29 décembre 2010

Christophe Alévêque : "Que Zidane crève dans le yaourt !"

Gérôme, le peintre qui maudissait l’art moderne : précurseur du cinéma moderne

Le peintre Jean-Léon Gérôme (1824-1904) a longtemps été célèbre grâce aux dictionnaires et aux livres d’histoire qui reproduisaient largement ses reconstitutions historiques. Les professeurs de latin se servaient de ses combats de gladiateurs pour illustrer les moeurs dépravées de l’Empire romain, et les professeurs de catéchisme édifiaient les jeunes âmes en leur montrant ses martyrs chrétiens livrés aux fauves. En noir et blanc, ses peintures paraissaient des photographies du passé, d’une confondante exactitude.

Puis elles ont disparu des livres. Parce que leur auteur tient dans l’histoire de l’art moderne un sale rôle, celui de l’ennemi obtus et méchant. A juste titre au demeurant. En 1884, Gérôme veut s’opposer à l’hommage posthume rendu à Manet, mort un an plus tôt, et propose que l’on accroche Olympia aux Folies-Bergère.

Dix ans plus tard, Gérôme combat le legs de la collection Caillebotte, tant et si bien que la moitié des toiles sont refusées – Monet, Cézanne et les autres. Il est du reste savoureux que son contemporain Monet, qu’il déteste, triomphe au même moment au Grand Palais, pas très loin d’Orsay.

En 1900, il choisit l’inauguration de l’Exposition universelle pour maudire la peinture moderne. A cette date, il enseigne à l’Ecole des beaux-arts depuis trente-sept ans, il est membre de l’Institut depuis plus de trois décennies, y ayant été propulsé à 41 ans. Dans ces deux lieux, il défend sa conception de l’art, fondée sur la prolifération des détails vrais, un illusionnisme perfectionné au plus haut point, une facture picturale lisse et neutre et un dessin qui proscrit toute abréviation comme toute déformation. L’impressionnisme ne peut donc que lui être qu’insupportable – et réciproquement.

Pourquoi alors lui consacrer au Musée d’Orsay une exposition en plus de 200 peintures, sculptures et dessins ? Pour une excellente raison : par son style illusionniste et spectaculaire et par le système de production qui en est inséparable, son oeuvre fait comprendre comment la peinture est devenue une industrie de l’image. Jean-Léon Gérôme, c’est le capitalisme appliqué aux beaux-arts. Il comprend magnifiquement son époque, au point de vue social et économique. D’autres sont alors aussi lucides que lui – tel Gauguin. Mais Gauguin déteste la société qu’il voit naître, alors que Gérôme, par commodité ou cynisme, en tire avantage.

Sa tactique repose sur une évidence. Vers le milieu du XIXe siècle, le développement de la bourgeoisie fait de l’art une affaire de plus en plus générale : le Salon reçoit des dizaines de milliers de visiteurs, dont beaucoup sont des acheteurs potentiels. Il faut s’adresser à ce nouveau public et, pour attirer son attention, se servir d’une autre puissance montante, la presse. En 1850, Gérôme expose donc au Salon son Intérieur grec : quatre filles nues, dont trois dans des poses lascives, et, près d’elles, un peu dans l’ombre, deux hommes. L’allusion sexuelle est flagrante. La toile fait scandale dans les journaux. Un cousin de Napoléon III l’achète.

Ce lancement mondain vaut mieux que le prix de Rome, que Gérôme a manqué trois ans plus tôt. Désormais, il est connu – et encore plus après la Sortie du bal masqué, scène de duel tragique et neigeuse présentée au Salon de 1857. Cette fois, c’est le duc d’Aumale qui achète.

C’est à ce moment que Gérôme démontre toute l’étendue de son génie. Vendre une toile à un duc, c’est bien. Mais, des milliers d’admirateurs anonymes, il serait dommage de ne tirer aucun bénéfice. Par chance, les techniques de reproduction mécaniques se développent. Lithographie et photographie ne cessent de s’améliorer.

En 1859, Gérôme s’associe avec un éditeur, Adolphe Goupil, spécialisé dans ces industries. En 1863, il épouse une de ses filles. Alliance féconde : deux enfants, mais surtout des centaines de milliers de cartes postales et clichés plus ou moins grands et plus ou moins joliment tirés. Il y en a à tous les prix. Tout le monde ne peut s’acheter un tableau, mais qui ne pourrait se payer une petite image ? Il ne reste plus à Gérôme qu’à alimenter les machines de Goupil avec des toiles destinées à être converties en clichés pour le monde entier.

Ce système exige qu’il demeure fidèle à son illusionnisme minutieux – la clientèle veut du bien fait – et qu’il trouve des sujets qui plaisent, romanesques pour les dames, grivois pour les messieurs. Il diversifie l’offre pour vendre mieux. Vous voulez de l’érotisme ? Achetez Phryné devant l’aréopage, les harems, les intérieurs d’atelier avec modèle sans voile – et sans un poil, car il ne faut pas aller trop loin. Vous cherchez du pathétique, du sanglant ? Voici les rétiaires que l’on achève et les martyrs que les lions décapitent et éventrent dans de grandes flaques de carmin. De l’exotique ? Choisissez entre caravaniers, muezzins et marchands d’esclaves (nues, bien sûr). Du patriotique bien français ? Nous avons du Louis XIV et du Napoléon en rayon.

Vers 1870, Gérôme fait mieux encore. Il se met à convertir les personnages de ses tableaux en sculptures. Celles-ci sont fabriquées en plusieurs dimensions et différents matériaux, du petit bronze bon marché à la figure grandeur nature en marbre rehaussé de bronze doré et de pierres précieuses, très onéreuse. Il invente ainsi ce qui se nomme aujourd’hui dans les musées « produits dérivés ». Le vrai précurseur du XXe siècle, en 1850, c’était donc lui.

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What’s Your State Good At?

24 décembre 2010

Julian Assange: "C’est intéressant de voir la censure en Occident" - LeMonde.fr

C'est intéressant de voir comment fonctionne la censure en Occident. Une censure économique extrajudiciaire, résultant d'ingérences politiques visant des multinationales. Ces pressions s'étendent aux banques suisses, sensibles aux menaces américaines de réglementation des flux financiers.

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2010, l'année du point Godwin - Libération

«Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison avec les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1.» Bien connue du Web, cette hypothèse formulée par l’Américain Mike Godwin, s’est surtout vérifiée auprès des politiques en 2010. A propos du débat sur l’identité nationale, du tour de vis sécuritaire de Nicolas Sarkozy, des médias en ligne dans l’affaire Bettencourt, ou comme ça pour rien, pour l’outrance, nombreux sont ceux qui ont manié à tort et à travers la référence historique aux «heures sombres de notre Histoire». Petite distribution de points Godwin.

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Evidence that placebos could work even if you tell people they’re taking placebos | Not Exactly Rocket Science | Discover Magazine

In many medical studies, even people who take “fake” treatments, such as sugar pills with no active ingredients, can still feel better. These are the puzzling “placebo effects”. They are common, diverse and powerful and they raise an interesting ethical question – can doctors justifiably prescribe placebos to their patients? The standard answer is no. Doing so patronises the patient, undermines their trust, and violates the principles of informed consent. It compromises the relationship between doctor and patient. At worst, it could do harm.

