28 janvier 2011

Les États-Unis ont financé le mouvement pro-démocratie malgré Moubarak, actualité Monde : Le Point

Les États-Unis ont financé à hauteur de plusieurs dizaines de millions de dollars des organisations de promotion de la démocratie en Égypte au grand dam du président Hosni Moubarak, selon des notes obtenues par WikiLeaks et publiées vendredi par le journal norvégien Aftenposten.

L'Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) aurait prévu de consacrer 66,5 millions de dollars en 2008 et 75 millions en 2009 à des programmes égyptiens sur la démocratie et la bonne gouvernance, selon une note de l'ambassade des États-Unis au Caire du 6 décembre 2007.

"Le président Moubarak est profondément sceptique à l'égard du rôle des États-Unis dans la promotion de la démocratie", souligne un autre télégramme diplomatique datant du 9 octobre 2007. "Toutefois, les programmes du gouvernement américain aident à établir des institutions démocratiques et à renforcer les voix d'individus en faveur d'un changement en Égypte", ajoute la note américaine.
Selon Aftenposten, qui dit avoir récupéré d'une manière restée obscure l'intégralité des 250.000 documents diplomatiques obtenus par WikiLeaks, les États-Unis ont donc directement contribué à "développer des forces qui s'opposent au président" Moubarak.

L'Égypte en proie à de violentes manifestations

La deuxième note précise que les sommes versées par les États-Unis à la promotion de la démocratie recouvraient à la fois des programmes diligentés par le gouvernement égyptien lui-même et des aides financières à des ONG égyptiennes et américaines actives dans ce domaine.

La ministre égyptienne de la Coopération internationale Fayza Aboulnaga aurait demandé dans une lettre à l'ambassade que l'USAID cesse de financer dix de ces organisations "au motif (qu'elles) n'ont pas été correctement enregistrées comme ONG", selon une troisième note du 28 février 2008.
Généralement considéré comme le successeur désigné du président Moubarak, son fils Gamal est aussi décrit comme "irritable concernant les financements américains directs en faveur de la démocratie et de la bonne gouvernance", révèle une quatrième note du 20 octobre 2008.

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En Egypte aussi, ce sont les Américains qui sont à la manoeuvre... mais en faveur de Moubarak - cginisty sur LePost.fr

Tunisie et Egypte, même combat ? Ce serait une erreur grave de le penser.

Nous l'avons appris sans la moindre ambiguité, les Etats-Unis ont joué un rôle majeur dans le renversement de Ben Ali en Tunisie. On le sait aussi, ils sont très présents dans cette région du monde où ils tissent une toile d'influence de plus en plus étendue.

La question que l'on peut alors se poser est de savoir si le Président Egyptien va subir le même sort que son ex-homologue tunisien sous l'influence des agents de l'administration Obama. La réponse est non pour au moins une raison majeure.

L'opposition à Moubarak est essentiellement une opposition islamiste (les Frères musulmans), contrairement à ce qui se passait en Tunisie où l'opposition était plus politique que religieuse. Pour l'administration américaine, la question est vite tranchée : il n'est pas question de favoriser l'émergence d'un nouvel état islamiste dans la région, état disposant d'une frontière naturelle aussi stratégique avec Israël.

Rappelons-nous des tentatives de paix au Proche-Orient au 20ème siècle et du rôle constant et prépondérant de l'état égyption dans la négociation des accords.

Si les Américains se fichent de Moubarak en lui-même et le verraient bien partir après toutes ces années d'un pouvoir sans partage, ils doivent préalablement travailler sur un plan B et faire émerger un successeur laïque et fréquentable. D'où le retour de Mohamed Elbaradei que la Maison Blanche connaît bien avec son passé de diplomate et qui fait aujourd'hui figure de candidat idéal.

Tant que les Fréres Musulmans tiendront la corde, les américains ne lâcheront pas le président actuel de l'Egypte.

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Zelrix, un patch transdermique pour soigner les migraines

Zelrix est un patch transdermique de NuPathe, conçu pour guérir les maux de têtes. NuPathe a conçu ce patch récemment accepté par la Food and Drug Administration (FDA) pour passer des tests jusqu’au 29 août 2011. Il s’agit d’un patch jetable à usage unique basé sur la technologie iontophorétique transdermique nommée SmartRelief. Cela consiste à délivrer du sumatripan, un médicament anti-migraine, à travers la peau grâce à une légère charge électrique. NuPath annonce que « Non seulement, cela permet une livraison plus cohérente et contrôlée du médicament, mais ça permet aussi de contourner les nausées et les vomissements qui peuvent survenir lors de la prise du médicament par voie orale ».

