10 décembre 2010

Les logiciels Hadopi bientôt sur la table

Michel Riguidel, l'auteur du premier texte sur ces spécifications (.pdf) nous avait expliqué que les logiciels seraient labellisés : « en mars ou juin 2011, pas avant ». En attendant, les internautes devront donc se sécuriser autrement…

Quand on parle de dictature pour la Chine, merci de lire le pdf et de me dire ou on va vraiment avec des apprentis censeurs comme cela.
Comme je dis toujours les artistes sont les amis des dictatures

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L'ONU décrit les pressions sur Wikileaks comme une tentative de censure

Lors d'une conférence à Genève, la Haute Commissaire en charge des droits de l'Homme à l'ONU a considéré que les pressions sur Wikileaks pouvaient s'apparenter à une forme de censure. Plusieurs sociétés sont allées dans le sens des gouvernements occidentaux en bloquant les transactions financières vers Wikileaks ou en refusant d'héberger le site web.

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L'adultère, motif de licenciement pour la Cour européenne des droits de l'homme

Pour la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), un employeur dont l'éthique est fondée sur la religion ou une croyance philosophique peut imposer à ses employés des obligations de loyautés spécifiques. En l'occurrence, le respect de la fidélité conjugale….

Michael Obst était « directeur pour l'Europe des relations publiques » de l'Eglise mormone ; Bernhard Schüth, lui, était l'organiste et le chef de chœur d'une paroisse catholique. Tous les deux entretenaient (chacun de leur côté, qu'on se rassure) une relation adultérine qui leur a valu un licenciement pour faute.

La Cour fédérale du travail allemande a estimé que la décision était justifiée car les employés ont « manqué à leur obligation de loyauté » :

« Les exigences respectives de l'Eglise mormone et de l'Eglise catholique en matière de fidélité conjugale n'étaient pas en contradiction avec les principes fondamentaux de l'ordre juridique. »

La Cour européenne, elle, devait dire si l'équilibre avait été respecté entre, d'une part, le droit au respect de la vie privée et familiale des deux salariés (garanti par l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme) et, d'autre part, les droits dont jouissent l'Eglise catholique et l'Eglise mormone en vertu de l'article 9 (liberté de religion), interprété à la lumière de l'article 11 (liberté de réunion et d'association).

Le 23 septembre dernier, elle a validé le principe selon lequel « au regard de la convention, un employeur dont l'éthique est fondée sur la religion ou sur une croyance philosophique peut […] imposer à ses employés des obligations de loyauté spécifique. »

Dans le cas de l'organiste, elle estime qu'il y a eu violation du droit à la vie privée et familiale. Pas dans celui du directeur des relations publiques de l'Eglise mormone.

Eglise catholique-Eglise mormone : deux poids deux mesures ?

Michael Obst, âgé de 51 ans, a grandi au sein de l'Eglise mormone qui, en Allemagne, bénéficie d'un statut de personne morale de droit public (« öffentlich-rechtliche Körperschaft »). En 1980, il s'est marié selon le rite mormon.

Après avoir exercé différentes fonctions au sein de l'Eglise mormone, il était au moment de son licenciement directeur pour l'Europe au département des relations publiques, avec un salaire mensuel d'environ 5 000 euros. C'est lui qui s'est confié à son directeur de conscience pour lui confier que son mariage périclitait et qu'il avait eu des relations extraconjugales. Il a été licencié pour faute grave, puis excommunié.