But many of these arguments are based on the idea that placebo effects depend on belief; people must expect that treatments will work in order to experience any benefits. For a doctor to prescribe a placebo, they’d need to deceive. But according to Ted Kaptchuk from Harvard Medical School, deception may not be necessary. In a clinical trial, he found that patients with irritable bowel syndrome (IBS) felt that their symptoms improved when they took placebo pills, even if they were told that the pills were inactive.

Fabrizio Benedetti, a placebo researcher at Turin Medical School who wasn’t involved in the study, says, “Although several studies suggested that placebos can be equally effective without deception, this is the first rigorous study that provides scientific evidence for this.”

Referring to an earlier study published in the British Medical Journal, he says, “We did the study because we knew that physicians were giving placebo to patients secretly without informed consent. Our study was designed to test whether placebo effects could be harnessed without this secret deception.”

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22 décembre 2010

Wikileaks va trop loin !

Un phare pris dans la glace dans l'Ohio

Mais qu’arrive-t-il aux Allemands ? | Telos

Si au lendemain de la réunification certains ont pu craindre la formation d’une nouvelle Prusse ou d’un 4e Reich tourné vers l’Est, force est de constater qu’il n’en a rien été, que l’Allemagne n’aspire guère à la puissance, au sens classique du terme. Pourtant le rapport de forces a incontestablement basculé au sein de l’Europe : il y a l’Allemagne et le reste… et la France fait partie du reste. Si l’Allemagne n’aspire pas à la puissance, elle entend préserver son modèle économique et social et pour ce faire elle veut éviter de se laisser fondre dans une Europe qui n’épouserait pas la trajectoire allemande. L’Allemagne ne veut rien imposer, simplement elle pense que son modèle est vertueux et qu’il a fait la preuve de sa solidité. De plus l’Allemagne est un pays en déclin démographique, à forte sensibilité écologique, et dont l’investissement politique dans la quotidienneté est grandissant. C’est en somme un pays qui se replie sur lui-même, même s’il est conquérant commercialement. L’Allemagne est une puissance malgré elle ou plutôt une puissance autocentrée. Ce constat a des effets considérables pour l’avenir de l’euro et de l’Europe.

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Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies | Pharmactua

Le premier ministre Vladimir Putin alloue 3,9 milliards de dollars pour produire localement les médicaments en Russie et avertit les multinationales sur des possibles sanctions s’ils ne participent pas aux transferts de technologies

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Des numéros de téléphone réservés pour le cinéma - JeSuisCultive.com

Aux États-Unis et au Canada, certains numéros de téléphone sont réservés aux œuvres de fiction (films, publicités, textes de chansons, bandes dessinées, jeux vidéo, etc.). Ces numéros sont compris entre 555-0100 et 555-0199 [1].

Ainsi, dans le film "Transporter 2", le héros Frank a pour numéro "555-0154". Ce numéro est partagé avec Dawson, de la série "Dawson’s Creek" et avec Bill Taylor, de la série "Beverly Hills 90210".

Codification des numéros de téléphone américains et canadiens
Codification des numéros de téléphone américains et canadiens

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En 1928, le massacre des bananeraies en Colombie

Ce n’est pas le fruit de l’imagination du Colombien Gabriel García Márquez, prix Nobel de littérature. Le massacre d’environ mille cinq cents ouvriers, le 6 décembre 1928, et la répression qui s’ensuivit pendant trois semaines, qu’il raconte dans son roman Cent ans de solitude, eut bien lieu. Il se déroula dans les plantations bananières de la société américaine United Fruit, sur la côte caraïbe colombienne. Ainsi naissait le terrorisme d’Etat en Colombie. Il est toujours en vigueur presque un siècle plus ta

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Les chimpanzés femelles jouent-elles à la poupée ?

L'être humain est-il bon ou mauvais ?

L'être humain est capable du pire comme du meilleur. Des plus nobles élans de compassion comme des génocides les plus atroces. Où est sa vraie nature ? Deux circuits neuronaux viennent d'être identifiés dans le cerveau humain. L'un porte à la compassion, l'autre à l'indifférence devant la souffrance d'autrui.

Tout dépend du lien qui unit le sujet à la personne qui souffre. Dans les expériences menées par la neurologue Tania Singer et ses collègues de l'Université de Zurich, des supporters de football devaient observer un supporter de la même équipe, ou de l'équipe opposée, en train de recevoir une décharge électrique. Les supporters avaient la possibilité d'aider la personne souffrante en déviant une partie de la décharge sur eux-mêmes, ou bien de ne rien faire et, dans ce cas, ils pouvaient soit regarder ailleurs, soit observer la scène.

Cette expérience a montré que les supporters compatissaient avec une personne arborant les couleurs de la même équipe (et prenaient sur eux une partie de sa douleur physique), mais préféraient regarder souffrir une personne soutenant l'équipe opposée. Dans leur cerveau, des zones très différentes s'activaient : dans la situation de compassion, c'était une zone émotionnelle nommée insula antérieure ; dans la situation de cruauté, c'était le noyau accumbens, généralement impliqué dans les sensations de plaisir.

Voici sur quoi repose la théorie des endogroupes, selon laquelle l'être humain fait preuve d'altruisme envers les personnes affichant la même appartenance identitaire que lui, et d'hostilité vis-à-vis des membres de groupes externes. L'existence de structures cérébrales dédiées à ces changements d'attitude suggère que l'être humain est double vis-à-vis des thématiques altruistes. Il n'est ni bon ni mauvais, mais exprime ses tendances compassionnelles ou cruelles selon l'identité de la victime.

La zone de la cruauté (le noyau accumbens) est un générateur de plaisir, activé aussi bien par la nourriture que par l'alcool, les drogues ou le sexe. Sa mobilisation dans des situations de ce type laisse penser que la cruauté à l'égard des groupes externes est un comportement profondément ancré. Elle aurait rempli une fonction de survie illustrée par la théorie du « conflit réaliste », due au psychologue turc Muzafer Sherif dans les années 1960 : ce dernier avait observé que des individus normaux placés en situation de pénurie formaient rapidement des groupes antagonistes qui s'affrontaient pour l'accès aux ressources. La création de lignes de démarcation est une stratégie pour assurer sa propre survie.

La sélection naturelle aurait ainsi privilégié la capacité d'aider et celle de tuer. Comment, dans ce cas, expliquer l'existence de sentiments universels d'altruisme, non cantonnés à des groupes d'appartenance ? Non plus par la théorie de l'évolution, mais par l'influence des cultures. En ce sens, ce n'est pas l'homme qui est bon ou mauvais, mais les messages culturels qu'il produit collectivement et qui agissent en retour sur lui.

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LE PIEGE WIKILEAKS - Blog de Paul Jorion

Ce texte est un « article presslib’ » (*)

Un article du New York Times : Prospect of WikiLeaks Dump Poses Problems for Regulators par Andrew Ross Sorkin, attire l’attention sur le fait que les documents que Wikileaks s’apprête à diffuser à propos d’une grande banque, embarrasseront davantage les régulateurs du monde financier que cette banque elle-même.

