11 mars 2011

Et si on passait un examen avant d'obtenir sa carte d'électeur ?

Le suffrage universel a ceci de particulier qu'il donne à toutes les voix la même importance particulière. Le suffrage universel donne des résultats médiocres, par l'importance donnée au plus grand dénominateur commun.

Il est effrayant de constater que nombre de nos contemporains détiennent une carte d'électeur, alors qu'il est évident qu'ils ne connaissent rien à l'organisation politique de leur pays, qu'ils n'ont aucune capacité de réflexion, et, pour certains, qu'ils savent à peine lire et écrire.

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Pétrole : la flambée du prix des cours du pétrole constitue-t-elle un danger ? | Atlantico

En 1968, Paul Ehrlich, biologiste américain de l’université de Stanford, publie "The Population Bomb". La thèse développée par Ehrlich dans son best-seller est un condensé de pessimisme malthusien qui prédit que la croissance de la population mondiale engendrera des famines massives au cours des années 70 et 80. Ehrlich en appelle aux gouvernements pour qu’ils mettent en place, le plus vite possible, des politiques de limitation de la croissance de la population. Après tout, quoi de plus logique ? Nous vivons dans un monde de ressources finies et la population mondiale explose : l’idée selon laquelle nous devrions être confrontés à des pénuries semble tout ce qu’il y a de plus raisonnable.

Le pari de Simon

En 1980, un professeur d’économie nommé Julian Simon proposa au désormais célèbre biologiste un simple pari :  miser 200 dollars sur le prix de cinq matières premières choisies par Ehrlich à une date également déterminée par le biologiste. Si, à la date prévue, les prix (ajustés de l’inflation) des ressources naturelles sélectionnées étaient effectivement plus élevés qu’en 1980, l’économiste devait payer la différence et dans le cas contraire, c’est Ehrlich qui devait régler la somme à Simon. Après avoir consulté John Harte et John Holdren, deux physiciens de l’université de Berkeley, Ehrlich accepta le pari et, le 29 septembre 1980, misa mille dollars sur la croissance des prix du cuivre, du chrome, du nickel, de l’étain et du tungstène au cours de la décennie à venir.

De 1980 à 1990, la population mondiale augmenta de huit cents millions d’individus, la plus forte augmentation jamais observée jusque-là, mais le 29 septembre 1990 – quand le pari arriva à son terme – les prix ajusté de l’inflation des cinq métaux sélectionnés par Ehrlich avaient baissé – tous, sans aucune exception. Ehrlich perdit donc son pari et – rendons lui cet honneur – honora son contrat en postant un chèque de 576,07 dollars à l’ordre de Simon mais refusa toujours de renouveler le pari.

Le malthusianisme en question

Les thèses malthusiennes ont toujours eu cette particularité de faire vendre énormément de livres et de rendre leurs auteurs célèbres tout en se révélant a posteriori fausses. Malgré leurs indiscutables compétences techniques, ce que les biologistes, physiciens, géologues et autres spécialistes qui les défendent ont toujours oublié est un paramètre essentiel : le marché. Simon, lui, était économiste et savait que – sauf intervention d’un gouvernement – quand une ressource se raréfie à demande constante, son prix augmente et cette hausse des cours a principalement deux effets.

Règle numéro une : plus le prix d’un produit augmente, plus sa production est profitable. A 1 400 dollars l’once d’or, on voit rouvrir les mines d’or californiennes. Avec un baril de pétrole à plus de cent dollars, les sables bitumeux canadiens deviennent exploitables. La hausse des cours c’est précisément le mécanisme de marché qui provoquera l’accroissement de la production et donc, la stabilisation des prix.

