05 novembre 2010

Blog de Paul Jorion » LES ÉTATS-UNIS ET LEUR PONT TROP LOIN

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Ce sont donc 880 milliards de dollars que les États-Unis répandront sur le monde dans les huit mois à venir : les 600 milliards annoncés hier lors d’une réunion de la Fed et les 35 milliards mensuels autorisés en août pour remplacer les instruments de dette adossés à des prêts hypothécaires de leur portefeuille qui viennent régulièrement à échéance.

Les États-Unis sont dans la mouise jusqu’au cou et se sont dit : « Pourquoi ne pas faire régler l’ardoise par les autres ? » Au sein du pays lui-même on parle plus pudiquement d’« efforts pour soutenir l’économie ». Et pourquoi pas ? Pourquoi ne pas tirer sur la ficelle encore un coup ? Pourquoi ne pas tirer parti une fois encore du statut de nation émettrice de monnaie de référence, statut que les autres pays ont continué de lui reconnaître même après 1971, même après que la parité-or du dollar convenue à Bretton Woods en 1944 a été dénoncée par Nixon.

Près de quarante ans donc que le dollar continue sur sa lancée, sur la fiction que sa valeur repose sur quelque chose de solide comme du bon vieux métal jaune. Quarante ans dont la justification repose seulement sur le bon renom des États-Unis ou pour dire les choses plus crûment, sur la délégation qui leur a été faite d’être le gendarme du monde.

Seulement, pour que puisse se perpétuer la convention que l’économie des États-Unis constitue une bonne approximation de l’économie du monde en général, il faudrait que cela reste plus ou moins vrai. De même d’ailleurs pour la convention que l’Amérique est le gendarme du monde, gendarme que l’on aimerait – soit dit en passant – en possession de toutes ses facultés mentales.

Le monde décidera s’il veut ou non encore du dollar comme monnaie de réserves et de référence. Le petit garçon dans la foule qui dira que le roi est nu est désigné d’avance : il a pour nom la Chine. Le monde est suspendu à ses lèvres. Va-t-il ouvrir la bouche pour dire ce que tout le monde pense secrètement déjà : « Mais ce n’est plus que de la monnaie de singe ! » La réponse nous viendra peut-être dans une dizaine de jours à Séoul. Le G20 aurait servi pour une fois à quelque chose.

On saura de toute manière un jour ou l’autre si les États-Unis, avec leur nouvel assouplissement quantitatif, sont allés cette fois un pont trop loin. Il vaut mieux que le monde en tout cas soit prêt à cette éventualité.

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

 Catégories : Economie, Monde financier, monnaie

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Un gadget USB pour faire tweeter son chien

03 novembre 2010

Russian Subway Stations

Today our eyes are held by two magnificent subway stations – “Cosmonauts’ Prospect” in Yekaterinburg and “Goloseevskaya” in Kiev. The first one is the last station of Yekaterinburg subway. It was opened on the 27, April, 1991. The depth is 6 meters. It has two under-earth lobbies, both exits have no escalators.

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Russian Town That Doesn’t Exist

Lalsk was a chief town of a district for only 16 years – between 1770 and 1786. Back then, according to some information, Lalsk was one of the eight richest Russian towns, and it was in the 18th century when seven magnificent white-stone temples had beautified the town.

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02 novembre 2010

La vitamine D contre la grippe d'hiver ?

ÉTATS-UNIS • Une drôle de manifestation

La bataille pour convaincre les Américains se joue en ce moment entre les présentateurs de talk show et les humoristes, a résumé Alex Foxworthy, 26 ans, étudiant en thèse de Richmond, en Virginie. Moi je choisis les humoristes.

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L'imminente "guerre monétaire" sévit depuis l'Antiquité | Rue89

Deux hommes se disputent un sac d'argent (Frits Ahlefeldt-Laurvig/Flickr).

A l'approche du G20 à Séoul -les 11 et 12 novembre prochains-, nombre de mes collègues et de personnalités nous alertent sur une « guerre des monnaies » qui se préparerait, ou dans laquelle nous serions même déjà entrés. Mais les guerres de monnaies se sont succédé dans l'Histoire soit pour dominer la circulation, soit pour dominer le commerce, et ce dès l'Antiquité.

Aux temps modernes, même si cette recherche de la primauté de circulation -livre au XIXe siècle, dollar au XXe- est restée un enjeu, les valeurs des monnaies sont devenues surtout des armes dans une guerre économique pour la croissance et l'emploi.