Son contrat de travail impliquait le respect de « principes moraux élevés » :

« Il s'engage à s'abstenir de fumer, de boire de l'alcool ou du café en grains ou de consommer des stupéfiants dans les locaux de l'Eglise et à proximité de ceux-ci, ainsi que lors des déplacements ou événements professionnels. En cas de manquement grave, l'employeur peut prononcer un licenciement sans préavis. »

« Vivre dans l'abstinence en cas de séparation ou de divorce »

Berhard Schüth, lui, était chef de choeur dans la paroisse catholique de Saint-Lambert, à Essen. Au moment de son embauche, il prête serment :

« Je promets de remplir mes obligations professionnelles et de respecter et d'observer les prescriptions ecclésiastiques. »

Dix ans plus tard, il se sépare de son épouse, mère de ses deux enfants, pour s'installer avec sa compagne. Quand il devient public qu'ils attendent un enfant, le doyen de la paroisse le convoque et le licencie au motif suivant :

« En entretenant une liaison extraconjugale avec une autre femme qui attendait un enfant de lui, non seulement il aurait commis l'adultère, mais se serait également rendu aussi coupable de bigamie. »

Dans la Revue de jurisprudence sociale Francis Lefebvre n° 1/2011 (à paraître), Emmanuelle Lafuma, maître de conférences à l'université Paris-XIII, explique :

« Dans l'affaire Obst (mormon), le juge allemand avait mis en avant la position importante du requérant dans la hiérarchie de l'Eglise mormone et le caractère limité du préjudice résultant de son licenciement.

Dans l'affaire Schüth, la Cour reproche à la juridiction allemande le caractère succinct de son raisonnement. D'une part, le requérant se trouvait séparé de son épouse. L'existence de loyautés spécifiques ne pouvait valoir acceptation sans équivoque de vivre dans l'abstinence en cas de séparation ou de divorce.

D'autre part, compte tenu de la nature du poste occupé par le requérant, il lui était difficile voire impossible de trouver un nouveau poste en dehors de l'Eglise employeur. »

« Une vertueuse opposition entre vie privée et professionnelle »

Tout ça se passe en Allemagne, qui ne connaît pas de réelle séparation entre l'Etat et l'Eglise. Mais qu'en est-il en France, pays de la laïcité ?

Emmanuelle Lafuma explique que pour la CEDH et les juridictions allemandes, le salarié, parce qu'il travaille dans une entreprise de « tendance » (Eglises, organisations publiques ou privées dont l'éthique est fondée sur la religion ou les convictions), accepte une réduction de certains de ses droits et libertés. Ce qu'en théorie le juge français ne tolère pas :

« En matière de vie privée du salarié, le droit français s'est construit autour d'une vertueuse opposition, fondamentale, entre vie professionnelle et vie personnelle du salarié . Dans sa vie personnelle, le salarié, d'une part, ne souffre aucune réduction de ses droits et libertés, d'autre part, ne peut être sanctionné. »

Si la vie personnelle a créé un « trouble caractérisé au sein de l'entreprise » -arrestation de Jean-Luc Delarue pour usage de stupéfiant, violence sur la fille d'une locataire de son employeur, conflit d'intérêts pour Florence Woerth- le licenciement pour « cause réelle et sérieuse », mais pas disciplinaire, est possible.

En revanche, le harcèlement (sexuel) de ses collègues par un journaliste (on ne citera aucun nom) en dehors de ses heures de travail ne constitue pas une faute grave selon la justice, notamment parce que,

« les gestes reprochés à ce journaliste ne s'étaient pas produits sur le lieu de travail mais au domicile d'une de ses collègues. »

Reste à savoir si l'adultère peut être un jour considéré dans l'Hexagone comme « un trouble caractérisé ». Ce qui pend plus sûrement au nez de salariés français, serait une validation par la CEDH d'un licenciement pour raisons idéologiques.

J'arrête pas de dire que la CEDH n'a aucune base morale pour juger pour le peuple mais non il suffit qu'il y ait le mot droit de l'homme et tout le monde dit Amen. Maintenant tout le monde voit que c'est une vaste arnaque comme toutes ces instantes dirigeaient par des fonctionnaires qui n'ont aucun compte à rendre au peuple.

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09 décembre 2010

Le mythe de la courbe de l’adoption des technologies

La courbe du Gartner n’est donc un produit commercial (puisque les rapports qui y sont attachés sont vendus par le Gartner) qui n’engage que ceux qui y croient. Dans le cycle des technologies, nous sommes souvent de l’ordre de la croyance, et où la mode, la Hype, a décidément tous les droits sur la raison.