L'ingéniosité humaine triomphe toujours

Règle numéro deux : plus les prix d’une ressource sont élevés, plus le développement d’une alternative devient un projet économiquement rentable. Lorsque Lord Kelvin, physicien et mathématicien irlandais, prédisait l’épuisement des ressources mondiales de charbon en 1902, il était loin d’imaginer que quelques entrepreneurs texans venaient juste de fonder la future Texaco et que des Britanniques investissaient déjà dans les plaines d’Azerbaïdjan.

Parier sur la disparition ou sur la hausse continue des cours des matières premières, c’est parier contre l’ingéniosité humaine. Et ça, c'est un pari extrêmement risqué.

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Loppsi : "la France glisse un peu plus dans le camp des pays hostiles à l'Internet libre"

En censurant treize articles de la loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure (Loppsi 2), le Conseil constitutionnel a étrillé le dernier projet sécuritaire porté par le gouvernement. Les sages n'auront en revanche pas fait barrage à une disposition particulièrement pernicieuse, l'article 4. En effet, celui-ci autorise le filtrage des sites web sans le contrôle de l'ordre judiciaire. 

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La France consomme toujours trop de médicaments

Malgré un ralentissement récent, la consommation de médicaments reste plus élevée en France que dans le reste de l'Europe. En dépense par habitant, l'Hexagone est même très loin devant les autres pays, en raison d'un moindre développement des génériques...

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10 mars 2011

Chirac, gangster de la République - AgoraVox le média citoyen

Cette haine constamment palpable entre Nicolas Sarkozy et Jacques Chirac, malgré les sourires de façade, remonte à un événement bien précis, touchant comme en effet à une dispute sur le partage de commissions sur des ventes d'armes. C'est en tout cas ce que raconte Hervé Gattegno dans son ouvrage, dont je recommande la lecture (*), qui présente un Jacques Chirac n'hésitant pas à employer des moyens de gangster pour arriver à ses fins. Si on y ajoute un chapitre sur le vol des documents mis au secret par Roussin, l'ex-collaborateur de Jacques Chirac qui s'est littéralement sacrifié pour lui en acceptant d'aller en prison sans broncher, le tableau final du "président aimé par tous les français" (sans doute parce que l'autre est désormais franchement détesté) est plus que sombre. Chirac, en fait, aura été, tout au long de sa carrière, un véritable gangster de la République ! 

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Le rapport qualité-prix des produits français et allemands depuis le début des années 1990

La France a perdu son dernier avantage face à son concurrent allemand : le prix. C'est ce qui ressort de l'analyse historique et dynamique de l'enquête menée par Coe-Rexecode depuis le début des années 1990 auprès d'un échantillon d'importateurs européens.

Depuis 1990, Coe-Rexecode mène chaque année une enquête auprès des importateurs de six pays européens sur leur appréciation des produits en provenance des grands pays industriels. Les produits sont évalués en termes de prix, de compétitivité-prix et de critères hors prix (qualité, délais de livraison, design-ergonomie, contenu technologique, services, fournisseurs).

L'avantage qualitatif des produits allemands est constant sur vingt ans

Biens de consommation : les biens de consommation français occupent la deuxième position internationale en termes de compétitivité derrière les produits allemands sur toute la période. En moyenne, les biens de consommation français ne devancent les produits allemands que sur un seul critère : le design-ergonomie. Au total, le rapport qualité-prix des biens de consommations français est toujours jugé négativement vis-à- vis des produits allemands. Aucun avantage prix ne vient en effet compenser un net désavantage sur plusieurs des aspects hors-prix.

Biens d'équipement : en moyenne, sur ces 18 dernières années, les biens d'équipement français ne devancent les produits allemands que sur un seul critère : le prix.
La grande faiblesse des critères hors-prix des produits français par rapport aux produits allemands est compensée par un moindre coût global. En d'autres termes, les produits français sont probablement sur une gamme généralement inférieure, ce qui ne semble pas être le cas des produits de consommation.

