01 décembre 2011

Etude : WiFi et ordinateurs portables, mauvais pour la fertilité ?

Selon une étude menée par des chercheurs américains et argentins, l'usage d'une connexion WiFi sur un ordinateur portable aurait des conséquentes négatives sur la fertilité masculine, en endommageant l'ADN et la mobilité des spermatozoïdes.

Messieurs, attention : si vous utilisez un ordinateur portable relié au Net par le WiFi, il vaudrait mieux éviter de poser votre machine directement sur vos genoux. L'étude, publiée dans la revue médicale Fertility and Sterility, a consisté à installer des échantillons de sperme issus de 29 hommes en bonne santé sous un netbook connecté en WiFi : en quatre heures, « 25% des échantillons de semence ne sont plus mobiles, et 9% ont subi des dommages ADN » explique le rapport. Les échantillons-témoins, éloignés de l'ordinateur, ne comptent que 14% d'immobilité et des dommages ADN minimes (3%) sur la même période.

Outre le WiFi, la chaleur dégagée par le netbook a également une part de responsabilité, mais les chercheurs ont pris le temps de réaliser l'expérience avec des ordinateurs n'utilisant par de connexion sans fil, et ont relevé des dommages moindres.

« Nos données suggèrent que l'utilisation d'un ordinateur portable connecté sans fil à Internet, et placé à proximité des organes reproducteurs mâles, peut diminuer la qualité du sperme humain » conclut l'étude. « A l'heure actuelle, nous ne savons pas si cet effet est induit par tous les ordinateurs portables connectés en WiFi à Internet, ou quelles conditions d'utilisation accentuent cet effet ». Selon les chercheurs, la réponse pourrait se trouver dans les radiations électromagnétiques émises par le WiFi. D'autres expériences seront nécessaires pour aller plus loin, mais en attendant, sans doute vaut-il mieux prévenir que guérir.

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Le sel de la discorde

Faut-il réduire la consommation de sel de l'ensemble de la population ? Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration vient de clore une série d'auditions de trois mois dont le but était de déterminer la meilleure façon de réduire les apports de sel...01/12/11


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Or, au même moment, la Cochrane Library, organisme spécialisé dans les études épidémiologiques, publie une méta-analyse qui remet en question le bénéfice d'une réduction généralisée de la consommation de sel.

Effets secondaires 

Selon cette étude, publiée le mois dernier dans l'« American Journal of Hypertension », qui fait la synthèse de 167 publications, réduire la consommation de sel permet de diminuer la tension artérielle quand elle est normale ou élevée, mais avec des effets secondaires. En effet, la réduction de l'apport de sodium (composant essentiel du sel) s'accompagne aussi d'une augmentation de 2,5 % du taux de cholestérol et de 7 % des triglycérides. 

« Dans ces conditions , diminuer la consommation de sel de l'ensemble de la population n'a pas d'intérêt , estime le coordinateur de l'étude, Niels Gaudral, de l'hôpital universitaire de Copenhague . Les travaux de recherche menés jusqu'à présent n'ont pas montré que cela améliorait l'état cardiovasculaire de la population ne souffrant pas d'hypertension. » Une précédente analyse de la Cochrane Library, publiée en juillet dernier, avait déjà levé le lièvre en concluant que rien ne prouvait qu'une faible diminution de l'absorption de sodium réduisait le risque de maladie cardiaque ou de décès prématuré.  

Ces conclusions pourraient conduire certains pays engagés dans des programmes drastiques de limitation du sel, comme la Grande-Bretagne, à réexaminer leur politique. Celle-ci s'est en effet fixée de limiter la consommation à 6 grammes par jour en 2015. Les Etats-Unis, pour leur part, ciblent 2,3 grammes de sodium (soit 5 grammes de sel). En France, où il n'y a pas de recommandation, la consommation quotidienne moyenne est de 8 grammes.

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29 novembre 2011

Sans libre-arbitre, pas de justice ! | Atlantico

La semaine passée, nous faisions état du débat mis en exergue dans son dernier livre par Michael Gazzaniga, la star des neurobiologistes américains, sur l'existence ou non du libre arbitre au regard de la science contemporaine. Une perpective inquiétante pour le principe même du jugement des actes délictueux...

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