Rendez-vous à la fin de la période d'expérimentation pour connaître les premières conclusions sur Zelrix.

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Keynes et la loi des débouchés de Say - Paperblog

L’une des plus grandes erreurs de Keynes a été sa mauvaise compréhension de la loi des débouchés de Say. Il avait néanmoins besoin de réfuter Say pour établir sa Théorie Générale basée sur la demande agrégée.

L’économiste français Jean-Baptiste Say (1767-1832) a énoncé cette loi fondamentale pour le capitalisme dans son Traité d’économie politique de 1803 (livre I, chapitre XV). Voici sommairement que cette fameuse loi stipule :

- Nous vivons dans un monde où les ressources sont limitées, mais où les besoins sont illimités.
- Si un individu désire se procurer un bien, il doit soit le produire lui-même, soit produire qu’elle chose qu’il pourra échanger contre le bien désiré. Il faut évidemment que le bien produit soit « désirable » pour qu’il trouve preneur.
- La richesse est créée par la production, et non par la consommation. Ainsi, pour être un consommateur, nous devons d’abord être un producteur. Conséquemment, c’est la quantité produite qui détermine la quantité qui pourra être demandée car plus vous êtes productif, plus vous aurez de revenus pour consommer (autrement dit, l’offre crée sa propre demande).
- Comment savoir si ce que l’on produit est désirable ou non ? Cela est indiqué par le profit (ou la perte) que l’on réalise sur le marché. Le profit va diriger les producteurs vers les activités les plus « désirables » pour les consommateurs.
- La monnaie joue un rôle d’intermédiaire entre le bien produit et le bien consommé. Il arrive que nous ne dépensions pas tout notre revenu aussitôt que celui-ci est engrangé; c’est ce qui crée de l’épargne. Cette épargne est canalisée par les marchés financiers et le système bancaire vers ceux qui désirent emprunter pour consommer davantage. Les taux d’intérêt agissent tel un mécanisme de coordination entre les épargnants et les emprunteurs et fait en sorte que la quantité consommée soit égale à la quantité produite.
- En intervenant sur la monnaie, les gouvernements et banques centrales peuvent dérégler le système. En raison de ce débalancement, certains biens seront produits en trop grandes quantités, ce qui générera éventuellement des pertes, des faillites et du chômage.
- La propriété privée est nécessaire car la libre-disposition du fruit de son travail est un incitatif à produire plus de richesse. En rendant la production moins profitable, l’impôt est fort nuisible à la prospérité et crée des distorsions sur les marchés en réduisant le capital disponible à la production et, par conséquent, la quantité de biens disponibles pour la société.

L’erreur principale de Keynes a été de négliger le rôle des taux d’intérêt comme mécanisme de coordination entre les emprunteurs et les épargnants. Keynes croyait qu’étant donné que les gens ont une certaine tendance à épargner, la demande serait inévitablement inférieure à la production, ce qui entraînerait automatiquement du chômage. Ce que Keynes ne réalisait pas est que l’épargne n’est pas conservée sous un matelas ; elle est investie contre un certain rendement. Les entrepreneurs vont réinjecter cette épargne dans l’économie en l’utilisant pour financer leurs investissements.

En prescrivant à l’État de créer de la monnaie pour faire baisser les taux d’intérêt, Keynes a mis en place des politiques économiques menant inévitablement à de violents cycles économiques : des boums durant lesquels l’offre peine à fournir à la demande, suivis de pénibles récession durant lesquelles l’économie se réajuste.

Vous aurez compris que la loi des débouchés de Say est à la base de la théorie autrichienne des cycles économiques. Il est conséquemment dommage que les économistes soient si confus à son égard et la comprennent si mal. En fait, ce n’est pas Say lui-même qui a catalogué cette théorie sous la forme que l’on connaît, mais plutôt ses contemporains tels que James Mill, John Stuart Mill et David Ricardo. C’est peut-être la façon dont ceux-ci l’ont interprétée et formulée qui a généré la confusion et c’est d’ailleurs à ces formulations subséquentes que Keynes s’est attaqué (plus spécifiquement à celle de J.S. Mill).