La france a perdu son avantage prix dans la période récente

Dans les années 1990, l'écart négatif de score de la France vis- à-vis de l'Allemagne avait tendance à se réduire. Ce mouvement s'est inversé à partir du début des années 2000, sur l'ensemble des critères.
La compétitivité-prix des produits allemands s'était fortement dégradée entre 2002 et 2006. Mais le mouvement s'est inversé et les produits allemands sont désormais jugés moins chers que les produits français. Au même moment, la compétitivité hors-prix des produits allemand s'est améliorée.
Au total, le rapport qualité-prix des biens de consommation français subit une forte détérioration au cours des deux dernières enquêtes et atteint un écart de score historiquement bas en juin 2010.

Ne cherchez pas plus loin les raisons de la chute du commerce français et l'augmentation des ventes des produits allemands dans le monde. Pas beaucoup plus chers, les produits allemands sont jugés de meilleurs qualités (ex: les voitures....).

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Têtes de séries » Le polar et le syndrôme du sériephile

La vie du sériephile n’est pas toujours facile. Outre une tendance à se coucher tard, à manger devant la télé, à citer Sheldon Cooper ou Gaius Baltar, à suit up pour des soirées legend – wait for it – dary , à… enfin, une tendance au geekisme, le fan de séries ruine son propre plaisir, malgré lui, quand il s’assoit devant un polar. La semaine dernière, je regardais deux épisodes des Experts, les deux premiers de la saison 10. Deux enquêtes pas désagréables, mais pour lesquelles il m’a suffit d’à peine 5 minutes pour deviner qui était le coupable. La faute à ce que j’appellerais ici le syndrome du coupable évident.

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Football : Henry ne connaît pas la crise

Les sportifs français les mieux payés :
1. Thierry Henry (football) 18,3 millions d'euros
2. Tony Parker (basket) 12,2 M
3. Franck Ribéry (football) 10,2 M
4. Karim Benzema (football) 9,3 M
5. Sébastien Loeb (rallye) 7,3 M
6. Boris Diaw (basket) 7,2 M
7. Eric Abidal (football) 6,7 M
8. Patrick Vieira (football) 6,5 M
. David Trezeguet (football) 6,5 M
10. Yoann Gourcuff (football) 6,1 M

Tant qu'il y aura des cons pour vivre leur vie en regardant d'autres cons pousser la baballe et s'en foutrent plein les poches... Du pain et des jeux cela ne date pas d'hier et ne changera surement jamais. Même dans les régimes communistes les sportifs faisaient partie des privilégiés avec les intellectuels et les artistes. (Toujours les mêmes supporters des dictatures).

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08 mars 2011

Avions, médicaments : le danger d'une sécurité sous-traitée | Rue89

Tous les astronautes, et la plupart des ingénieurs, connaissent bien cette caricature, épinglée dans des dizaines de cubicules d'employés de la Nasa, dans les années 60.

On y voit tout l'ingénieux dispositif technique allant de la base jusqu'au sommet de la fusée portant la petite capsule spatiale qui la chapeaute. Dans la capsule, un astronaute demande à son collègue :

« Ça te rassure vraiment, toi, de savoir que tout ce qu'il y a en dessous de nous a été fabriqué par le plus bas soumissionnaire ? »

En 2011, voilà une question que sont en droit de se poser presque tous les passagers aériens du monde et beaucoup de consommateurs de médicaments. Car c'est maintenant la norme. Le plus bas soumissionnaire – celui qui s'engage à respecter, à son prix, le cahier des charges d'un marché – répare les avions et teste les nouveaux produits pharmaceutiques.

Mais à la différence des années 60, l'entreprise impliquée n'est plus dans le voisinage. Avec la globalisation, elle est souvent sur un autre continent.

