17 mai 2011

«Question de l'omerta»

Dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace, Olivier Picard remarque que "le petit monde politico-médiatique parisien pourrait s’interroger sur sa fâcheuse tendance à minimiser, ou à tolérer, les comportements limite (fric ou sexe ou les deux) de ses élites. Depuis des années, le personnel politique et nombre de journalistes étaient parfaitement au courant des "petites faiblesses" de DSK".

Même interrogation dans La Montagne, dans laquelle Daniel Ruiz se dit forcé "de constater qu’un DSKgate n’est possible en France que lorsqu’il part des États-Unis".

Philippe Waucampt écrit même dans Le Républicain lorrain que se pose "la question de l'omerta" sur "sa relation obsessionnelle aux femmes qui n'était un secret pour personne". "Tout le monde a réalisé que c'est ce silence complaisant qui a conduit DSK - et notre réputation avec - là où il est."

Mais, souligne comme en écho Jacques Camus (La République du Centre), "attendre que DSK soit à terre pour briser l’omerta est indigne."

Ce silence fait mieux comprendre les relations des médias aux pouvoirs politiques
Les hommes politiques de gauche sont nombreux à avoir épousé (ou vivre avec) une journaliste (DSK, mais aussi Hollande, Montebourg, Kouchner etc...). On en trouve aussi au centre (Borloo). Cela montre bien la collusion entre le pouvoir politique et le pouvoir des médias.…

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