C’est vrai. J’ai eu entre les mains (dans le cadre de mon activité légitime au sein de banques américaines !) les documents que l’OCC (Office of the Comptroller of the Currency), le régulateur des banques américaines, et l’OTS (Office of Thrift Supervision), le régulateur des caisses d’épargne, adressaient à l’entreprise pour laquelle je travaillais, pour lui suggérer de modifier son comportement dans tel ou tel domaine ou sur tel ou tel aspect de son activité. Les régulateurs étaient bien informés, mais infiniment compréhensifs. Une lettre assurant qu’il serait apporté sans délai remède au problème soulevé vous offrait un sursis d’un an au moins. Dans le pire des cas, si le problème soulevé était vraiment gênant, on pouvait toujours… changer de régulateur. J’ai assisté à cela chez Countrywide : quand l’OTS est devenu un peu trop pressant, la compagnie a changé son statut de caisse d’épargne à celui de banque pour dépendre dorénavant de l’OCC. Ici aussi, la transition offrirait un sursis d’une durée confortable.

L’absence de régulation ne découle donc pas du fait que les régulateurs ne savent rien, mais du fait qu’ils n’agissent qu’avec une extrême mollesse. Et la raison là, c’est un rapport de force qui leur est défavorable. J’ai rapporté dans Comment on devient l’« anthropologue de la crise », une conversation que j’avais eue (ou plutôt qu’avait eue avec moi) un dirigeant de banque : « Il y a une chose que vous n’avez pas l’air de comprendre mon petit Monsieur : le régulateur, ce n’est pas lui qui me dira ce que je dois faire. Non, ce n’est pas comme ça que les choses se passent : c’est moi qui lui dirai quels sont les chiffres, il ne mouftera pas et les choses en resteront là. Un point c’est tout ! ».

Une simple question de rapport de force. Mais comme on l’a vu avec la publication du livre The Big Short de Michael Lewis, le fait que le public sache désormais aussi ce que le régulateur savait déjà, modifie soudain le rapport de force : on avait finance contre régulateur, et le régulateur était KO au premier round mais avec régulateur et opinion publique d’un côté, contre finance de l’autre, on commence à faire attention aux points.

Bien sûr le régulateur doit justifier alors le fait de ne pas avoir agi, bien qu’il ait su. Mais on l’a vu à propos de l’audition de représentants de la firme Goldman Sachs au sénat américain, il existe une astuce à laquelle on peut avoir recours : mettre en scène une audition, et prétendre que l’on apprend tout le jour-même. Ce n’est pas très convaincant, ne serait-ce que parce que certains des auditeurs ne pourront pas s’empêcher de faire les malins, en posant des questions insidieuses qui trahissent qu’ils en savent beaucoup plus qu’ils ne le prétendent.

« Wikileaks produira des documents dans lesquels des banquiers discutent de la manière dont ils ont roulé un client, dont ils ont maquillé leurs chiffres ou même comment ils ont roulé les régulateurs dans la farine », suppute Sorkin dans l’article du New York Times. Au vu de la turpitude de dirigeants de grandes banques américaines, le même renversement du rapport de force aura lieu : le régulateur obtiendra le renfort de l’opinion publique.

La réaction des autorités pourrait être la même que dans le cas des faits rendus publics dans The Big Short : une audition au Congrès ou au Sénat. Mais il y a un hic – et un hic sérieux ! – Wikileaks a été désigné comme organisation techno-terroriste par le Vice-Président Joe Biden, ce qui suggère avec insistance que l’on doive ignorer ce qu’elle raconte. Le régulateur aura reçu le renfort de l’opinion publique, et celle-ci comprendrait très mal qu’il n’intervienne pas vu la gravité des faits révélés – même sur le tard, mais l’information aura été procurée par une organisation présentée comme terroriste dans un autre contexte : celui des 250 000 câbles diplomatiques américains transmis à la presse internationale. Peut-on traiter à la fois les informations diffusées par Wikileaks comme la propagande d’une organisation terroriste et comme des données sur la foi desquelles la justice se doit d’intervenir ? La raison d’État fait le premier choix et le peuple (quel empêcheur de tourner en rond décidément !), le second.

Il y a là un piège, et particulièrement machiavélique. Un certain nombre de personnes doivent s’activer à l’heure qu’il est pour que l’information sur les banques n’apparaisse jamais au grand jour. Il y a deux semaines exactement, je signalais le début de la guerre civile techno ; et ce n’est pas une « drôle de guerre » : il s’y passe plein de choses !

(*) Un « article presslib’ » est libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Paul Jorion est un « journaliste presslib’ » qui vit exclusivement de ses droits d’auteurs et de vos contributions. Il pourra continuer d’écrire comme il le fait aujourd’hui tant que vous l’y aiderez. Votre soutien peut s’exprimer ici.

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L'argent tue le plaisir

Une étude montre que l'on perd le plaisir à pratiquer une activité dès lors qu'elle est rémunérée.

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Avant de devenir un des plus célèbres escrocs, Bernard Maddof était maître nageur.

Jean-Luc Mélenchon ou le bréviaire de la haine ordinaire - Coulisses de Bruxelles, UE

Bref, au-delà des insultes et des appels à la haine contre les journalistes, il reste un fait : M. Mélenchon a bien boycotté la cérémonie du prix Sakharov parce qu’il était remis à un Cubain.

Les apprentis dictateurs tel que Mélenchon sil vient au pouvoir un jour on toujours les mêmes discours qu'ils soient de droite ou de gauche.

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Les sodas accusés de troubler le sommeil des enfants

C'était évident ils contiennent de la caféine !

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Plusieurs dinosaures classés carnivores seraient plutôt herbivores

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Toi aussi, pour 6,10 euros, porte plainte contre Brice Hortefeux | Rue89

Ayant récemment repris des études de droit par correspondance, je viens de terminer un cas pratique. Je viens de poster ma plainte contre Brice Hortefeux pour entrave à la justice et atteinte à son indépendance…. Comme ce n'est pas compliqué à faire et que ça ne coûte que le prix du recommandé, 6,10 euros, voici la procédure !

Rappelons d'abord que Brice Hortefeux vient à peine d'être à nouveau condamné pour atteinte à la présomption d'innocence (après avoir été déjà condamné pour injure raciale). Mais il est toujours au gouvernement.

Dans tout autre pays moderne, un chef de gouvernement qui voit un de ses ministres reconnu coupable d'atteinte à la présomption d'innocence se serait posé la question de le débarquer. Mais en France, il est maintenu à son poste et en charge des 800 000 gardes à vue inconstitutionnelles.

Dans tout autre pays moderne, un ministre reconnu coupable de racisme aurait démissionné. Mais en France, il gère les forces de l'ordre et est donc responsable des contrôles au faciès.

Alors, jamais deux condamnations sans trois ?

De quoi s'agit-il ?

Cette plainte fait suite au communiqué de presse du ministère de l'Intérieur qui avait estimé qu'un jugement pouvait « légitimement apparaître comme disproportionné ».

Maître Eolas résume bien l'affaire :

« Rappelons que dans cette affaire, des policiers ont, au cours d'une poursuite en voiture, renversé un collègue. D'un commun accord, ils ont décidé de tous déclarer à l'unisson que le conducteur du véhicule en fuite avait volontairement renversé ce policier, l'accusant donc d'homicide volontaire aggravé puni de la réclusion criminelle à perpétuité. Le conducteur en question a de plus été roué de coups au sol par trois des policiers lors de son arrestation.