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L'imposture Bernard-Henri Lévy

Bernard-Henri Lévy, qui aime beaucoup l’Amérique, connaît sans doute l’expression « work in progress ». Elle signifie, grosso modo, chantier en construction. On sait que chacun des ouvrages de cet auteur suscite un déluge d’articles louangeurs présentant ses propos ou analyses comme autant de fulgurantes transgressions de l’idéologie dominante. Par conséquent, plutôt que de s’obliger à commenter chaque année cet invraisemblable tintamarre qui a pour mérite involontaire de rappeler à intervalle régulier le caractère mafieux de la critique « littéraire » en France, Le Monde diplomatique a préparé un dossier… en construction. Davantage que sur un personnage relativement accessoire, il espère informer ainsi sur un épiphénomène significatif de la vie intellectuelle. Son acteur principal et ses très nombreux complices.

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07 mars 2011

Groupon aide-t-il ou tue-t-il le « business » ?

Groupon est un des sites qui monte ces derniers temps et grossit extrêmement rapidement ( trop rapidement ?). Le site d’achats groupés a même fait partie des annonceurs du dernier Superbowl. Mais son mode de fonctionner fait grincer certains.

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En pleine austérité, les eurodéputés s’augmentent de 1500€

Le Liberia, entre oncle Tom et oncle Sam | Un racisme à l’image de l’Amérique

En 1847, les «colons», comme on les appelle encore aujourd’hui, formèrent la République du Liberia en s’inspirant du système politique américain —jusqu’à instituer leur propre forme de ségrégation à l’américaine. Les Américano-libériens à la peau claire, arborant souvent chapeau haut de forme et queue de pie dans la chaleur tropicale d’Afrique de l’ouest, écrasaient de leur puissance les «gens du pays» —Africains autochtones à la peau plus foncée qui durent attendre 1904 pour bénéficier de la citoyenneté libérienne. Un vrai cas de pouvoir corrompant les anciens opprimés.

Cette situation perdura longtemps. Le ressentiment bouillonnait tandis que les Américano-libériens, qui ne représentaient qu’une fraction minuscule de la population, dominaient le pays. Puis, en 1980, Samuel K. Doe s’empara du pouvoir lors d’un coup d’État particulièrement atroce (Jack White, du site du groupe Slate The Root, fut témoin à l’époque de l’exécution sur une plage de 13 ministres).

Cet héritage est partout visible au Liberia. Dans le National Hall, où un alignement de portraits présidentiels illustre le complexe du pays en termes de couleur de peau, les nuances évoluent au fil du temps, du clair au foncé, puis entre les deux: du premier président du Liberia, Joseph Jenkins Roberts, dont les gens d’ici aiment à dire qu’il était le vrai fils de Thomas Jefferson, en passant par Doe, le premier président d’origine tribale, puis par le dictateur qui lui a succédé, Charles Taylor, jusqu’à la première présidente, Ellen Johnson Sirleaf, petite-fille d’un immigrant allemand et diplômée de Harvard.

Cet héritage est aussi visible dans la déclaration d’indépendance du Liberia —et dans son drapeau, qui ressemble vraiment beaucoup à celui des États-Unis. Dans les bâtiments publics, où sont exposés bien en vue des tableaux idylliques et autres statues de colons associant leurs forces à celles des autochtones.

On l’entend dans une conférence de l’historien Joseph Saye Guannu, dans laquelle il évoque comment les Américano-libériens «octavons» et «mulâtres» ont mené une guerre politique contre les Américano-libériens «noirs», qui n’étaient pas les fils de propriétaires d’esclaves, et, par conséquent, étaient souvent arrivés au Liberia avec beaucoup moins d’argent.

«Nous autres Libériens n’avons pas une grande conscience de notre histoire», affirme Guannu, et pourtant l’histoire suinte par tous les pores du pays. Pour celui qui vient pour la première fois, c’est un peu déstabilisant, comme regarder le Vieux Sud américain dans un miroir déformant—ou un vieil épisode rebattu de Star Trek où le capitaine Kirk atterrit sur une planète qui s’avère être une autre Amérique.