Dès septembre 1931, pour réduire l'impact de la crise déclenchée en 1929, la Grande-Bretagne sort de l'étalon or et dévalue la livre de 40%, engageant une première phase « guerrière » de dévaluations compétitives et obligeant les autres pays à dévaluer à leur tour.

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Des matrices LED qui s’implantent sous la peau

L'avenir du tatouage ?

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01 novembre 2010

Découverte d'une protéine tueuse s'attaquant aux cellules malades

"La protéine, appelée perforine, attaque les cellules anormales et fait un trou dans leur membrane afin de laisser passer des enzymes tueuses", a déclaré le chef du projet James Whisstock, ajoutant que cette découverte répondait "à un mystère fondamental de l'immunité".

"La perforine est l'arme de notre corps pour nettoyer", a souligné James Whisstock, de l'université Monash, à Melbourne.

"Elle s'introduit au sein des cellules qui ont été contaminées par des virus ou transformées en cellules cancéreuses, et elle permet aux enzymes de s'introduire dans la cellule pour la nettoyer", a-t-il déclaré. "Sans elle, notre système immunitaire ne peut pas nettoyer ces cellules".

Des microscopes très puissants en Australie et au Birkbeck College à Londres ont permis aux scientifiques d'examiner la structure et la fonction de la perforine, mettant en lumière "une molécule puissante" qui vise les cellules malignes ou infectées, a indiqué le chercheur.

Sans la perforine --diffusée par des cellules tueuses dédiées à la destruction d'envahisseurs toxiques-- le corps ne peut pas combattre les infections.

Des études sur les souris ont démontré un lien entre une perforine déficiente et la leucémie ou une puissance accrue des cellules malignes.

Cette découverte a des implications pour les maladies auto-immunes, telles que le diabète juvénile de type 1, et pour les patients transplantés, car cette protéine est également liée à l'élimination de cellules saines et au rejet de tissus organiques, selon James Whisstock.

"Maintenant que nous savons comment cela marche, nous pouvons commencer à affiner son utilisation pour combattre le cancer, la malaria et les diabètes", a-t-il ajouté.

Selon Joe Trapani, qui fait partie de l'équipe de chercheurs, cette étude qui a duré 10 ans, a permis de découvrir que la structure de la perforine était similaire à celle des toxines bactérielles telles que la listéria ou le bacillus anthracis (anthrax), ce qui laisse penser que le corps a appris des tactiques de défense à partir de maladies.

"Nous avons en fait appris cette technique à partir des bactéria à un moment (de notre évolution) et nous l'utilisons à présent contre elles", a-t-il déclaré.

© 2010 AFP

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L'histoire de l'éducation - Vincent Troger, article Éducation

Vincent Troger

Longtemps, l'histoire de l'éducation a été le fait d'historiens qui ne s'y intéressaient qu'occasionnellement. Il faut attendre les années 70 pour assister à sa constitution comme champ de recherche spécifique, à la faveur notamment de travaux qui posaient un regard critique sur l'institution scolaire républicaine.

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Vers -1350. Akhénaton défie les prêtres d'Amon - Dimitri Laboury, article

Dimitri Laboury

Imposant le culte exclusif du dieu solaire Aton, Akhénaton initia une réforme religieuse majeure… Quels étaient ses objectifs ?

Au regard de l’époque contemporaine, le pharaon Amenhotep IV, qui changea son nom en Akhénaton, passe pour le fondateur du premier monothéisme de l’histoire de l’humanité. C’est en effet à ce titre qu’il est célébré et médiatisé depuis le début du XXe siècle par de nombreux intellectuels, tels Sigmund Freud, Philip Glass, Agatha Christie, Thomas Mann, Naguib Mahfouz, Albert Jacquard, et bien d’autres. Ainsi érigé en héros de notre culture moderne, le royal zélateur du dieu Aton s’est vu attribuer la paternité de presque tous les grands mouvements idéologiques de notre temps, et, en particulier, bien sûr, celle des religions du Livre. Ce phénomène, que l’on n’a pas hésité à qualifier d’« hallucination culturelle (1) », relève avant tout, on l’aura compris, d’une projection de nos valeurs occidentales et contemporaines sur un personnage qui vécut voici près de trente-cinq siècles.

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La consommation à l'heure du tournant écologique - Nicolas Herpin, article Sociologie

La consommation à l'heure du tournant écologique

Nicolas Herpin

Les modes de consommation des Français se sont transformés au cours des trente dernières années. Cependant, de nouvelles exigences environnementales sont à prendre en compte.