A l'audience, le parquet avait requis de trois à six mois de prison avec sursis. Le tribunal est allé au-delà, prononçant de six mois à un an ferme, et refusant la non-inscription au casier judiciaire de cette condamnation pour cinq d'entre eux, qui seront donc très probablement révoqués de la police. »

Le résumé de Sophia Aram, l'humoriste de France Inter, n'est pas mal non plus. (Voir la vidéo)

Pourquoi porter plainte ?

Il faut savoir qu'en théorie, dans une démocratie, il y a ce qu'on appelle la séparation des pouvoirs (Montesquieu, tout ça). C'est-à-dire que l'exécutif n'empiète pas sur la justice par exemple.

Et là, on a un ministre qui, au contraire, se permet de critiquer une décision de justice. C'est interdit par l'article 434-25 du code pénal :

« Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. »

Mais ça peut arriver à tout le monde de critiquer la justice, non ? En effet, mais c'est autre chose quand on est ministre…. En fait, il y a la critique normale, relevant de la liberté d'expression, et le fait de « chercher à jeter le discrédit publiquement ». Et évidemment, l'impact d'une critique n'est pas la même selon celui qui la lance et selon son audience.

Là, on a un membre de l'exécutif, ministre responsable des forces de l'ordre de surcroît, qui a pris le soin de faire écrire un communiqué de presse, de le relire et l'approuver, puis de confirmer ses propos deux jours plus tard…

Le tout est passé en boucle sur les télés et radios, et on ne compte plus les articles de presse qui ont repris la dépêche AFP mentionnant cette réaction.

On est loin, très loin de la critique au comptoir entre copains, puisque l'audience cumulée atteint plusieurs millions de spectateurs, lecteurs ou auditeurs.

Est-ce vraiment grave ?

Plutôt, oui ! Vendredi 10 décembre après-midi, des policiers en uniforme ont manifesté devant le tribunal de Bobigny. Comme le montrent les images de BFM TV et, comme l'explique Sophia Aram, « ça foutait la trouille, c'était pas un temps à mettre un juge dehors »…

Et que fait le ministre ? Il calme le jeu et ses troupes ? Non. Brice Hortefeux, lui, à 18 heures, au lieu de dire « stop », il « remercie les organisations syndicales de la police nationale pour leur attitude responsable »…

Alors certes, les manifestations de policiers sont de plus en plus fréquentes (normal, vu que malgré les promesses de lutte contre l'insécurité, le gouvernement baisse les moyens consacrés à la police et le nombre d'agents), mais là, c'est du jamais vu.

Et l'ambiance pour l'appel risque d'être explosive. D'ailleurs, puisqu'il s'agit d'un commentaire sur une décision de justice et qu'il y a appel, ces propos sont constitutifs d'un autre délit, celui d'entrave à l'exercice de la justice, selon l'article 434-16 du code pénal :

« La publication, avant l'intervention de la décision juridictionnelle définitive, de commentaires tendant à exercer des pressions en vue d'influencer les déclarations des témoins ou la décision des juridictions d'instruction ou de jugement, est punie de six mois d'emprisonnement et de 7 500 euros d'amende. »

Evidemment, quand le ministre s'exprime pour commenter et qu'il tolère des manifestations de policiers, « la sérénité des débats risque d'être troublée », comme le dit avec un bel euphémisme le président de la cour d'appel de Paris, Jacques Degrandi.

Et donc, il y a bien un risque de justice à deux vitesses. Celle pour ceux qui sont protégés par l'exécutif (les policiers ou les anciens présidents de la République par exemple), et celle pour les autres.

Enfin, c'est trop facile de balancer une phrase comme ça pour courir après Marine Le Pen et tenter de faire diversion des piteux résultats en matière de sécurité ; il faut assumer.

Je suis convaincu, comment on fait ?

Hé bien, c'est très simple… Il suffit de porter plainte.

En théorie, on peut donc aller au commissariat du coin, mais c'est évidemment compliqué de toquer à la porte d'un pandore pour porter plainte contre son chef… Donc le plus simple, c'est de rédiger un courrier à l'attention du procureur de la République et de l'envoyer par recommandé.

Comme c'était ma première plainte, je suis parti d'un modèle en ligne pris au hasard. Ensuite, il faut surtout bien relire les articles du code pénal qu'on invoque. Exemple avec l'article 434-25 :

« Le fait de chercher à jeter le discrédit, publiquement par actes, paroles, écrits ou images de toute nature, sur un acte ou une décision juridictionnelle, dans des conditions de nature à porter atteinte à l'autorité de la justice ou à son indépendance, est puni de six mois d'emprisonnement et de 7500 euros d'amende. »

Il y a quelques mots plus importants… qui doivent guider le raisonnement que l'on propose au procureur : « discrédit » et « publiquement », bien sûr. Mais il y a aussi « dans des conditions ». Si Brice Hortefeux avait soufflé son commentaire à l'oreille d'un collègue ministre ça irait, mais là, on doit insister sur l'audience…

Et il y a aussi « chercher à ». Cela signifie que si Brice Hortefeux avait été pris au dépourvu, ou était revenu sur ses propos par exemple, on pourrait dire qu'ils ne tombent pas sous le coup de cet article. Là, on est tranquille, vu que c'est un communiqué de presse (donc mûri). Et qu'en prime, le ministre condamné récidiviste a récidivé ses propos deux jours plus tard :

« Ces propos, je les confirme, les revendique et les assume. »

Mais le droit, je n'y connais rien

Un point important : nul n'est censé ignorer la loi, mais heureusement ça ne vaut pas dans ces cas-là. Donc si vous ne connaissez pas tous les termes juridiques ou le bon texte à invoquer, ce n'est en théorie pas très grave, le procureur complètera au besoin pour vous.

Essayez juste d'être précis, d'appuyer vos dires sur des sources (il faut tout mettre en annexe ; j'en ai mis onze). Cela dit, pour attaquer un ministre, mieux vaut quand même relire un peu son texte…

Donc vous expliquez tous les faits avec le maximum de détails et vous finissez par :

« En conséquence, je porte plainte contre Brice Hortefeux, domicilié place Beauvau [ou contre X si vous ne connaissez pas l'auteur des faits ou si vous avez une incertitude, mais là c'est facile ! ] pour atteinte à l'indépendance de la justice (c'est mieux d'indiquer l'infraction si vous la connaissez). »

Et pour être sur, vous rajoutez : « Et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler utiles ». Comme ça, c'est au procureur d'aviser et vous pourrez compléter par la suite si besoin. Envoyez en recommandé avec les annexes et c'est bon !

C'est quoi la suite ?

C'est au procureur de la République d'aviser… D'après Service-Public.fr, il peut :

  • classer sans suite mais il faut motiver la décision ;
  • citer directement Brice Hortefeux : si l'affaire est simple, le procureur peut procéder à une citation directe et saisir directement le tribunal. Il convoque le plaignant pour le jour de l'audience où l'affaire sera examinée ;
  • ouvrir une information judiciaire : le procureur demande alors la désignation d'un juge d'instruction pour recueillir tous les éléments utiles à la manifestation de la vérité. Dans ce cadre, le plaignant peut être convoqué par le juge d'instruction ou par les experts.