Ici, le passé fait figure de prologue, et on ne peut que tenter de deviner, sept ans après la seconde guerre civile, quels événements réservera le prochain chapitre. Une partie du problème, explique l’économiste sierra léonais Raymond Gilpin, qui travaille avec l’United States Institute of Peace, est qu’à la fin de la guerre, «il n’y avait pas de vainqueur bien défini».

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Drug company R&D: Nowhere near $1 billion. - By Timothy Noah - Slate Magazine

Donald W. Light.For years the government has sought to make brand-name drugs cheaper and more widely available to the public. It has tried and failed to limit to a reasonable time period various patent and other "exclusivity" protections. Or it's tried and failed to negotiate volume discounts on the drugs that the feds purchase through Medicare. Every time, the pharmaceutical lobby has used its considerable wealth and political clout to block any government action that might trim Big Pharma's profits, which typically amount to between one-quarter and one-half of company revenues. And just about every time, Big Pharma has argued that huge profit margins are vitally necessary to the pharmaceutical industry because drug research and development costs are so high.

The statistic Big Pharma typically cites (see, for instance, this PhRMA video on how Mister Chemical Compound becomes Mister Brand-Name Drug) is that the cost of bringing a new drug to market is about $1 billion. Now a new study indicates the cost is more like, um, $55 million.

Big Pharma has been making its R&D argument for half a century, but the specific source of the $1 billion claim is a 2003 study published in the Journal of Health Economics by economists Joseph DiMasi of Tufts, Ronald W. Hansen of the University of Rochester, and Henry Grabowski of Duke. I will henceforth refer to this team as the Tufts Center group, because they were working out of the (drug-company-funded) Tufts Center for the Study of Drug Development. The Tufts Center group "obtained from a survey of 10 pharmaceutical firms" the research and development costs of 68 randomly chosen new drugs and calculated an average cost of $802 million in 2000 dollars. That comes to $1 billion in 2011 dollars based on the general inflation rate since 2000 (28 percent). One billion dollars for every little orange prescription bottle in your medicine cabinet! And according to PhRMA, even that is way too low! As of 2006, its calculation of the drug-development average had already risen to $1.32 billion. That means costs specific to drug development increased by 64 percent between 2000 and 2006. Medical inflation typically outpaces general inflation, but PhRMA's calculation puts its rate of cost increase at more than twice the rate for medical inflation during that period (26 percent). If Pharma's alleged inflation rate hasn't slackened since 2006, then the drug-development average should be now approaching $2 billion. But let's not go there. We'll stick to Big Pharma's official last-stated estimate of $1.32 billion.

The new study, by sociologist Donald W. Light of the University of Medicine and Dentistry of New Jersey and economist Rebecca Warburton of the University of Victoria, and published in the journal BioSocieties, builds on some excellent previous research by journalist and health care blogger Merrill Goozner, author of The $800 Million Pill, and the consumer advocate Jamie Love. Light and Warburton begin by pointing out that drug companies submitted their R&D data to the Tufts Center group on a confidential basis and that these numbers are therefore unverifiable. Light and Warburton find it a little fishy that only 10 of the 24 invited firms chose to participate, given "the centrality of the issue and the prominence of the Center" within the industry. "The sample," they suggest, "could be skewed" toward companies or drugs "with higher R&D costs." Light and Warburton also observe that if the Tufts Center group made any effort of its own to verify the information it received from the drug companies, the group makes no mention of it in the study.

The first research phase involved in developing a new drug is basic (as opposed to applied) research. Very little of this type of research is funded by drug companies; 84 percent is funded by the government, and private universities provide additional, unspecified funding. The Tufts Center group assumed that drug companies spent, on average, $121 million on basic research to create a new drug, but Light and Warburton find that hard to square with their estimate that industry devotes only 1.2 percent of sales to all their basic research. Add in a few additional considerations and Big Pharma would have us believe basic research costs end up constituting more than one-third of the Tufts Center's $802 million estimate. That's way too much, Light and Warburton say.