L’évolution du pouvoir d’achat est devenue en quelque temps l’un des sujets de préoccupation majeurs des Français. La crise financière internationale n’a certes rien fait pour les rassurer : elle devrait engendrer en 2010 une décroissance de la consommation, événement exceptionnel qui ne s’est produit qu’une seule fois au cours du dernier demi-siècle, en 1993. Combiné à la lutte contre le réchauffement climatique, le choc pourrait se révéler d’une importance comparable à celui qui, dans la seconde moitié des années 1970, a marqué la fin des trente glorieuses.

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Palmashow – Comment s’écrit une série policière TF1

Palmashow – D&CO

Le Palmashow – Masterchef

Pourquoi l'alcool rend-il violent ? - Laurent Bègue, article

Laurent Bègue

Nous croyons que si l’alcool peut rendre violent, c’est uniquement parce qu’il agit sur l’organisme. En réalité, des effets de contexte et de culture jouent également un rôle déterminant.

L’alcool est considéré comme la substance la plus fortement liée aux conduites agressives. Dans une recherche portant sur 9 300 criminels issus de 11 pays différents, il a par exemple été montré que 62 % des délinquants violents avaient bu avant de commettre une agression. Tous les types de violences sociales peuvent d’ailleurs être liés à l’alcool, chez l’auteur des faits comme chez la victime : les violences sexuelles, ou dans les services d’urgence hospitalière, dans l’armée, dans le domaine sportif (l’« alcooliganisme »), mais aussi les maltraitances d’enfants… En France, selon une récente étude, 6,5 % de la population a déjà participé à une bagarre dans un lieu public. Parmi ces sujets, 40 % avaient bu de l’alcool dans les deux heures qui avaient précédé les faits (1). Par ailleurs, les femmes consommant beaucoup d’alcool semblent plus fréquemment victimes de coups et blessures (2). L’...

Article de 3152 mots.

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Transparency International - the global coalition against corruption

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Mafia time ?

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I Have PSD on Vimeo

A Breathtaking View Of Moscow

L'alcool plus dangereux que l'héroïne ou le crack

L'alcool est plus nocif que certaines drogues illégales comme l'héroïne ou le crack si l'on tient compte de ses effets autant sur les individus que sur l'ensemble de la société, a indiqué une étude publiée lundi par la revue médicale britannique The Lancet.

L'étude, qui émane de la Commission scientifique indépendante sur les drogues (ISCD), estime que "les actuels systèmes de classification des drogues gardent peu de relation avec leur réelle nocivité".

Ses auteurs expriment leur "accord avec les conclusions d'études d'expert précédentes selon lesquelles prendre fermement l'alcool pour cible... constitue une politique de santé valable et nécessaire".

Les experts de la commission ont élaboré leur propre système pour évaluer les substances et étudié la nocivité des drogues sur le corps humain mais également d'autres facteurs comme le coût de leur usage pour le système de santé ou le système carcéral.

L'héroïne, le crack (dérivé de la cocaïne) et la méthamphétamine sont les plus mortels, mais si l'on tient compte des effets pour la société, l'alcool est le plus dangereux, suivi de l'héroïne et du crack, selon l'étude.

Dans une échelle de dangérosité de 0 à 100, l'alcool est évalué à 72, l'héroïne à 55 et le crack à 54.

© 2010 AFP

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31 octobre 2010

Seulement 70.000 manifestants à Paris selon Mediapart et France Soir (vidéo)

[...]A Mediapart (accès payant), “huit membres de l’équipe se sont portés volontaires pour cet exercice” : “A l’aide de compteurs à main, ces «clics-clics» utilisés par exemple dans les avions pour compter les passagers (on en trouve facilement sur internet au prix de 11 euros, nous en avons acheté six), nous avons compté les manifestants quasiment un par un. Plus exactement, par grappes de cinq.” Résultat : alors que les syndicats annoncent 330 000 personnes dans les cortèges et que la police en dénombre 89 000, la rédaction arrive péniblement à 76 000 manifestants ! Notre estimation nous a nous-mêmes surpris”, indique la rédaction, qui a refait plusieurs fois ses calculs.

J'ai fait pareil à Lyon il y a 3 semaines et j'ai trouvé comme la police!

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PharmaGossip: Does this ring any bells in Big Pharma?

Où sont les riches sont les armes - Les blogs du Diplo

Un téléphone portable dans un film de Chaplin ! Ou alors...