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08 décembre 2010

Worldwide spreading of economic crisis

Abstract. We model the spreading of a crisis by constructing a global economic network and applying the susceptible–infected–recovered (SIR) epidemic model with a variable probability of infection. The probability of infection depends on the strength of economic relations between a given pair of countries and the strength of the target country. It is expected that a crisis that originates in a large country, such as the USA, has the potential to spread globally, such as the recent crisis. Surprisingly, we also show that countries with a much lower GDP, such as Belgium, are able to initiate a global crisis. Using the k-shell decomposition method to quantify the spreading power (of a node), we obtain a measure of `centrality' as a spreader of each country in the economic network. We thus rank the different countries according to the shell they belong to, and find the 12 most central ones. These countries are the most likely to spread a crisis globally. Of these 12, only six are large economies, while the other six are medium/small ones, a result that could not have been otherwise anticipated. Furthermore, we use our model to predict the crisis spreading potential of countries belonging to different shells according to the crisis magnitude.

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Plat du pied, sécurité » Dopage: hypocrite un jour, hypocrite toujours

Plus que la longueur des crampons ou la pression des ballons, le contenu de la pharmacie est le secret le mieux gardé du football professionnel. Quelques scandales de dopage éclatent parfois, mais ils sont vite remisés au fond du placard. Un livre sur le sujet (1) vient de sortir, l’occasion pour nous de s’interroger sur cet éternel marronnier.

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07 décembre 2010

NÉCESSITÉ NE FAISANT PAS LOI, par François Leclerc

Table rase – La révolution avant la révolte | Le nouvel Economiste

Face à tant d’inerties et de conservatisme dans le système, il nous a pris l’envie d’assumer, au Nouvel Economiste, la volonté de tout balancer, cul par-dessus chaise, pour faire bouger les choses. Et de réhabiliter un concept usé – et même discrédité – par les convulsions du XXe siècle : la révolution ! Certes, la tentation des révolutionnaires d’écrire l’histoire sur une “feuille blanche” et de faire “table rase” du passé n’est pas sans danger. Mais l’exercice ne mérite-t-il pas d’être malgré tout exploré, à la condition d’accoler à la révolution l’indispensable adjectif pour tempérer ses excès. Révolution “de velours”, révolution “orange”, révolution réformatrice… les variations révolutionnaires sont suffisamment nombreuses pour que la France puisse à son tour mettre en musique la sienne en puisant avec son génie propre dans les pages les plus glorieuses de son histoire. Le jeu en vaut la chandelle car si la France n’est pas capable de ce sursaut, alors elle déclinera inévitablement et les Français seront hélas disponibles – on l’a déjà vu par le passé – pour des aventures plus funestes.

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bons-et-mauvais-eleves-le-classement-des-65-pays PISA 2009

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Cantona s'attaque aux banques alors que sa femme Rachida Brakni en fait la pub

06 décembre 2010

Albert Jacquard démonte le concept de 'Propriété Intellectuelle'

The History Of Ice-Cream In The USSR

In this post we will tell you a bit about the history of ice-cream in the world and about its history in the USSR in more details!

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Savoir Inutile : Le magazine Playboy est disponible en braille.

Le magazine Playboy est disponible en braille.

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Des faussaires de génie font scandale en Allemagne

Plus de 35 tableaux vendus comme des originaux de Fernad Léger, Max Ernst ou André Derain sont en réalité des faux.

Toutes ont pourtant été authentifiées par les plus éminents spécialistes du genre et vendues aux enchères dans des maisons aussi réputées que Christie's (La Horde de Max Ernst pour 4,1 millions d'euros ou Bateaux à Collioure d'André Derain pour 2,4 millions d'euros, indique The Guardian). La difficulté est qu'il ne s'agit pas de simples copies de tableaux déjà existant mais de véritables créations "dans le style de".

