours que je suis même surpris que Nature, un magazine clairement réchauffiste, a été capable de publier cette étude, bien qu'omettant le graphique.")

Graphique que je reproduis ci-dessous :Cliquez pour aggrandir

... et qui montre que les particules cosmiques peuvent bel et bien former des "graines de nuages" comme Svensmark le proposait, et dans des proportions suffisantes pour conclure que le Soleil pourrait bien être le principal acteur du réchauffement climatique.

Le CO2 n'est donc plus le seul coupable du réchauffement. Mais voilà : ce nouveau suspect est totalement indépendant de l'homme. Dès lors, on ne s'étonnera pas que notre presse nationale traditionnelle, acquise à la cause écolo-réchauffiste, n'en pipe pas mot : l'effondrement de la théorie du GIEC, basée sur des modèles climatiques construits sur des hypothèses lacunaires, signifie qu'asseoir de nouvelles taxes "écocolos" aux populations sera beaucoup plus dur.

Il est aussi éclairant de se voir que l'hypothèse de Svensmark fut dès le départ ridiculisée par les tenants d'un réchauffement climatique anthropique, qui employèrent toutes les méthodes pour le couper des subventions et d'accès à la presse ; ce qui fut réussi avec la totalité des journaux grands publics, ainsi qu'avec la plupart des scientifiques. Maintenant, que se serait-il passé si le GIEC avait fait son travail correctement, c'est-à-dire de la science et non de la politique, et avait testé l'hypothèse de Svensmark il y a 14 ans ? Il n'y aurait pas eu de Climategate,  qui visait à cacher la fiabilité catastrophique des mesures effectuées sur les arbres accréditant la courbe en crosse de hockey des températures. Et qui a échoué.

Mais surtout, de vastes sommes d'argent n'auraient pas été dépensées dans des protections ridicules contre des Chats Spatiaux Géants Roses et autres lubies du même tonneau ; car même si un keynésien prix Nobel d'économie pense que se protéger d'une invasion extra-terrestre bidon, c'est bon pour l'économie, les gens normaux, eux, préfèrent dépenser leur argent et leur temps de travail dans des objectifs plus constructifs.

Bref : tout ce temps, tout cet argent perdus montrent encore une fois à quel point il est impératif d'éloigner les politiciens de tout sujet de société. Dès qu'ils s'en emparent, ils le transforment immédiatement en cloaque putride.

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La Solfatara, le volcan dont on disait qu'il faisait bander | Rue89

(De Naples) A Pozzuoles, ville à l'ouest de Naples (Italie), on raconte que le volcan du coin a des vertus magiques : il favoriserait de manière exceptionnelle l'érection des hommes. Une croyance ancestrale confortée par une étude scientifique très sérieuse.

Publié en 2009 dans la revue scientifique Pnas, ce travail, mené par une équipe de chercheurs italiens, parlait en fait du sulfure d'hydrogène, le H2S, comme d'un « médiateur de l'érection ».

Oui, oui, c'est le même sulfure d'hydrogène qui pue l'œuf pourri qui est présent « à des concentrations micromolaires dans le sang ». Par un composant des protéines, la cystéine, il est produit en partie par notre organisme. Il joue ensuite chez l'homme un rôle de vasodilatateur, nécessaire à l'érection.

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06 septembre 2011

L'informatique à l'école aide-t-elle à mieux enseigner ? Pas si sûr

Le journal américain a en effet constaté un paradoxe étonnant qui a déclenché son enquête. Le district écolier de Kyrene, en Arizona, a lancé en 2006 un programme d'une ampleur inédite d'utilisation des technologies de l'information, depuis la maternelle jusqu'au collège. Les enfants utilisent des jeux interactifs pour apprendre à compter (du type "tirez sur le vaisseau dont le numéro est égal à 5+3") ou à écrire ("mettez les lettres dans le bon ordre"), tandis que les plus grands apprennent par exemple à écrire un blog sur les sujets de leurs exposés. Et pourtant, malgré les 33 millions de dollars investis pour acheter ordinateurs portables, tableaux blanc interactifs, projecteurs et autres équipements réseaux, les notes obtenues depuis 2005 aux tests de lecture et de mathématique n'ont pas progressé dans ces écoles, alors que le niveau national a augmenté sur la même période.

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