31 janvier 2011

Facebook, le réseau antisocial

Il existe d’innombrables moyens de faire en sorte de se sentir minable. En voici une de plus, selon une étude de Stanford : croire que vous êtes seul dans votre malheur. L'article «Le malheur est une chose plus partagée que les gens le ne pensent»,  paru dans le numéro du mois de janvier de la revue Personnality and Social Psychology Bulletin, s’appuie sur une série d’études portant sur la manière dont les étudiants évaluent leur humeur et celle des autres.

Sous la houlette d’Alex Jordan, alors doctorant au département de Psychologie de Stanford, les chercheurs concluent que leurs sujets sous-estiment constamment le découragement chez les autres – et s’en sentent dès lors d’autant plus découragés eux-mêmes. Jordan a eu l’idée de mener cette étude en observant les réactions de ses amis sur Facebook : il avait remarqué qu’ils semblaient souvent mélancoliques après s’être connectés au site et avoir jeté un œil sur les jolies photos, les biographies parfaites et autres status updates enjoués de leurs contacts. «Ils étaient convaincus que tous les autres avaient une vie parfaite», me dit-il.

Posted via email from hypha's posterous

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