11 janvier 2011

Conflits d’intérêts, n’oublions pas les journalistes

Les "dealers d’opinion", ceux qui vendent leur pouvoir d’influence, ne se recrutent pas que chez les experts médicaux. Les journalistes ont aussi leur lot d’équilibristes de l’éthique, cette fois-ci journalistique.

Avec l’affaire du Mediator, le public affine sa prise de conscience de l’infiltration de l’information médicale par des intérêts financiers et notamment pharmaceutiques. Pourtant, quelques mois auparavant, la pathétique gestion de la pandémie H1N1 avait montré qui tirait réellement les ficelles de la santé publique française aussi bien qu’internationale.

Cette situation est désormais banalisée. Tout récemment encore, la Présidente de la puissante et richissime Société Française de Cardiologie affirmait dans le Monde " Je ne suis pas choquée qu’il y ait des infiltrations des sociétés savantes par les laboratoires ". Incroyable, non ?

Quand on passe les bornes, il n’y a plus de limites nous disait Alfred Jarry.

Mais certains journalistes jouent un rôle important dans la désinformation orientée.

Hélène Cardin, spécialiste santé sur France Inter, est une caricature de cette déviance. Son morceau de bravoure a été un Le téléphone sonne sur les hormones dans le traitement de la ménopause. Il s’agissait de réhabiliter ce traitement qui favorise pourtant les cancers du sein. Elle a pour cela invité des "Notables de la ménopause" [1] avec lesquels elle a écrit un livre sur le sujet, pour en vanter les bienfaits.

En pratique, les dealers d’opinion ne seraient rien sans leurs homologues "journalistes". Honte à eux !

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Nos frontières politiques éclairées par nos échanges « InternetActu.net

Analyser des données téléphoniques peut-il nous permettre de mieux comprendre la pertinence de nos frontières administratives ? C’est la question que ce sont posés des chercheurs du département réseau et société du Senseable City Lab du MIT, de Cornell, de British Telecom et du collège universitaire de Londres dans une étude (vidéo) qui a comparé des données de télécommunications avec les frontières administratives britanniques. Leurs conclusions montrent que le cloisonnement politique existant se retrouve pour l’essentiel dans nos communications.

frontieresbritanniques
Image : De la cartographie des communications aux frontières régionales de nos échanges.

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10 janvier 2011

Edgar Morin : "Les nuits sont enceintes et nul ne connaît le jour qui naîtra" - LeMonde.fr

Une étude américaine dévoile une des clefs de la maladie d’Alzheimer remettant en cause la théorie d’une surproduction de plaque de béta-amyloïde au niveau cérébral | Pharmactua

Une étude américaine dévoile une des clefs de la maladie d’Alzheimer remettant en cause la théorie d’une surproduction de plaque de béta-amyloïde au niveau cérébral. Les chercheurs dirigés par le Dr Randall Beteman de l’Université de Washington à Saint Louis ont démontré que les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer n’arrivent pas à éliminer la alors que celle-ci est produite en même quantité chez des personnes saines du même âge. Les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ont entre 100 à 1000 fois la quantité de béta-amyloïde au niveau cérébral que les personnes saines.

 Les chercheurs ont comparé 12 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer à 12 personnes saines. La production de était identique dans les deux groupes mais les chercheurs ont trouvé une diminution de 30 % de la capacité à éliminer la chez les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

 Une diminution de 30 % de la capacité à éliminer la implique que la maladie met 10 ans avant que les patients montrent des signes de déficience mentale.

Cette découverte est clef pour la mise au point de nouveaux traitements selon les chercheurs qui ont publié les résultats de leurs travaux dans la célèbre revue américaine Science. Par A Bless d’après Science et une analyse Pharmactua

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Washington veut mettre la main sur des comptes Twitter liés à WikiLeaks

WikiLeaks a annoncé, samedi 8 janvier, que la compagnie Twitter avait reçu une injonction légale des autorités américaines lui demandant de livrer des informations sur le compte de Julian Assange et de trois autres personnes liées à WikiLeaks. Dans un communiqué, WikiLeaks explique que des responsables du département d'Etat américain réclament "les messages privés, les contacts, les adresses IP et des détails personnels sur le compte de Julian Assange et de trois autres personnes".

Outre Assange, il s'agit de Birgitta Jonsdottir, une députée islandaise qui a travaillé avec WikiLeaks, Bradley Manning, le soldat américain soupçonné d'avoir volé des documents officiels, et du hacker néerlandais Rop Gonggrijp. L'injonction a été récupérée et mise en ligne par le site Salon.com.

"L'existence d'une enquête secrète pour espionnage menée par un grand jury américain est confirmé aujourd'hui pour la première fois", a affirmé WikiLeaks. La formation d'un grand jury est strictement confidentielle aux Etats-Unis. Si l'information est vraie, cela signifie qu'une inculpation pourrait être imminente. Le New York Times rapportait, fin décembre, que le département de la justice des Etats-Unis travaillerait à une inculpation pour "conspiration" contre Julian Assange.

"Si le gouvernement iranien tentait d'obtenir des informations de cette manière auprès des journalistes ou des militants étrangers, des ONG dans le monde entier réagiraient", s'étonne ensuite WikiLeaks. Ils estiment en outre avoir "des raisons de croire que Facebook et Google, entre autres, ont reçu des injonctions similaires de la justice" américaine. Aucune de ces deux compagnies n'a pour l'instant commenté cette information. Twitter n'a pas non plus souhaité réagir, soulignant que sa politique consistait à informer ses utilisateurs, dans la mesure du possible, lors que les autorités veulent avoir accès à des informations personnelles.


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Twitter, contraint de donner ses informations sur Wikileaks

L'affaire Wikileaks, montre clairement que la nature de la société Américaine (et occidentale sans doute) en terme de liberté est très proche de celle du communisme sous Brejnev. Le Maccarthysme l'avait déjà montré mais la présence d'un ennemi commun (l'URSS) semblait le justifier. Les Américains sont près à tout (le déclenchement de la guerre du Vietnam en est la preuve la plus marquante) et on (les citoyens pas les états) devrait se méfier un peu plus.

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