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05 décembre 2010

La plus vieille musique connue date de 1400 ans avant JC

La France est «complètement larguée» au niveau de la recherche médicale

MEDECINE - Le professeur Philippe Even, ancien doyen de la faculté de médecine Necke rlivre un diagnostic sans appel...

«On est complètement largué»: l'ancien doyen de la faculté de médecine Necker, Philippe Even, alerte sur le déclin de la recherche biologique et médicale française, tirant à boulets rouges sur «un système terrifiant de contraintes» et d'«immobilisme».

«Ils sont asphixiés»

Son dernier livre de plus de 500 pages, La recherche biomédicale en danger, tombe comme un pavé dans la mare, éclaboussant politiques, agences et instituts. «Je fais partie d'un groupe d'hommes assez rares qui, ayant acquis la liberté complète et l'indépendance, et après une expérience de près de 50 ans dans le métier, peuvent à juste titre alerter sur ce qu'ils voient, sur ce que les autres voient aussi mais ne disent pas», explique le Pr Even dans un entretien à l'AFP.

«Le flux de la science coule à grande vitesse comme un torrent, et nous on est là, assis sur un pliant au bord de la rivière, avec notre ligne à bouchon tricolore. De temps en temps on attrape un poisson qui passe, mais on n'est pas sur la rivière. On ne progresse pas en même temps qu'elle.» Aujourd'hui président de l'Institut Necker, le médecin dédouane les chercheurs, «vraiment très bons, et en plus désintéressés, passionnés». «Mais ils sont dans un système, un réseau qui les contraint de tous côtés, ils sont asphyxiés», affirme-t-il.

Avec son franc-parler redoutable, c'est l'Etat qu'il cloue au pilori en premier lieu. «Partout où l'Etat est présent comme puissance dominante avec sa bureaucratie immobile, sa gérontocratie, ses hiérarchies, sa paperasserie, ses contraintes et sa pauvreté, il ne se passe rien», assène-t-il.

«Tout se passe en coulisse»

Peu nombreux sont ceux qui trouvent quelque grâce à ses yeux: l'ancien ministre de la Recherche Claude Allègre et aujourd'hui Valérie Pécresse. «Tout se passe dans la coulisse», clame-t-il, dénonçant la toute puissance des Grands Corps - X, Mines, Ponts, CEA, CNES - «qui ont infiltré toutes les structures de l'état, et qui prennent de facto toutes les grandes décisions d'investissement sans aucun contrôle».

Trois projets -ITER à Cadarache, la station spatiale habitée, le Laser Mégajoule- «croquent à eux seuls autant que toute la recherche biologique et médicale, pointe-t-il. L'Etat croit que la recherche ça se programme, alors que la recherche c'est toujours une surprise. S'il n'y a pas de surprise, ce n'est plus de la recherche». Et de développer l'exemple du virus VIH, responsable du sida, dont la découverte en 1983 a valu aux Français Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier le Prix Nobel de Médecine en 2008.

«A ce moment là des chercheurs jeunes, autonomes, audacieux, ont mis dans le mille plusieurs fois de suite. Depuis le jour où l'Etat est entré là dedans, il ne se passe plus rien». L'Agence nationale de recherche sur le sida (ANRS), «a stérilisé la recherche», assène-t-il.

«Un système terrifiant»

«Et là ce n'est pas une opinion, même si ce livre est plein d'opinions, bien sûr, et parfois d'humeurs. Ce sont des faits, des chiffres», assure-t-il, soulignant que ses accusations s'appuient sur l'analyse des publications scientifiques. Le véritable critère d'évaluation à ses yeux. A 78 ans, le Pr Even prend le parti des jeunes chercheurs, «mis complètement sous tutelle», mal payés mais aussi sans aucun espace de liberté où développer un projet.

«Ils sont dans un système terrifiant de contraintes, parce que le pouvoir est aux vieux, qui tiennent tout, qui assurent l'immobilisme».

La Recherche biomédicale en danger du Pr Philippe Even, Le Cherche midi, 534 p., 23,50 euros.

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