Donc réponse l'année prochaine. Peut-être que d'ici là, conformément aux engagements sur la « République irréprochable », le Président l'aura remercié… Mais malheureusement peut-être pas…

NB (précision importante) : ne l'imitons pas, respectons la présomption d'innocence ! Donc jusqu'à la décision, si décision il y a, Brice Hortefeux a certes été condamné pour injure raciale et atteinte à la présomption d'innocence en première instance, mais est bien présumé innocent des deux autres délits dont je l'accuse : atteinte à l'indépendance de la justice et entrave à l'exercice de la justice.

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2000-2010 : l'envolée des prix - La vérité sort du ticket de caisse pas des chiffres - Le Progrès

Pas de surprise, les prix ont fortement augmenté en dix ans, et au-delà de l'inflation estimée à 19,7%. La plupart de ces prix est pourtant encadrée par l'Etat comme dans l'énergie.

Pour la majorité des consommateurs, « tout augmente ». Pour les analystes des agences économiques, ce n’est pas grave car le pouvoir d’achat progresse plus vite que les prix en France. Qui croire ? Les uns raisonnent en achetant leur baguette le matin, les autres s’appuient sur des statistiques globales. Elles révèlent que les prix entre le 1er janvier 2000 et le 1er juin 2010 ont progressé de 19,7 % alors que les revenus des ménages ont avancé de 21 %. Un Français doit travailler 21 minutes pour avaler un Big-Mac au lieu de 24 voilà 10 ans selon l’indice mondial de référence. Qui croire ?

La vérité des prix sort du ticket de caisse qui ressemble parfois à un puits sans fond. Nous avons donc passé au crible quelques produits de consommation courante et quelques factures de la vie quotidienne. Eh bien oui, presque tout a augmenté au-delà de l’inflation. Passage à l’euro ? Crise économique ? Effets d’opportunité ? Charges salariales ? Taxes ? La responsabilité est sans doute très partagée.

La baguette de pain : +30 %

Symbole français par excellence, la baguette de pain n’a pas échappé à l’inflation : en 2000, elle coûtait 4,20 F (0,64 euros), en 2010 0,83 euros, soit une augmentation de près de 20 centimes. Principalement en cause : l’envolée des cours du blé entraînant l’explosion du prix de la farine. Mais les céréaliers accusent les boulangers d’en profiter arguant que le blé compte seulement pour 5 % du prix de la baguette. Les boulangers leur rétorquent des coûts d’électricité, de carburants, de gaz ou encore de la masse salariale en constante augmentation.

La place de cinéma à plus de 10 euros

Le cinéma a toujours été un luxe et demeure de plus en plus cher : un billet de cinéma coûtait déjà 60 francs en 2000 (9,3 euros). Aujourd’hui, une toile est à plus de 10 euros (10,10 euros), soit une augmentation de 8,6%. Des tarifs hors de prix pour une famille. Pas étonnant que certains choisissent la voix illégale, en l’occurrence le téléchargement...

Le café expresso au bistrot : +25 %

Un café, « what else » ? George Clooney ne prête pas son image à n’importe quel produit : la cote de la boisson noire ne cesse de croître tout comme son prix : en 2000, un café coûtait 7,28 F (1,11 euros) alors qu’aujourd’hui un petit noir serré en salle revient à 1,38 euros en moyenne. En cause, l’envol impressionnant des prix du grain de café, des stocks de café au plus bas depuis 50 ans et une demande toujours accrue par rapport à une offre limitée.

SNCF : + 30 % en moyenne

Début décembre, le secrétaire d’Etat chargé des Transports, Thierry Mariani, annonçait la énième augmentation des tarifs SNCF au mois de janvier. Une hausse qu’il veut « raisonnable » et basée sur l’inflation pour rénover un réseau vieillissant. Sauf que pour la période 2002-2009, un rapport indique une augmentation des prix doublement supérieure à l’inflation. Résultat : en 7 ans, le prix des billets a augmenté de 26 %.

Gazole : + 30 %

Selon l’Insee, le litre de gazole a augmenté d’environ 30% en dix ans. Depuis 15 ans, le prix des carburants a progressé en moyenne beaucoup plus vite (+ 3,7 % par an) que l’inflation (+ 1,8 %). Le prix du gazole, bien que toujours plus avantageux, a plus augmenté (de + 4,6 % par an en moyenne) que celui de l’essence et du super (+ 3,2 % par an)

Electricité: +55 %, gaz: +65 %

L’année 2010 aura été l’année des hausses record pour l’électricité et le gaz : l’augmentation des prix de l’électricité a atteint près de 7% sur les six derniers mois : historique. Augmentation de 12 à 85 euros sur une facture de gaz en avril dernier... Surréaliste ! La concurrence était censée provoquer la baisse des prix. C’est l’inverse qui se produit.

Les cigarettes : +76 %

Près de 76 % d’augmentation en dix ans ! Pour le porte-monnaie, il ne fait pas bon être fumeur. Et les hausses ne cessent d’être annoncées, encore en novembre dernier (+6 %). 3,35 euros en 2000, près de 6 euros en 2010. La politique de santé est certes essentielle pour prévenir les cancers (les lieux publics ont été interdits de fumer en 2006) mais l’Etat continue de s’enrichir sur le dos des fumeurs sachant que ce sont les plus pauvres une nouvelle fois les plus touchés puisque ce sont eux qui fument le plus.

Viande : +30 %

Un kilo de steack haché coutait environ 6,90 euros en 2000, aujourd’hui il est à 9,69euros. Une entrecôte 14,41 euros en 2000 coûte désormais 20,22 euros. La viande est devenue un produit alimentaire de luxe que ne peuvent plus se permettre d’acheter nombre de familles. En novembre dernier, quelques abattoirs ont organisé des blocus : depuis une quinzaine d’années, les prix sont restés stables pour les éleveurs, alors qu’ils ont augmenté de 40% pour les consommateurs.

Le Smic : +38,2 %

Le SMIC horaire brut sur la période 2000-2010 est chaque année systématiquement réévalué : il est passé de 6,67 euros en 2000 à 8,87 euros en 2010. Le salaire horaire moyen (16,99 euros, données 2008), dont le calcul est très compliqué, a moins vite progressé que le SMIC sur cette période. Le gain de temps pour s’acheter un produit - et l’évolution du pouvoir d’achat - n’est donc pas aussi positive pour le non-smicard.

Big Mac: 21 minutes de travail au lieu de 24

L’hebdomadaire The Economist a inventé l’indice Big Mac pour comparer le coût de la vie dans les différents pays. Le principe repose sur un calcul du nombre d’heures de travail rapporté au prix pratiqué dans le pays. En France, le Big Mac en janvier 2010 est estimé à un prix moyen de 3,10 euros ce qui en 10 ans correspond à une hausse de 17% inférieure à l’inflation. Du coup, pour se payer un Big mac, un Français doit travailler 21 minutes au lieu de 24 en 1999.

Les records

Le Nutella

Incroyable : la célèbre pâte à tartiner, très prisée des jeunes, est l’un des rares produits alimentaires à frôler les 100 % de hausse.

L’imprimante laser

C’est le produit qui a le plus baissé ; en euros constants une imprimante laser de 2010 coûte 25 % moins cher qu’un modèle identique en 2000. Sauf qu’on ne trouve plus le modèle identique.