Another problem Light and Warburton have with the Tufts Center group is that they didn't subtract from their R&D calculations pharmaceutical firms' tax breaks. Research and development costs, they point out, are not depreciated over time like other investments; rather, they're excluded entirely from taxable profits. This tax break lowers net costs by 39 percent. Add in other tax breaks and that cuts the Tufts Center group's R&D estimate in half.

Now take that figure and cut it in half again, Light and Warburton say, because half the Tufts Center group's estimate was the "cost of capital," i.e., revenue foregone by not taking the money spent on R&D and investing it in securities instead. But R&D is a cost of doing business, Light and Warburton point out; if you don't want to spend money on it, then you don't want to be a drug company. And who says that investing in securities always increases your capital? Sometimes the market goes down. Many of us learned that the hard way in 2008.

There are other problems. The Tufts Center group's per-subject calculation of how much clinical trials cost was six times that of a National Institutes of Health study. Its calculation of how much time it takes to conduct clinical trials and have them reviewed by the Food and Drug Administration—7.5 years—is twice as long as Light and Warburton's calculation, which is less than four years. The Tufts Center group's use of the average (mean) cost rather than the median cost, Light and Warburton argue, is also misleading, because R&D costs for different drug products vary widely, and a very few expensive drugs will skew the mean. That appears to have happened in this case, because the Tuft Center group's median was only 74 percent of the mean.

When Light and Warburton correct for all these flaws—well, all the ones that can be quantified—they end up with an average cost of bringing a drug to market that's $59 million and a median cost that's $43 million. In 2011 dollars, that's a $75 million average and a $55 million median.

So the drug companies' $1.32 billion estimate was off, according to Light and Warburton, by only $977 million. Let's call it a rounding error.

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De l'influence des sondages sur le résultat

Dans l’antiquité on ne partait pas en guerre sans avoir consulté devins et mages. Aujourd’hui on cherche à prévoir l’avenir à coup de sondages, de plus en plus nombreux . Première tentative à grande échelle en France : en 1745 Louis XV fait courir le bruit de la levée d’une future milice de deux hommes par paroisse, et demande aux intendants de recueillir ce que disaient les habitants. Projet abandonné au vu des résultats.

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Sexualité : et si l'infidélité se mesurait au ton de la voix ?

La capacité à rester fidèle dépendrait du ton de la voix. Voici la conclusion d’une nouvelle étude canadienne publiée récemment dans le journal en ligne Evolutionary Psychology.

Selon l’enquête, les femmes à la voie aiguë et les hommes à la voix grave auraient davantage de chances d’être infidèles que les autres. Pour en arriver à cette conclusion, les chercheurs ont invité les participants de l’étude à écouter des voix féminines et masculines modifiées électroniquement. Apparemment, les femmes seraient plus méfiantes vis-à-vis des hommes à la voix basse alors que les hommes verraient les femmes à la voix haut perchée plus infidèles que les autres.

Tout ceci serait une question d’hormone selon le professeur David Feinberg : « Les hommes avec des niveaux élevés de testostérone ont une voix plus basse, et les femmes avec des niveaux d'oestrogènes plus élevés ont une voix aiguë plus haute ».

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Anticorps monoclonal - Wikipédia

Les anticorps monoclonaux sont des anticorps reconnaissant le même épitope car ils sont issus d'une seule lignée de plasmocytes, provenant d'une seule cellule. Ils sont le produit d'une fusion entre un lymphocyte B et une cellule cancéreuse (myélome).

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Classement 2011 des 10 premiers médicaments les plus vendus dans le monde | Pharmactua

Ce classement 2011, établit par Pharmactua consolide les ventes mondiales  des dix plus importants médicaments vendus dans le monde et réalisées à fin 2010 sur la base des rapports annuels publiés.