Keynes décrivait la loi de Say comme étant : « l’offre crée sa propre demande », comme s’il suffisait de produire quelque chose pour que la demande pour ce bien se manifeste comme par magie. Say n’a jamais publié un tel énoncé ; l’interprétation de Keynes était donc très simpliste, voire même fallacieuse. Pour Keynes, tout repose sur la demande plutôt que sur la production. Il en découlait par conséquent que pour stimuler l’économie il fallait que l’État dépense pour faire augmenter la demande. Et c’est là-dessus que Keynes a basé sa Théorie Générale de 1936… une base très chancelante vous en conviendrez !

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27 janvier 2011

le Mediator, un médicament de Servier pour diabétiques en surpoids largement détourné comme coupe-faim

Ce médicament a été utilisé dans un but complètement différent.
Je ne comprends pas qu'on reçoive les plaintes des non-diabétiques qui en ont pris.
Qu'ils se retournent contre leur médecin qui leur en a prescrit : c'est lui qui a commis une faute

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26 janvier 2011

Découverte d’une nouvelle stratégie bactérienne pour contrôler l’immunité

Publié le Mardi 25 janvier 2011

Des chercheurs de l’Institut Pasteur, de l’INRA, de l’Inserm et du CNRS viennent d’identifier un mécanisme qui permet à la bactérie pathogène Listeria monocytogenes de reprogrammer à son avantage l’expression des gènes de la cellule qu’elle infecte. L. monocytogenes sécrète une protéine capable de pénétrer dans le noyau des cellules afin de prendre le contrôle de gènes du système immunitaire de l’hôte. Ces travaux ont été publiés sur le site de la revue Science le 20 janvier 2011.
Lors d’une infection, les bactéries pathogènes doivent déjouer les défenses immunitaires de l’hôte infecté pour s’établir de façon pérenne dans son organisme. On savait jusqu’ici que le contrôle du système immunitaire de l’hôte passait par la manipulation de signaux cellulaires responsables de l’activation des cellules de l’immunité. Une étude réalisée chez Listeria monocytogenes, la bactérie responsable de la listériose humaine, vient pour la première fois de montrer que les bactéries pathogènes peuvent agir directement dans le noyau de la cellule hôte, pour reprogrammer à leur avantage des gènes sous la dépendance des interférons, destinés à activer le système immunitaire (1). Cette étude a été conduite par Hélène Bierne au sein de l’unité des Interactions bactéries-cellules (Institut Pasteur, Unité Inserm 604, INRA USC2020) dirigée par Pascale Cossart, en collaboration avec d’autres équipes de l’Institut Pasteur, du CNRS (Gif-sur-Yvette, Université Paris Diderot – Paris 7 et Grenoble) et de l’IBMC (Porto).
Ces travaux s’inscrivent dans la lignée d’une étude réalisée par la même équipe en 2009. Celle-ci avait permis l’identification d’un complexe capable de verrouiller l’expression des gènes en compactant l’ADN (2). Ici, les chercheurs ont identifié une petite protéine bactérienne, nommée LntA, capable de faire sauter ce verrou en se fixant directement sur le complexe, ce qui provoque l’ouverture de l’ADN compacté et donc l’accès aux gènes.
On ignore encore comment, et à quel moment, la bactérie décide de la production de ce facteur LntA, mais son expression est indispensable au bon déroulement de l’infection par Listeria, qui peut grâce à elle activer ou réprimer à sa guise l’immunité de l’hôte.  Ces travaux laissent entrevoir le rôle d’une régulation épigénétique – des changements dans l’expression des gènes, ayant lieu sans altération de la séquence ADN – dans l’infection par L. monocytogenes. Cette découverte, si elle se vérifiait pour d’autres pathogènes, apporterait de précieuses informations permettant de mieux comprendre et, à terme, de mieux lutter, contre les maladies infectieuses et immunitaires.

Cette étude a reçu notamment le soutien financier de la Communauté européenne (programmes ERANET PathoGenomics et ERC).