33 900 euros par mois

Le revenu mensuel des 3 % de Français les plus aisés a progressé de 65 % soit davantage que celui des smicards et surtout celui du Français moyen (21 %). selon l’Insee

Politique = INSEE = Europe = Menteurs

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21 décembre 2010

Dépénalisation du cannabis : que dit l’économie ? | Telos

L’usage non médical du cannabis est dangereux pour la santé. Y a-t-il un moyen plus efficace d’en contrôler la consommation ? Sa distribution est dangereuse pour la sécurité, comme le montre un drame récent à Marseille. Y a-t-il un moyen de faire que cette consommation ne profite pas aux trafiquants ? La position libérale sur ces questions mérite d’être soumise à l’analyse, parce qu’elle repose sur un usage habile des mécanismes de marché et des meilleures techniques du marketing. Parce que, légal ou pas, le marché des drogues reste un marché, soumis à la loi de l’offre et de la demande.

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Magic Of St. Petersburg Courtyards

Mstislav Dobuzhinsky. Glassmakers' Street in Vilno. - Olga's Gallery

20 décembre 2010

WikiLeaks ou la troisième révolte

Médecins sans frontières-WikiLeaks : mêmes méthodes, même combat ? Le rapprochement des deux mouvements peut choquer. Le premier est une association respectable et reconnue, saluée comme utile à l'humanité ; l'autre est un site Internet quasi clandestin, considéré, à la suite de ses dernières révélations, comme irresponsable.

A y regarder de plus près, il existe pourtant une parenté, voire une filiation, entre les deux démarches. L'une et l'autre se veulent l'émanation de citoyens refusant la raison d'Etat. L'une et l'autre ont pour ennemi la guerre et ses victimes car WikiLeaks, par-delà le sensationnalisme de ses dernières productions, est avant tout un site militant dont l'objectif est de mettre fin aux engagements militaires américains. L'une et l'autre enfin ont été créées sur l'idée que la justice est un impératif supérieur au droit, si bien qu'une juste cause rendrait licite l'usage de tout moyen d'action, fût-il illégal. Cette parenté n'est pas une coïncidence.

Elle est le fruit d'une histoire, la nôtre, depuis le sursaut libertaire de Mai 68 et la fin des grandes idéologies qui plaçaient l'intérêt de l'Etat au-dessus de celui des individus. L'âge des droits de l'homme est celui de la revanche du citoyen, dressé contre l'Etat et défendant, face à lui, ses libertés et ses droits. Ce mouvement citoyen a connu, depuis le début des années 1970, trois étapes successives. Chacune d'elles procède de l'échec de la précédente, échec réel ou supposé, mais qui nourrit la conviction que quelque chose de nouveau doit être inventé et tenté.

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17 décembre 2010

Stéphane Hessel : indignez vous !!

10 médicaments « à retirer du marché »

L’hebdomadaire L’Express publie une liste de dix médicaments qui seraient « à retirer du marché » en raison d’effets indésirables l’emportant clairement sur les avantages. Des médicaments contre les crampes, le diabète, pour raviver le désir féminin ou encore arrêter de fumer. 

L’Express a réalisé cette liste sur la base des investigations de la revue médicale indépendante Prescrire, puis l’a soumise au Pr Jean-Paul Giroud, pharmacologue, membre de l’Académie nationale de médecine. « Tous les produits pharmaceutiques ont des effets secondaires, mais, pour ceux-ci, les risques encourus sont trop importants », estime l’hebdomadaire.

Sur la liste des médicaments « contestables »:

- Actos (Takeda) un antidiabétique oral qui provoque un risque accru de cancer de la vessie. Ce médicament appartient à la famille des glitazones comme l’antidiabétique Avandia (laboratoire GlaxoSmithKline) retiré du marché en novembre dernier.

- Hexaquine ( Gomenol) pour les crampes musculaires: « l’usage de la quinine, acceptable pour traiter un paludisme grave, est inadmissible pour des crampes en raison de risque mortel » de saignements liés à une chute de cellules sanguines (plaquettes), dit à l’AFP le Dr Bruno Toussaint de Prescrire. Gomenol se défend dans L’Express en indiquant que son produit n’en contient qu’ »à faible dose » et qu’il n’est prescrit que sur ordonnance, contrairement aux Etats-Unis (2 morts enregistrés).

- Nexen (laboratoire Thérabel Lucien Pharma), « un anti-inflammatoire (arthrose, règles Douloureuses) à l’origine de troubles du foie graves pouvant nécessiter une greffe de foie, est à éviter », souligne Bruno Toussaint.

- Vastarel (Servier) commercialisé depuis plus de 40 ans, dont les indications (vertiges, acouphènes, angine de poitrine…) se sont allongées, sans preuves solides de son efficacité, alors qu’en revanche, on observe des effets indésirables inquiétants comme l’apparition de syndromes parkinsoniens.

- Zyban (GSK) prescrit pour arrêter de fumer et qui se trouve être une substance proche des coupes-faim amphétaminiques comme le Médiator. « Ce médicament n’apparaît pas plus efficace que les gommes à mâcher ou les patchs à base de nicotine, qui présentent moins d’effets indésirables ».

- Intrinsa (laboratoire Warner Chilcott) pour contrer la baisse du désir chez les femmes après ablation des ovaires et de l’utérus. Ce patch à la testostérone, présenté comme un Viagra féminin, n’a pas été autorisé aux Etats-Unis en raison de sa faible efficacité sur la libido féminine, mais aussi à cause d’effets indésirables allant d’un excès de pilosité jusqu’à des troubles hépatiques et cardiovasculaires, relève L’Express.

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15 décembre 2010

Pompidou et Giscard d’Estaing, ont vendu le peuple Français aux banquiers banksters le 3 janvier 1973! - mediadupeuple sur LePost.fr

La réponse de VGE http://vge-europe.eu/index.php?post/2008/07/25/Reponse-de-VGE

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Le Mondial au Qatar ou l’ineptie vue du ciel - Libération

Alors que s’ouvraient les négociations sur le climat à Cancún, on apprenait que le Qatar organisera en 2022 la Coupe du monde de football. Je ne connais rien au ballon rond et je laisse à d’autres le soin de commenter la pertinence sportive de ce choix. Mais, en écologiste déterminé, je ne peux laisser passer un tel projet au regard des enjeux planétaires auxquels nous sommes tous - Qataris inclus - confrontés. Je peux encore moins ignorer le soutien qu’apporte Yann Arthus-Bertrand au projet.

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Pour Noël, dépensez, c'est l'économie qui vous dit merci | Slate

Les économistes ne se lassent pas de souligner qu’offrir des cadeaux est un «gaspillage» pour l’économie. Le texte de référence qui étaie cette théorie est la nouvelle d’O. Henry, Le Cadeau des Rois mages, dans laquelle Della coupe des boucles de sa chevelure soyeuse afin d’acheter à son époux, Jim, une chaîne de platine pour sa montre en or. Jim, lui, vend sa montre en or pour offrir à son épouse, Della, des peignes en écaille de tortue marine. Ainsi, elle pourra coiffer ses belles boucles. Joyeux Noël!

Quand bien même Della n’aurait pas prélevé des parties de sa chevelure, la rigueur économique voudrait qu’on explique pourquoi Della n’avait pas déjà acheté ces peignes si elle les voulait vraiment. Ou pourquoi Jim, s’il le voulait vraiment, n’avait pas encore remplacé le bracelet en cuir usé de sa montre.

