17 mai 2010

Sommeil perturbé par manque de testostérone

Cerveau, Neurosciences À partir de la trentaine, les niveaux de testostérone chez les hommes décroissent de un à 2 % par année. À partir de ses 40 ans, la qualité de sommeil d'un homme commence à diminuer. Pourrait-il y avoir un lien entre les deux ? Une étude d'un étudiant de l'Université de Montréal (département de psychologie) conclue qu'il y en a un effectivement. Il y a déjà un lien entre les niveaux de testostérone des hommes de plus de 50 ans et la qualité du sommeil, en particulier le sommeil profond qui permet la récupération optimale du corps et de l'esprit.

Chez les jeunes hommes, ce sommeil profond constitue 10 à 20 % de la durée totale du sommeil. Pas de 50 ans, ce sommeil profond n'atteint que 7 % maximum de la durée totale ; à partir de 60 ans, il a disparu corps et biens ! Avec l'âge, il existe une perte neuronale et la synchronisation de l'activité cérébrale n'est plus aussi bonne : cela a un impact sur le sommeil profond. On pourrait donc a priori traiter ce problème avec la testostérone, mais les thérapies hormonales ont des effets secondaires.

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