(1) A Bacterial Protein Targets the BAHD1 Chromatin Complex to Stimulate Type III Interferon Response, Science en ligne, 20 janvier 2011
Alice Lebreton (1,2,3), Goran Lakisic (4), Viviana Job (5), Lauriane Fritsch (6), To Nam Tham (1,2,3), Ana Camejo (7), Pierre-Jean Matteï (5), Béatrice Regnault (8), Marie-Anne Nahori (1,2,3), Didier Cabanes (7), Alexis Gautreau (4), Slimane Ait-Si-Ali (6), Andréa Dessen (5), Pascale Cossart (1,2,3) and Hélène Bierne (1,2, 3)
(1) Institut Pasteur, Unité des Interactions Bactéries Cellules, Paris, F-75015 France;
(2) Inserm, U604, Paris, F-75015 France;
(3) INRA, USC2020, Paris, F-75015 France.
(4) CNRS UPR3082, Laboratoire d’Enzymologie et de Biochimie Structurales, Gif-sur- Yvette, F-91198 France.
(5) Institut de Biologie Structurale, Bacterial Pathogenesis Group, UMR 5075 (CNRS/CEA/UJF), Grenoble, France.
(6) CNRS UMR7216, Université Paris-Diderot / Paris 7, Paris, F-75013 France.
(7) Institute for Molecular and Cell Biology, Porto, Portugal.
(8) Institut Pasteur, Génopole, Paris, F-75015 France.

(2) « Human BAHD1 promotes heterochromatic gene silencing », PNAS, 2009, vol. 106 _ no. 33 pp. 13826-13831.
Hélène Bierne, To Nam Tham, Eric Batsche, Anne Dumay, Morwenna Leguillou, Sophie Kernéis-Golsteyn, Béatrice Regnault, Jacob-S Seeler, Christian Muchardt, Jean Feunteun and Pascale Cossart.

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25 janvier 2011

La guerre n'est pas finie | Slate

En Egypte, pays qui a depuis longtemps perdu le leadership révolutionnaire, tous les autocrates du monde arabe sont réunis: il s'agit de contrer la contagion tunisienne.

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L'homme compassionnel - Héloïse Lhérété, article Philosophie

La compassion peut-elle faire une politique ? Cette question est au centre du dernier livre de la philosophe Myriam Revault d’Allonnes. L’auteure constate que le vécu de la souffrance est désormais au premier plan de la réalité sociale et politique. Le discours victimaire a évincé le conflit, la lutte des classes, la revendication pour la justice et pour l’égalité. Fait nouveau, les candidats à l’élection présidentielle de 2007 ont même fait de leur aptitude à compatir un argument décisif de leur capacité à gouverner. Comment ce sentiment compassionnel s’est-il installé au centre du champ politique ? M. Revault d’Allonnes met en exergue un « mouvement de fond », qui remonte à l’émergence de la sensibilité démocratique au xviiie siècle. Convoquant Alexis de Tocqueville, Hannah Arendt et Axel Honneth, elle montre que notre sensibilité à la souffrance d’autrui s’est progressivement aiguisée, jusqu’à embrasser l’humanité tout entière. Cette tendance s’exacerbe avec le « triomphe de la similitude » propre aux démocraties d’aujourd’hui.
Mais le risque de dérapage existe. Montrant un « zèle compatissant », nos gouvernants en viennent à insinuer : « Je souffre avec vous ». Ce discours conduit à une confusion généralisée entre l’émotion et l’analyse, le temps médiatique et le temps de la compréhension, la morale et la politique. « La politique compassionnelle est le contraire d’une politique, conclut M. Revault d’Allonnes. La démocratie compassionnelle est une démocratie dévoyée, la morale compassionnelle est un substitut affaibli et détourné de ce que Max Weber appelait l’éthique de conviction. »
Faut-il pour autant bannir le sentiment compassionnel de la sphère politique ? Pour l’auteure, une telle pétition de principe serait aussi vaine qu’inutile. La sagesse consiste à remettre la compassion « à sa juste place » dans la démocratie, et à inventer les instruments capables de nous préserver des effusions compassionnelles.

La politique aujourd'hui ne fait que répondre à la préoccupation du moment sans voir plus loin ce qui devrait être le rôle de la politique. Ex: les multirécidivistes etc...

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Mediator : ne pas inventer un remède pire que le mal

Comme les esprits s'échauffent ! Comme les paroles volent, péroraisons violentes de certains responsables, nonobstant bons connaisseurs du système de santé, qui se sont bien tus jusque-là ! Soyons lucides, la France n'a jamais trouvé le moyen de faire collaborer ses agences sanitaires avec l'efficacité et l'impartialité requises. La réponse du politique à une crise consiste chaque fois à créer une nouvelle structure censée surveiller les agissements des professionnels mis en cause et des organismes déjà existants.