Envisageons toutefois une autre interprétation. Certes, les échanges de cadeaux infligeront à Della et à Jim une certaine douleur et seront synonymes de gaspillage d’un point de vue économique. Pourtant, ils auront sacrifié leur bonheur sur l’autel de la croissance. Jim et Della auront souffert autant que nous autres avons de chances de nous enrichir. Vive l’inefficience économique!

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La tête d'Henri IV est retrouvée et authentifiée 

Portrait d'Henri IV.
Portrait d'Henri IV.

En très bon état, la relique va être déposée à la basilique Saint-Denis. 

Après plusieurs siècles depérégrinations rocambolesques, dont une vente à Drouot en 1913 (pour 3 francs) entre une paire de chaussettes et un vieux lampion, la tête du roi Henri IV avait été retrouvée en 2008 chez un retraité. Deux ans plus tard, elle a été authentifiée par des scientifiques, révèle une étude publiée ce mercredi par le British Medical Journal (BMJ).

Selon le BMJ, la tête d'Henri IV est «en très bon état de conservation». Elle comporte même des cheveux et des restes de barbe. La relique est «légèrement brunie, avec les yeux à demi clos et la bouche ouverte» et porte plusieurs signes distinctifs: «Une petite tache sombre de 11mm de long juste au-dessus de la narine droite, un trou attestant du port d'une boucle d'oreille dans le lobe droit, comme c'était à la mode à la cour des Valois, et une lésion osseuse au-dessus de la lèvre supérieure gauche, trace d'une estafilade faite au roi par Jean Châtel lors d'une tentative de meurtre le 27 décembre 1594». Le roi a finalement été assassiné à Paris à l'âge de 57 ans, en 1610, par le fanatique catholique François Ravaillac.

L'étude a été réalisée par dix-neuf scientifiques rassemblés autour du Dr Philippe Charlier, médecin légiste de Garches. Surnommé l'Indiana Jones de l'histoire, ce paléopathologiste s'est rendu célèbre pour ses étonnantes découvertes. En 2007, il prouve que les ossements de Jeanne d'Arc, pieusement conservé à Chinon dans un bocal sous l'intitulé «Restes trouvés sous le bûcher de Jeanne d'Arc», authentifiés en 1909 par une commission papale, étaient en réalité ceux d'une momie égyptienne et d'un chat (Figaro Magazine, 21 juillet 2007).

«Un tibia de vache»

Trois ans plus tôt, au cours d'une autre enquête scientifico-policière de l'au-delà, le Dr Philippe Charlier révèle l'empoisonnement au mercure d'Agnès Sorel, favorite de Charles VII. Le 8 juin 2004, un petit cœur reconnu comme étant celui de Louis XVII était déposé dans la nécropole des rois de France à la basilique de Saint-Denis. Grâce à la génétique, l'une des plus grandes énigmes de l'histoire de France prenait fin.

Parfois, les révélations sont décevantes: «Un fémur attribué à Mme de Maintenon se révèle être un tibia de vache», raconte Clémentine Portier-Kaltenbach, auteur d'une étonnante Histoires d'os et autres illustres abattis (JC Lattès).

Selon le BMJ, la tête d'Henri IV va être déposée à la basilique Saint-Denis. La date de la cérémonie funèbre n'est pas encore connue. L'équipe scientifique tiendra une conférence de presse, demain à Paris.

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13 décembre 2010

Rythmes scolaires: maires de grandes villes contre maires de montagne

Vacanciers près de Chamonix, fev 99, Robert Pratta (Reuters)
Les maires des grandes villes sont pour la semaine des quatre jours et demi, ceux des stations de ski préfèreraient garder les quatre jours... Et ce n'est qu'un début. La question des rythmes scolaires bouscule de multiples intérêts. Et celui qui s'y attaque comme Luc Chatel risque d'en fâcher plus d'un.

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10 décembre 2010

Les logiciels Hadopi bientôt sur la table

Michel Riguidel, l'auteur du premier texte sur ces spécifications (.pdf) nous avait expliqué que les logiciels seraient labellisés : « en mars ou juin 2011, pas avant ». En attendant, les internautes devront donc se sécuriser autrement…

Quand on parle de dictature pour la Chine, merci de lire le pdf et de me dire ou on va vraiment avec des apprentis censeurs comme cela.
Comme je dis toujours les artistes sont les amis des dictatures

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L'ONU décrit les pressions sur Wikileaks comme une tentative de censure

Lors d'une conférence à Genève, la Haute Commissaire en charge des droits de l'Homme à l'ONU a considéré que les pressions sur Wikileaks pouvaient s'apparenter à une forme de censure. Plusieurs sociétés sont allées dans le sens des gouvernements occidentaux en bloquant les transactions financières vers Wikileaks ou en refusant d'héberger le site web.

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L'adultère, motif de licenciement pour la Cour européenne des droits de l'homme

Pour la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH), un employeur dont l'éthique est fondée sur la religion ou une croyance philosophique peut imposer à ses employés des obligations de loyautés spécifiques. En l'occurrence, le respect de la fidélité conjugale….

Michael Obst était « directeur pour l'Europe des relations publiques » de l'Eglise mormone ; Bernhard Schüth, lui, était l'organiste et le chef de chœur d'une paroisse catholique. Tous les deux entretenaient (chacun de leur côté, qu'on se rassure) une relation adultérine qui leur a valu un licenciement pour faute.

La Cour fédérale du travail allemande a estimé que la décision était justifiée car les employés ont « manqué à leur obligation de loyauté » :

« Les exigences respectives de l'Eglise mormone et de l'Eglise catholique en matière de fidélité conjugale n'étaient pas en contradiction avec les principes fondamentaux de l'ordre juridique. »

La Cour européenne, elle, devait dire si l'équilibre avait été respecté entre, d'une part, le droit au respect de la vie privée et familiale des deux salariés (garanti par l'article 8 de la convention européenne des droits de l'homme) et, d'autre part, les droits dont jouissent l'Eglise catholique et l'Eglise mormone en vertu de l'article 9 (liberté de religion), interprété à la lumière de l'article 11 (liberté de réunion et d'association).

Le 23 septembre dernier, elle a validé le principe selon lequel « au regard de la convention, un employeur dont l'éthique est fondée sur la religion ou sur une croyance philosophique peut […] imposer à ses employés des obligations de loyauté spécifique. »

Dans le cas de l'organiste, elle estime qu'il y a eu violation du droit à la vie privée et familiale. Pas dans celui du directeur des relations publiques de l'Eglise mormone.

Eglise catholique-Eglise mormone : deux poids deux mesures ?

Michael Obst, âgé de 51 ans, a grandi au sein de l'Eglise mormone qui, en Allemagne, bénéficie d'un statut de personne morale de droit public (« öffentlich-rechtliche Körperschaft »). En 1980, il s'est marié selon le rite mormon.

Après avoir exercé différentes fonctions au sein de l'Eglise mormone, il était au moment de son licenciement directeur pour l'Europe au département des relations publiques, avec un salaire mensuel d'environ 5 000 euros. C'est lui qui s'est confié à son directeur de conscience pour lui confier que son mariage périclitait et qu'il avait eu des relations extraconjugales. Il a été licencié pour faute grave, puis excommunié.

