25 juin 2014

L’univers n’était pas fait pour exister, selon une étude britannique - 20minutes.fr

Ça a failli être un big-bang scientifique, mais ce n’est qu’un pschitt interstellaire. Une étude de cosmologues britanniques du King’s College de Londres démontre que l’univers n’aurait simplement pas dû exister. Ou plutôt, qu’il n’aurait dû exister qu’une seconde après le Big Bang. Les chercheurs expliquent qu’après le Big Bang, l’univers a connu une phase d’expansion très rapide durant laquelle de la matière a été expulsée à un taux exponentiel dans toutes les directions, créant ainsi un univers plat et dont les radiations sont uniformément distribuées. La théorie du Big Bang en question Mais les dernières observations de ces ondes gravitationnelles couplées aux informations sur les particules du boson de Higgs, pourraient remettre en cause le modèle admis par la communauté scientifique: «Le potentiel de Higgs mesuré actuellement est métastable, c’est-à-dire qu’il peut varier, explique Patrick Peter, directeur de recherches au CNRS et à l’Institut d’astrophysique de Paris. Il est donc possible qu’il soit déstabilisé par la phase d’inflation et cela indiquerait que le modèle standard de physique des particules n’est pas complet.» Ce n’est donc pas tant l’existence de l’univers que la validité du modèle théorique du Big Bang qui est remise en cause: «Aux dernières nouvelles, l’univers semble exister, sourit Patrick Peter, donc il semble que les données utilisées aujourd’hui ne soient pas opérationnelles.» Le modèle standard de la physique des particules risque bien de se faire bousculer par le boson de Higgs.

Les mammifères urinent (presque) tous en 21 secondes

et vivent 500 millions à 1 milliard de battements de cœur...

24 juin 2014

Le discours d'adieu d'Eisenhower : le complexe militaro-industriel — Cliotexte

Cette conjonction d'une immense
institution militaire et d'une grande industrie de l'armement est
nouvelle dans l'expérience américaine. Son influence totale, économique,
politique, spirituelle même, est ressentie dans chaque ville, dans
chaque Parlement d'Etat, dans chaque bureau du Gouvernement fédéral.
Nous reconnaissons le besoin impératif de ce développement. Mais nous ne
devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur,
nos ressources, nos gagne-pain… tous sont impliqués ; ainsi en va-t-il
de la structure même de notre société.


Dans
les assemblées du gouvernement, nous devons donc nous garder de toute
influence injustifiée, qu'elle ait ou non été sollicitée, exercée par le
complexe militaro-industriel. Le risque potentiel d'une désastreuse
ascension d'un pouvoir illégitime existe et persistera. Nous ne devons
jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos
libertés et nos processus démocratiques. Nous ne devrions jamais rien
prendre pour argent comptant. Seule une communauté de citoyens prompts à
la réaction et bien informés pourra imposer un véritable entrelacement
de l'énorme machinerie industrielle et militaire de la défense avec nos
méthodes et nos buts pacifiques, de telle sorte que sécurité et liberté
puissent prospérer ensemble.
xte

Michèle Sabban et l’épouvantail du Front national

La stupidité économique expliquée par le foot



En prenant l'exemple des penalty, le Business Insider nous explique l'irrationalité des décisions de politique économique. Assez génial.
Dans les compétitions de 1ère division, un tireur de penalty a 75% de chances de marquer un but. Bien, mais peut mieux faire.
Comment ? Si, au lieu de tirer sur les côtés, il vise au centre. Les statistiques sont formelles : le goal va plonger à 57% du côté opposé au pied avec lequel le tireur shoote, à 41% du même côté… et ne restera au centre que dans 2% des cas. Or, 83% des penalty sont tirés, non pas au centre, mais vers un des deux côtés du but ! Dingue, non ?
Pourquoi ? Parce que ne pas faire comme les autres équivaut à prendre un risque personnel énorme.
Vous tirez selon les règles (vers les côtés) et votre but est arrêté :
on ne vous reprochera pas grand chose. Vous tirez de manière hétérodoxe
(au centre) et vous ne marquez pas : on ne vous pardonnera jamais !
Résultat ? Vous choisissez ce qui minimise les risques pour vous, en sachant parfaitement que la décision maximisant l'intérêt général (les chances de victoire de l'équipe) est différente de celle que vous prenez. On a rarement vu une explication aussi limpide des décisions de politique économique en France depuis 30 ans.