Lipitor/ Tahor (atorvastatine) occupe la première place du classement mondial,  Co marketé dans le monde par Pfizer(US), Astellas, (Japon) et Almirall, (Espagne), traitement de l’hypercholestérolémie a réalisé un chiffre d’affaires mondial de 10,7 milliards de dollars en 2010 en retrait de 8 %. Lipitor/Tahor perd son brevet en novembre 2011 aux Etats-Unis ou le produit a réalisé 5,3 milliards de dollars de ventes en 2010.

En deuxième position mondial, Plavix, (clopidogrel), antiagrégant plaquettaire, développé par Sanofi Aventis, (France) et comarketé avec Bristol Myers Squibb, (Etats Unis), a atteint en 2010 des ventes mondiales de 9,3 milliards de dollars en retrait de 2,9 %. Plavix perd son brevet aux Etats Unis en 2012 ou le produit a réalisé un chiffre d’affaires de 6,6 milliards de dollars en progression de 8 %.

Remicade, (infliximab), traitement indiqué dans la polyarthrite rhumatoïde Co marketé par Johnson & Johnson, Merck & Co, Mitsubishi(Japon) et Tanabe(Japon), arrive en troisième place avec des ventes mondiales de 7,3 milliards de dollars en 2010. Le groupe Johnson & Johnson ayant réalisé 4,6 milliards de dollars de ventes sur Remicade.

 Avastin (bevacizumab) de Roche, un anticorps monoclonal humanisé, indiqué pour le cancer colorectal métastasique, cancer du sein métastasique et le cancer bronchique non à petites cellules arrive en quatrième position avec des ventes mondiales de 6,98 milliards de dollars de ventes en 2010.

 Advair/Seretide, (fluticasone propionate et salmétérol), traitement de l’asthme de GlaxoSmithKline arrive en cinquième position avec des ventes mondiales de 6,97 milliards de dollars réalisées en 2010.

 En sixième position, Mabthéra/Rituxan, (rituximab), anticorps monoclonal indiqué pour le traitement des lymphomes non Hodgkiniens et la polyarthrite rhumatoïde Co marketé dans le monde par Roche/Genentech a atteint des ventes mondiales de 6,78 milliards de dollars en 2010, en progression de 8 %.

 

Humira, (adalimumab), traitement indiqué dans l’arthrite rhumatoïde des laboratoires Abbott Pharmaceuticals  a atteint la septième position  avec 6,5 milliards de dollars de ventes en 2010, en progression de 19 %.

 

Enbrel, (etanercept) traitement indiqué pour la polyarthrite rhumatoïde et le rhumatisme psoriasique Co marketé par Pfizer et Amgen a atteint 6,48 milliards de dollars dans le monde et occuper la huitième place mondiale en 2010.  Pfizer a réalisé 3,2 milliards de dollars et Amgen 3,28 milliards des ventes mondiales.

En neuvième place, Diovan / Co Diovan, (valsartan+hydrochlorothiazide), traitement indiqué dans l’hypertension de Novartis Co marketé par Ipsen  a atteint 6 milliards de dollars dans le monde. Diovan perd son brevet en 2012.

Crestor, (rosuvastatine), traitement indiqué pour hypercholestérolémie des laboratoires Astra Zeneca, arrive en dixième position avec un chiffre d’affaires réalise en 2010 de 5,6 milliards de dollars, en progression de 26 % sur 2010.  Par Guy Macy d’après Les rapports annuels cités et une analyse stratégique Pharmactua

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Politologues du prince, par Alain Garrigou (Le Monde diplomatique)

Emission de débats, soirée électorale, commentaire de sondages : les médias exhibent des politologues à tout propos. Ce sont souvent les mêmes. Leurs titres d’expertise paraissent assez prestigieux pour que des journalistes, sondeurs et autres spécialistes en mal de légitimité aient recours à eux. Presque toujours, ils sont « à Sciences Po ».

Très intéressant article sur les incompétents (heu pardon les journalistes!).

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