On multiplie ainsi les lieux de décision, en découpant la réalité en petits tas isolés les uns des autres. Chaque agence, chaque autorité est composée de centaines voire de milliers de personnels, répartis dans des bureaux qui traitent à tour de rôle les dossiers en cherchant d'abord à se protéger. Conséquences : lenteur, parcellisation, jalousie des chefs et des sous-chefs, tout concourt à l'inefficacité, sous couvert d'un organigramme sanitaire étoffé sur le papier. Des centaines de millions d'euros sont injectés dans ces machines à retarder les décisions au prétexte de vérifications pusillanimes qui masquent l'inefficacité réelle du dispositif. Pourquoi refaire le monde, publier sans cesse des arrêtés, décrets et autres circulaires qui se contredisent parfois, alors que l'Europe a déjà réglé la question ? Nationalisme étroit générateur de redondance et de gabegie.

L'industrie du médicament est faite pour vendre des boîtes de pilules actives contre les maladies, est-ce un tort ? Parce qu'un laboratoire a lourdement failli, faut-il vouer aux gémonies toute la profession ? Souvenons-nous des millions d'individus qui bénéficient chaque jour des progrès de la science et des produits de santé mis sur le marché. Quand l'industrie du médicament aura quitté la France qu'aurons-nous gagné ? Une dépendance de plus et le sourire béat des pourfendeurs de l'économie capitaliste. La vraie question, mise sur la place publique par l'affaire du Mediator, concerne les rapports entre l'industrie et les différents acteurs de santé, médecins, experts, universités, associations de patients, syndicats et autres, jusqu'aux partis politiques. Pour limiter la dispersion et l'irresponsabilité, la concentration des structures est une impérieuse nécessité. Il y a urgence à regrouper en trois pôles : sécurité, prévention et pratique médicale, les multiples agences, instituts et autres autorités. Ainsi, le pôle sécurité réunirait l'Afssaps (produits de santé), l'Afssa (sécurité alimentaire) et l'Afesst (sécurité au travail) ; le pôle prévention regrouperait l'Institut national de veille sanitaire (INVS) et l'Institut national de la prévention (INPS) ; et le pôle pratiques médicales et profesionnelles de santé, la Haute Autorité de santé (HAS) et l'Institut national contre le cancer (Inca). Réduction des effectifs, abolition des postes créés uniquement pour bons services rendus et de ces doublons si chers à l'administration au prétexte de contrôler le voisin, accélération des circuits de décision, évaluation des résultats, tels sont les piliers d'une refonte de notre système de protection sanitaire qui traduirait un vrai changement dans l'organisation étatique.

La question des experts dits « indépendants » n'a aucun sens, car nul ne l'est vraiment. Les meilleurs scientifiques ou médecins dans un domaine sont sollicités par tous les organismes privés comme publics. Si l'expert indépendant n'est pas demandé, c'est parce que sa valeur ajoutée est nulle. L'essentiel consistera donc à dessiner de nouveaux circuits de décision qui empêchent la collusion, basés sur le contrat et son corollaire, la résiliation immédiate et sans appel en cas de conflit avéré. A ce prix seulement, nous retrouverons des institutions sanitaires dignes de leurs missions et en lesquelles nous ayons vraiment confiance.

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24 janvier 2011

Il est désormais interdit de boycotter - Libération

la Chancellerie a eu cette idée extraordinaire selon laquelle tout appel au boycott des produits d’un pays n’était qu’une «provocation publique à la discrimination envers une nation».

LE début de cette histoire de Boycott n'est pas politique mais économique avec Monsanto aux USA qui ne veut pas voir ses produits Boycottés

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La presse aura-t-elle l'interdiction pénale de publier des fuites ?

Le député Bernard Carayon, appuyé par plus d'une centaine de collègues des bancs de l'UMP, a déposé une proposition de loi qui condamne de 3 ans d'emprisonnement le fait de divulguer des "informations économiques" qu'une entreprise souhaite garder secrètes. La presse, qui publie régulièrement des informations et des rumeurs sur les activités et les projets des entreprises, est directement concernée.

La censure arrive très vite, et l'économie est en première ligne... Il faut garder le contrôle de la masse

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