Son contrat de travail impliquait le respect de « principes moraux élevés » :

« Il s'engage à s'abstenir de fumer, de boire de l'alcool ou du café en grains ou de consommer des stupéfiants dans les locaux de l'Eglise et à proximité de ceux-ci, ainsi que lors des déplacements ou événements professionnels. En cas de manquement grave, l'employeur peut prononcer un licenciement sans préavis. »

« Vivre dans l'abstinence en cas de séparation ou de divorce »

Berhard Schüth, lui, était chef de choeur dans la paroisse catholique de Saint-Lambert, à Essen. Au moment de son embauche, il prête serment :

« Je promets de remplir mes obligations professionnelles et de respecter et d'observer les prescriptions ecclésiastiques. »

Dix ans plus tard, il se sépare de son épouse, mère de ses deux enfants, pour s'installer avec sa compagne. Quand il devient public qu'ils attendent un enfant, le doyen de la paroisse le convoque et le licencie au motif suivant :

« En entretenant une liaison extraconjugale avec une autre femme qui attendait un enfant de lui, non seulement il aurait commis l'adultère, mais se serait également rendu aussi coupable de bigamie. »

Dans la Revue de jurisprudence sociale Francis Lefebvre n° 1/2011 (à paraître), Emmanuelle Lafuma, maître de conférences à l'université Paris-XIII, explique :

« Dans l'affaire Obst (mormon), le juge allemand avait mis en avant la position importante du requérant dans la hiérarchie de l'Eglise mormone et le caractère limité du préjudice résultant de son licenciement.

Dans l'affaire Schüth, la Cour reproche à la juridiction allemande le caractère succinct de son raisonnement. D'une part, le requérant se trouvait séparé de son épouse. L'existence de loyautés spécifiques ne pouvait valoir acceptation sans équivoque de vivre dans l'abstinence en cas de séparation ou de divorce.

D'autre part, compte tenu de la nature du poste occupé par le requérant, il lui était difficile voire impossible de trouver un nouveau poste en dehors de l'Eglise employeur. »

« Une vertueuse opposition entre vie privée et professionnelle »

Tout ça se passe en Allemagne, qui ne connaît pas de réelle séparation entre l'Etat et l'Eglise. Mais qu'en est-il en France, pays de la laïcité ?

Emmanuelle Lafuma explique que pour la CEDH et les juridictions allemandes, le salarié, parce qu'il travaille dans une entreprise de « tendance » (Eglises, organisations publiques ou privées dont l'éthique est fondée sur la religion ou les convictions), accepte une réduction de certains de ses droits et libertés. Ce qu'en théorie le juge français ne tolère pas :

« En matière de vie privée du salarié, le droit français s'est construit autour d'une vertueuse opposition, fondamentale, entre vie professionnelle et vie personnelle du salarié . Dans sa vie personnelle, le salarié, d'une part, ne souffre aucune réduction de ses droits et libertés, d'autre part, ne peut être sanctionné. »

Si la vie personnelle a créé un « trouble caractérisé au sein de l'entreprise » -arrestation de Jean-Luc Delarue pour usage de stupéfiant, violence sur la fille d'une locataire de son employeur, conflit d'intérêts pour Florence Woerth- le licenciement pour « cause réelle et sérieuse », mais pas disciplinaire, est possible.

En revanche, le harcèlement (sexuel) de ses collègues par un journaliste (on ne citera aucun nom) en dehors de ses heures de travail ne constitue pas une faute grave selon la justice, notamment parce que,

« les gestes reprochés à ce journaliste ne s'étaient pas produits sur le lieu de travail mais au domicile d'une de ses collègues. »

Reste à savoir si l'adultère peut être un jour considéré dans l'Hexagone comme « un trouble caractérisé ». Ce qui pend plus sûrement au nez de salariés français, serait une validation par la CEDH d'un licenciement pour raisons idéologiques.

J'arrête pas de dire que la CEDH n'a aucune base morale pour juger pour le peuple mais non il suffit qu'il y ait le mot droit de l'homme et tout le monde dit Amen. Maintenant tout le monde voit que c'est une vaste arnaque comme toutes ces instantes dirigeaient par des fonctionnaires qui n'ont aucun compte à rendre au peuple.

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09 décembre 2010

Le mythe de la courbe de l’adoption des technologies

La courbe du Gartner n’est donc un produit commercial (puisque les rapports qui y sont attachés sont vendus par le Gartner) qui n’engage que ceux qui y croient. Dans le cycle des technologies, nous sommes souvent de l’ordre de la croyance, et où la mode, la Hype, a décidément tous les droits sur la raison.

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08 décembre 2010

Worldwide spreading of economic crisis

Abstract. We model the spreading of a crisis by constructing a global economic network and applying the susceptible–infected–recovered (SIR) epidemic model with a variable probability of infection. The probability of infection depends on the strength of economic relations between a given pair of countries and the strength of the target country. It is expected that a crisis that originates in a large country, such as the USA, has the potential to spread globally, such as the recent crisis. Surprisingly, we also show that countries with a much lower GDP, such as Belgium, are able to initiate a global crisis. Using the k-shell decomposition method to quantify the spreading power (of a node), we obtain a measure of `centrality' as a spreader of each country in the economic network. We thus rank the different countries according to the shell they belong to, and find the 12 most central ones. These countries are the most likely to spread a crisis globally. Of these 12, only six are large economies, while the other six are medium/small ones, a result that could not have been otherwise anticipated. Furthermore, we use our model to predict the crisis spreading potential of countries belonging to different shells according to the crisis magnitude.

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Plat du pied, sécurité » Dopage: hypocrite un jour, hypocrite toujours

Plus que la longueur des crampons ou la pression des ballons, le contenu de la pharmacie est le secret le mieux gardé du football professionnel. Quelques scandales de dopage éclatent parfois, mais ils sont vite remisés au fond du placard. Un livre sur le sujet (1) vient de sortir, l’occasion pour nous de s’interroger sur cet éternel marronnier.

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07 décembre 2010

NÉCESSITÉ NE FAISANT PAS LOI, par François Leclerc

Table rase – La révolution avant la révolte | Le nouvel Economiste

Face à tant d’inerties et de conservatisme dans le système, il nous a pris l’envie d’assumer, au Nouvel Economiste, la volonté de tout balancer, cul par-dessus chaise, pour faire bouger les choses. Et de réhabiliter un concept usé – et même discrédité – par les convulsions du XXe siècle : la révolution ! Certes, la tentation des révolutionnaires d’écrire l’histoire sur une “feuille blanche” et de faire “table rase” du passé n’est pas sans danger. Mais l’exercice ne mérite-t-il pas d’être malgré tout exploré, à la condition d’accoler à la révolution l’indispensable adjectif pour tempérer ses excès. Révolution “de velours”, révolution “orange”, révolution réformatrice… les variations révolutionnaires sont suffisamment nombreuses pour que la France puisse à son tour mettre en musique la sienne en puisant avec son génie propre dans les pages les plus glorieuses de son histoire. Le jeu en vaut la chandelle car si la France n’est pas capable de ce sursaut, alors elle déclinera inévitablement et les Français seront hélas disponibles – on l’a déjà vu par le passé – pour des aventures plus funestes.

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bons-et-mauvais-eleves-le-classement-des-65-pays PISA 2009

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